Étang de Signolles et étang de Champroy

Étang de Signolles et étang de Champroy
Image illustrative de l’article Étang de Signolles et étang de Champroy
L'étang de Champroy vu depuis sa rive sud-ouest.

Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Villes principales Ajain
Coordonnées 46° 12′ 50″ nord, 2° 00′ 04″ est
Superficie approximative 0,37 km2
Relief vallée
Faune remarquable Loutre d'Europe,
Martin-pêcheur d'Europe,
Milan noir,
Milan royal
Flore remarquable Linaigrette à feuilles étroites,
Potentille des marais
Communes 1
Classement ZNIEFF de type 1
Géolocalisation sur la carte : Creuse
(Voir situation sur carte : Creuse)
Étang de Signolles et étang de Champroy
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Étang de Signolles et étang de Champroy
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Étang de Signolles et étang de Champroy

Le site « Étang de Signolles et étang de Champroy », ou « Étang des Signolles et étang de Champroy », est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) française du département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Situation modifier

Dans la moitié nord du département de la Creuse, le site « Étang de Signolles et étang de Champroy »[1],[2] s'étend sur 37,49 hectares, sur le seul territoire de la commune d'Ajain.

La zone est située au nord et au nord-est du bourg d'Ajain, de 455 à 465 mètres d'altitude, le long du cours d'un affluent de rive gauche du ruisseau des Mazeaux[3]. Elle est composée de deux étangs séparés par une zone humide, à l'est de la route départementale (RD) 3[1]. Situé en amont, à l'est, l'étang de Champroy est le plus petit (environ huit hectares et demi) et l'étang de Signolles, à l'ouest, en aval, distant d'environ 110 mètres, atteint les dix hectares.

Description modifier

Le site « Étang de Signolles et étang de Champroy » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) — un espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable — de type 1[1], c'est-à-dire qu'elle est de superficie réduite, avec des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qu'elle abrite au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d'intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.

Des recensements y ont été effectués aux niveaux faunistique et floristique, notamment entre 1986 et 2010[1].

Habitats modifier

Trois habitats déterminants sont présents sur le site[1] :

Cinq autres — non déterminants — en font également partie[1]  :

En périphérie de la ZNIEFF se trouvent des bocages[1].

Faune modifier

Espèces animales déterminantes modifier

Huit espèces déterminantes d'animaux ont été répertoriées sur cette ZNIEFF depuis 1986 :

Autres espèces animales modifier

92 autres espèces animales y ont été recensées[1] :

Protection de la faune modifier

Parmi les mammifères, la Loutre d'Europe est protégée au titre de la directive habitats de l'Union européenne[1] ; elle est donc protégée sur l'ensemble du territoire français[4].

Trois espèces d'oiseaux de la ZNIEFF sont protégées au titre de la directive Oiseaux de l'Union européenne[1] : le Martin-pêcheur d'Europe , le Milan noir et le Milan royal ; elles sont donc protégées sur l'ensemble du territoire français[5], de même que 31 autres espèces : l'Autour des palombes, la Bergeronnette des ruisseaux, la Bergeronnette printanière, le Bouvreuil pivoine, le Bruant des roseaux, le Bruant jaune, la Buse variable, le Chardonneret élégant, le Coucou gris, l'Épervier d’Europe, la Fauvette à tête noire, la Fauvette des jardins, la Fauvette grisette, le Grèbe huppé, le Grimpereau des jardins, le Héron cendré, l'Hirondelle de rivage, l'Hirondelle rustique, l'Hypolaïs polyglotte, la Mésange charbonnière, le Pic Épeiche, le Pic vert, le Pinson des arbres, le Pipit des arbres, le Pouillot fitis, le Pouillot siffleur, le Pouillot véloce, le Rouge-gorge familier, la Sittelle torchepot, le Tarin des aulnes et le Troglodyte mignon.

Flore modifier

Espèces végétales déterminantes modifier

Deux espèces déterminantes de plantes phanérogames ont été répertoriées dans la ZNIEFF[1] en 1996 : la Linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum angustifolium) et la Potentille des marais (Comarum palustre).

