Étape des Champs-Élysées du Tour de France

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L’étape des Champs-Élysées du Tour de France constitue l'ultime étape du Tour de France, une course cycliste par étapes.

Étape des Champs-Élysées du Tour de France
Description de cette image, également commentée ci-après
Le Tour de France 2007 dans la rue de Rivoli à Paris
Généralités
Sport cyclisme
Création 1975
Organisateur(s) Amaury Sport Organisation
Éditions 49 (en 2023)
Périodicité annuel
Statut des participants Professionnels

Palmarès
Tenant du titre Jordi Meeus
(Drapeau de la Belgique Belgique)
Plus titré(s) Mark Cavendish
(Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni)
Meilleure nation Drapeau de la Belgique Belgique
Pour la compétition en cours voir :
21e étape du Tour de France 2023

La course achève son parcours sur l'avenue des Champs-Élysées dans le 8e arrondissement de Paris depuis la 62e édition en 1975.

Dans cette étape, la Belgique est la nation la plus titrée (avec 12 victoires) tandis que le Britannique Mark Cavendish est le coureur qui a remporté le plus grand nombre de victoires (4).

Historique modifier

Lors des deux premiers Tour de France, en 1903 et 1904, la sixième et dernière étape Nantes-Paris se termine à Ville-d'Avray, à une quinzaine de kilomètres de Paris. De la 3e édition en 1905 jusqu'en 1967, le Tour de France s'achève sur l'ancien vélodrome du Parc des Princes dans le 16e arrondissement de Paris. Entre 1968 et 1974, l'arrivée est jugée au vélodrome de la Cipale, au Bois de Vincennes dans le 12e arrondissement de Paris.

En 1974, Félix Lévitan, codirecteur du Tour de France et Yves Mourousi, journaliste à l'ORTF et sur France Inter, suggèrent une arrivée sur l'avenue des Champs-Élysées. Yves Mourousi a contacté directement Valéry Giscard d'Estaing, président de la République, entré en fonction en mai de cette même année, pour obtenir son accord[1].

La première arrivée du Tour de France sur les Champs-Élysées a donc lieu le lors de la 22e étape : il s'agit d'une étape en ligne Paris-Paris de 25 tours de circuit (163,5 km en comptant le départ). Le Belge Walter Godefroot l'emporte au sprint et le Français Bernard Thévenet, vainqueur du Tour, reçoit le maillot jaune des mains du président de la République Valéry Giscard d'Estaing.

En 1976 et 1977, un contre-la-montre d'un tour de circuit a lieu le matin, suivi de l'étape en ligne de 14 tours (91 km) l'après-midi. En 1977, le Français Alain Meslet devient le premier coureur à l'emporter en solitaire.

Excepté en 2000, la dernière étape du Tour s'élance de l'extérieur de la ville de Paris à partir de 1978. Depuis cette date, seule la fin de l'étape emprunte le parcours, et le nombre de tours oscille entre 6 et 8, sauf en 2003 et en 2013 où dix tours avaient été parcourus, à l'occasion du centenaire du Tour et de la centième édition[réf. nécessaire]. En 2003, le parcours avait d'ailleurs aussi exceptionnellement servi de prologue à l'édition qui s'élançait de la capitale. Ces deux particularités étaient prévues pour fêter le centenaire de l'épreuve[réf. nécessaire].

L'édition qui reste généralement la plus souvent en mémoire est celle du contre-la-montre individuel en 1989 lorsque le Français Laurent Fignon laisse échapper la victoire finale au profit de l'Américain Greg LeMond pour huit secondes. Il s'agit toujours du plus petit écart de temps de l'histoire entre le vainqueur du Tour et le deuxième du classement général. Au terme de cette dernière étape, Greg LeMond endosse à nouveau le maillot jaune (qu'il avait perdu 4 jours avant lors de la 17e étape au profit de Laurent Fignon) et gagne ici son deuxième Tour de France.

En 1998, pour la première et seule fois, l'arrivée du Tour sur les Champs-Élysées a lieu en août (le 2) et non en juillet. Ce retard est du à l'organisation de la Coupe du monde de football en France dont la finale au Stade de France a lieu le 12 juillet (notamment pour l'attention médiatique et le maintien de la sécurité).

À partir de 2013, la Patrouille de France survole les Champs-Élysées à l'entrée des coureurs sur le circuit[2].

Deux arrivées du Tour sur les Champs-Élysées se sont déroulées en nocturne : lors de la 100e édition du Tour de France en 2013 et en 2019, année du centenaire de la création du maillot jaune.

L'arrivée la plus tardive du Tour de France sur les Champs-Élysées s'est déroulée le 20 septembre, en 2020, à la suite du report de la compétition dû à la pandémie de Covid-19.

En 2023, la victoire du Belge Jordi Meeus, d'une courte tête, devant son compatriote et maillot vert Jasper Philipsen est adjugée grâce à la photo-finish[réf. nécessaire].

En 2024, en raison de l'organisation des Jeux olympiques de Paris, l'arrivée de la dernière étape ne se déroule pas à Paris mais à Nice. Il s'agit là d'une première depuis la deuxième édition de la Grande Boucle en 1904.

Règlement modifier

Les pavés peuvent devenir très glissants en cas de pluie. En ce sens, le règlement de l'épreuve dispose qu'en cas de conditions particulières, les temps définitifs peuvent être pris à la fin du premier ou n'importe quel autre passage[3]. Ce fut le cas en 2005 où la pluie contraignit les organisateurs à arrêter les temps dès le premier passage. L'étape ira néanmoins jusqu'à son terme avec la victoire du Kazakh Alexandre Vinokourov. Ce fut également le cas en 2015, où les temps ont été arrêtés au premier passage du fait de la pluie. L'étape fut remportée au sprint par l'Allemand André Greipel.

Parcours modifier

Villes de départ modifier

Paris a accueilli le plus souvent le départ de cette étape (4 fois) : en 1975, 1976, 1977 et 2000. Viennent ensuite les villes de Fontenay-sous-Bois et Melun, trois fois chacune (respectivement en 1980, 1981, 1982 et 1991, 1998, 2002).

Seules trois communes situées hors de la région Île-de-France ont été la ville de départ de cette étape : Orléans en 1985, Cosne-sur-Loire en 1986 et Chantilly en 2016.

En 2003, Ville-d'Avray est le point de départ de l'étape. 100 ans auparavant, elle était la ville d'arrivée de la première édition du Tour, puis de l'édition suivante (en 1904).

Circuit dans Paris modifier

Dans Paris, si le nombre de tours a pu évoluer au fil des années, le parcours est resté le même de 1975 à 2012. La boucle de 6,5 km débute devant le Petit Palais en direction du nord-ouest. Les coureurs passent le rond-point des Champs-Élysées et continuent jusqu'à faire demi-tour à hauteur de la rue Arsène-Houssaye (1,5 km). Les coureurs reviennent ensuite sur leurs traces. Après un nouveau passage au rond-point (2,6 km) arrive la place de la Concorde (3,4 km) où ils effectuent une épingle par le Cours la Reine pour s'engouffrer dans la voie Georges-Pompidou, voie qui longe la Seine à droite et le Jardin des Tuileries à gauche. Ils prennent le tunnel de l'avenue du Général-Lemonnier (4,8 km) qui en son centre constitue le point le plus bas du circuit (altitude de 35 m). À sa sortie les coureurs tournent à gauche pour remonter par le nord le Jardin des Tuileries, par la Rue de Rivoli. Après un nouveau passage place de Concorde (5,9 km), ils reprennent l'avenue des Champs-Élysées pour rejoindre l'arrivée (6,5 km)[réf. nécessaire].

Cependant, à l'occasion du 100e Tour de France en 2013, le circuit a été modifié exceptionnellement afin qu'il fasse le tour de l'Arc de Triomphe lors de la dernière étape disputée au crépuscule. Le circuit est ainsi passé à 7 km. L'expérience s'avère concluante et cette modification est dès lors conservée définitivement[réf. nécessaire].

Depuis 2019, le peloton traverse les deux cours du Musée du Louvre avant d'entrer sur les Champs-Élysées[réf. nécessaire].

Depuis 2022, la ligne d’arrivée est reculée de 100 mètres afin de rallonger la distance entre le dernier virage et la ligne permettant un sprint massif plus fluide[réf. nécessaire].

Échappées modifier

Étape de plat, elle est par tradition réservée aux sprinters. Le maillot jaune change d'ailleurs rarement lors de la dernière étape. Il n'y a eu qu'une exception sur les Champs[4], en 1989 où cette étape était disputée sous forme d'un contre-la-montre et non d'une étape en ligne. Depuis plusieurs années, le leader n'est pas attaqué par ses poursuivants au classement : Jean-Paul Ollivier évoquait un « pacte » implicite de non-agression[5],[6]. Cela n'a pas toujours été le cas et lors de la première sur les Champs en 1975, Eddy Merckx a attaqué Bernard Thévenet mais sans succès. Il n'y a donc pas de réelles attaques, mais quelques échappées souvent lancées dans les tout derniers kilomètres. La rapidité du parcours (50 km/h de moyenne dans la partie montante et jusqu'à 70 dans la partie descendante) les voue souvent à l'échec[réf. nécessaire].

Seules quatre échappées ont pu aller au bout : celles des Français Alain Meslet en 1977, Bernard Hinault en 1979, vainqueur de l'étape devant le Néerlandais Joop Zoetemelk (ce qui fait que les deux premiers de la dernière étape sont aussi les deux premiers du Tour cette année-là), Eddy Seigneur en 1994 et le Kazakh Alexandre Vinokourov en 2005[7].

Palmarès modifier

Année Date Étape Ville départ Distance (km) Vainqueur d'étape Pays
1975 22e étape Paris 163,4 Walter Godefroot   Belgique
1976 22e étape (b) Paris 90,7 Gerben Karstens   Pays-Bas
1977 22e étape (b) Paris 90,7 Alain Meslet   France
1978 22e étape Saint-Germain-en-Laye 161,5 Gerrie Knetemann   Pays-Bas
1979 24e étape Le Perreux 180,3 Bernard Hinault   France
1980 22e étape Fontenay-sous-Bois 186,1 Pol Verschuere   Belgique
1981 24e étape Fontenay-sous-Bois 186,8 Freddy Maertens   Belgique
1982 21e étape Fontenay-sous-Bois 186,8 Bernard Hinault   France
1983 22e étape Alfortville 195,0 Gilbert Glaus   Suisse
1984 23e étape Pantin 196,5 Eric Vanderaerden   Belgique
1985 22e étape Orléans 196,0 Rudy Matthijs   Belgique
1986 23e étape Cosne-sur-Loire 255,0 Guido Bontempi   Italie
1987 25e étape Créteil 192,0 Jeff Pierce   États-Unis
1988 22e étape Nemours 172,5 Jean-Paul van Poppel   Pays-Bas
1989 21e étape (contre-la-montre individuel) Versailles 24,5 Greg LeMond   États-Unis
1990 21e étape Brétigny-sur-Orge 182,0 Johan Museeuw   Belgique
1991 22e étape Melun 178,0 Dimitri Konyshev URSS
1992 21e étape La Défense 141,0 Olaf Ludwig   Allemagne
1993 20e étape Viry-Châtillon 196,5 Djamolidine Abdoujaparov   Ouzbékistan
1994 21e étape Parc Disneyland 175,0 Eddy Seigneur   France
1995 20e étape Sainte-Geneviève-des-Bois 155,0 Djamolidine Abdoujaparov   Ouzbékistan
1996 21e étape Palaiseau 147,5 Fabio Baldato   Italie
1997 21e étape Parc Disneyland 149,5 Nicola Minali   Italie
1998 21e étape Melun 147,5 Tom Steels   Belgique
1999 20e étape Arpajon 143,5 Robbie McEwen   Australie
2000 21e étape Paris 138,0 Stefano Zanini   Italie
2001 20e étape Corbeil-Essonnes 160,5 Ján Svorada   République tchèque
2002 20e étape Melun 144,0 Robbie McEwen   Australie
2003 * 20e étape Ville-d'Avray 160,0 Jean-Patrick Nazon   France
2004 20e étape Montereau-Fault-Yonne 163,0 Tom Boonen   Belgique
2005 21e étape Corbeil-Essonnes 144,5 Alexandre Vinokourov   Kazakhstan
2006 20e étape Antony 152,0 Thor Hushovd   Norvège
2007 20e étape Marcoussis 144,5 Daniele Bennati   Italie
2008 21e étape Étampes 143,0 Gert Steegmans   Belgique
2009 21e étape Montereau-Fault-Yonne 164,0 Mark Cavendish   Royaume-Uni
2010 20e étape Longjumeau 102,5 Mark Cavendish   Royaume-Uni
2011 21e étape Créteil 95,0 Mark Cavendish   Royaume-Uni
2012 20e étape Rambouillet 120,0 Mark Cavendish   Royaume-Uni
2013 21e étape Versailles 133,5 Marcel Kittel   Allemagne
2014 21e étape Évry 137,5 Marcel Kittel   Allemagne
2015 21e étape Sèvres 109,5 André Greipel   Allemagne
2016 21e étape Chantilly 113,0 André Greipel   Allemagne
2017 21e étape Montgeron 103,0 Dylan Groenewegen   Pays-Bas
2018 21e étape Houilles 116,0 Alexander Kristoff   Norvège
2019 21e étape Rambouillet 128,0 Caleb Ewan   Australie
2020 21e étape Mantes-la-Jolie 122,0 Sam Bennett   Irlande
2021 21e étape Chatou 108,4 Wout van Aert   Belgique
2022 21e étape Paris La Défense Arena 115,6 Jasper Philipsen   Belgique
2023 21e étape Saint-Quentin-en-Yvelines 115,1 Jordi Meeus   Belgique

* En 2003 le parcours avait également été le théâtre du prologue Paris-Paris du , remporté par l'australien Bradley McGee.

Faits notables modifier

Maillot jaune et vainqueur du Tour modifier

Un seul coureur portait le maillot jaune lorsqu'il a remporté l'étape : le Français Bernard Hinault en 1979 et 1982.

Seuls deux coureurs ayant remporté l'étape ont gagné le Tour de France  :

Maillot vert modifier

Six coureurs porteurs du maillot vert (leader du classement par points) ont été victorieux sur les Champs-Élysées :

Lanterne rouge modifier

Trois coureurs ayant remporté cette étape ont été lanterne rouge lors d'une autre édition du Tour de France :

Statistiques modifier

Nombre d'arrivants et écart de temps modifier

  • Plus grand nombres d'arrivants lors de cette étape : 174 en 2016
  • Plus petit nombre d'arrivants :
  • Plus grand écart de temps entre le vainqueur et le dernier de l'étape :

Victoires par nation modifier

# Pays Victoires Dernière victoire
1.   Belgique 12 Jordi Meeus en 2023
2.   France 5 Jean-Patrick Nazon en 2003
  Italie 5 Daniele Bennati en 2007
  Allemagne 5 André Greipel en 2016
5.   Royaume-Uni 4 Mark Cavendish en 2012
  Pays-Bas 4 Dylan Groenewegen en 2017
7.   Australie 3 Caleb Ewan en 2019
8.   États-Unis 2 Greg LeMond en 1989
  Ouzbékistan 2 Djamolidine Abdoujaparov en 1995
  Norvège 2 Alexander Kristoff en 2018
11.   Suisse 1 Gilbert Glaus en 1983
URSS 1 Dimitri Konyshev en 1991
  République tchèque 1 Ján Svorada en 2001
  Kazakhstan 1 Alexandre Vinokourov en 2005
  Irlande 1 Sam Bennett en 2020

Nombres de coureurs vainqueurs par nation modifier

  • La Belgique est la nation la plus titrée : 12 victoires offertes par douze coureurs différents
  • France : 5 victoires et 4 coureurs
  • Italie : 5 victoires, 5 coureurs
  • Allemagne : 5 victoires, 3 coureurs
  • Royaume-Uni : 4 victoires pour le seul et même coureur
  • Pays-Bas : 4 victoires, 4 coureurs
  • Australie : 3 victoires, 2 coureurs
  • États-Unis : 2 victoires, 2 coureurs
  • Ouzbékistan : 2 victoires pour le seul et même coureur
  • Norvège : 2 victoires, 2 coureurs

Victoires consécutives modifier

  • Le Royaume-Uni et l'Allemagne ont remporté 4 victoires consécutives chacun (respectivement de 2009 à 2012 et de 2013 à 2016).
  • La Belgique a 3 victoires consécutives (de 2021 à 2023).
  • La Belgique a également eu 2 victoires consécutives, en 1980 et 1981 puis en 1984 et 1985, tout comme l'Italie en 1996 et 1997.

Première victoire modifier

15 pays ont vu au moins un de leurs coureurs remporter l'étape.

  • La Belgique a eu sa première victoire en 1975,
  • les Pays-Bas en 1976,
  • la France en 1977,
  • la Suisse en 1983,
  • l'Italie en 1986,
  • les États-Unis en 1987,
  • l'URSS en 1991,
  • l'Allemagne en 1992,
  • l'Ouzbékistan en 1993,
  • l'Australie en 1999,
  • la République tchèque en 2001,
  • le Kazakhstan en 2005,
  • la Norvège en 2006,
  • le Royaume-Uni Uni en 2009,
  • l'Irlande en 2020.

Victoires individuelles modifier

# Coureurs Victoires Pays
1. Mark Cavendish 4   Royaume-Uni
2. Bernard Hinault 2   France
Djamolidine Abdoujaparov 2   Ouzbékistan
Robbie McEwen 2   Australie
Marcel Kittel 2   Allemagne
André Greipel 2   Allemagne
  • Sur les 49 éditions, 41 coureurs ont remporté au moins une fois l'étape.

Victoires consécutives et records modifier

  • En 2010, Le Britannique Mark Cavendish est le premier coureur à gagner deux fois d'affilée sur les Champs-Élysées. En 2011, lors de son troisième triomphe, il devient le cinquième coureur à la fois porteur du maillot vert et gagnant de l'étape. En 2012, il remporte sa quatrième victoire consécutive sur cette dernière étape, accentuant ainsi son record.

Les coureurs allemands Marcel Kittel et André Greipel ont remporté l'étape deux fois d'affilée (2013 et 2014 ; 2015 et 2016)

Âge des vainqueurs modifier

Références modifier

  1. Supplément L'Équipe no 1410, 25 juillet 2009. Confirmé par Raphaël Géminiani lors de l'émission des Grosses Têtes du 14 juin 2010.
  2. « VIDEO. Les coureurs du Tour de France arrivent sur les Champs-Elysées », sur Franceinfo, (consulté le )
  3. Règlement officiel de l'épreuve (article 20 paragraphe B)
  4. Le cas s'étant produit au Parc des Princes lors du premier Tour d'après guerre en 1947, avec une longue dernière étape en ligne. Un scénario similaire (ultime contre-la-montre) mais néanmoins plus prévisible avait aussi eu lieu en 1968.
  5. « Tour de France : à quoi sert la dernière étape ? », sur Le Point, (consulté le )
  6. « Le jour qui ne sert à rien », sur lejdd.fr, (consulté le )
  7. P. Louis, « Tour de France : Dernière étape. Vinokourov roi des Champs », sur ladepeche.fr, .

Liens externes modifier

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