Autres espèces végétales modifier

Outre les espèces végétales déterminantes déjà mentionnées, 106 autres espèces ont été recensées sur la ZNIEFF :

l'Achillée millefeuille (Achillea millefolium), l'Achillée sternutatoire (Achillea ptarmica), l'Ajonc nain (Ulex minor), l'Angélique sauvage (Angelica sylvestris), l'Aulne glutineux (Alnus glutinosa), la Baldingère faux-roseau (Phalaris arundinacea), la Berce commune (Heracleum sphondylium), le Bouleau verruqueux (Betula pendula), la Bourdaine (Frangula alnus), la Brunelle commune (Prunella vulgaris), la Bugle rampante (Ajuga reptans), la Canche cespiteuse (Deschampsia cespitosa), le Carum verticillé (Trocdaris verticillatum), la Centaurée jacée (Centaurea jacea), le Châtaignier commun (Castanea sativa), le Chêne pédonculé (Quercus robur), le Chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum), le Cirse bulbeux (Cirsium tuberosum)), le Cirse d'Angleterre (Cirsium dissectum), le Cirse des marais (Cirsium palustre), la Crételle des prés (Cynosurus cristatus), la Digitale pourpre (Digitalis purpurea), la Douce-amère (Solanum dulcamara), l'Écuelle d'eau (Hydrocotyle vulgaris), l'Épilobe vert foncé (Epilobium obscurum), la Flouve odorante (Anthoxanthum odoratum), le Flûteau fausse-renoncule (Baldellia ranunculoides), le Frêne élevé (Fraxinus excelsior), le Gaillet aquatique (Galium uliginosum), le Gaillet des marais (Galium palustre), le Gaillet gratteron (Galium aparine), le Genêt à balais (Cytisus scoparius), le Genêt d'Angleterre (Genista anglica), le Genêt des teinturiers (Genista tinctoria), la Germandrée scorodoine (Teucrium scorodonia), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis), la Grande ortie (Urtica dioica), la Houlque laineuse (Holcus lanatus), le Houx (Ilex aquifolium), l'Iris faux acore (Iris pseudacorus), la Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta), le Jonc à tépales aigus (Juncus acutiflorus), le Jonc aggloméré (Juncus conglomeratus), le Jonc épars (Juncus effusus), la Laîche étoilée (Carex echinata), la Laîche lisse (Carex laevigata), la Laîche millet (Carex panicea), la Laîche noire (Carex nigra), la Laîche paniculée (Carex paniculata), la Laîche vésiculeuse (Carex vesicaria), le Lierre grimpant (Hedera helix), la Linaire rampante (Linaria repens), le Lotier des marais (Lotus pedunculatus), la Luzule champêtre (Luzula campestris), le Lychnis fleur de coucou (Silene flos-cuculi), le Lycope d'Europe (Lycopus europaeus), la Lysimaque commune (Lysimachia vulgaris), la Marguerite commune (Leucanthemum vulgare), la Massette à larges feuilles (Typha latifolia), la Menthe des champs (Mentha arvensis), le Millepertuis à quatre ailes (Hypericum tetrapterum), le Millepertuis taché (Hypericum maculatum), le Millepertuis perforé (Hypericum perforatum), la Molinie bleue (Molinia caerulea), le Myosotis des marais (Myosotis scorpioides), le Nénuphar blanc (Nymphaea alba), le Nénuphar jaune (Nuphar lutea), le Noisetier (Corylus avellana), l'Orchis tacheté (Dactylorhiza maculata), l'Ortie royale (Galeopsis tetrahit), l'Oseille commune (Rumex acetosa), le Pâturin commun (Poa trivialis), le Petit rhinanthe (Rhinanthus minor), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata), le Populage des marais (Caltha palustris), la Potentille dressée (Potentilla erecta), la Reine-des-prés (Filipendula ulmaria), la Renoncule âcre (Ranunculus acris), la Renoncule aquatique (Ranunculus aquatilis), la Renoncule flammette (Ranunculus flammula), la Renoncule rampante (Ranunculus repens), la Renouée amphibie (Persicaria amphibia), la Salicaire commune (Lythrum salicaria), le Saule roux (Salix atrocinerea), le Scirpe aigu (Schoenoplectus acutus), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus), le Scirpe des marais (Eleocharis palustris), la Scorsonère des prés (Scorzonera humilis), la Scrofulaire noueuse (Scrophularia nodosa), la Scutellaire à casque (Scutellaria galericulata), le Serpolet (Thymus serpyllum), le Sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), la Stellaire des sources (Stellaria alsine), la Stellaire graminée (Stellaria graminea), la Succise des prés (Succisa pratensis), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), le Trèfle douteux (Trifolium dubium), le Trèfle jaunâtre (Trifolium ochroleucon), le Tremble (Populus tremula), la Valériane dioïque (Valeriana dioica), la Véronique en écus (Veronica scutellata) et la Vesce craque (Vicia cracca).

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Bien que le tableau liste 105 espèces de phanérogames, plusieurs d'entre elles sont des synonymes :
  2. Bien que le tableau des espèces liste cinq espèces de ptéridophytes, deux d'entre elles, Equisetum fluviatile et Equisetum limosum, sont synonymes et correspondent à la Prêle des eaux.

Références modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier