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Émilienne de Sère

chanteuse d'opérette et de café-concert française
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Émilienne de Sère
photographie parue dans "Le Mondain"
supplément du 30 mars 1895[1].
Biographie
Activités
Artiste lyrique, musicienneVoir et modifier les données sur Wikidata
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Émilienne de Sère est une chanteuse d'opérette et de café-concert française active de 1894 à 1904.

Biographie modifier

 
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Charles Lapierre : Émilienne de Sére, la Scala, affiche, v. 1900.

Émilienne de Sère débute aux Menus-Plaisirs dans la revue Que d'eau ! Que d'eau !. Elle passe ensuite sur diverses autres scènes et chante dans les salons parisiens. Elle entre au Théâtre-Moderne, d’où elle part pour Bucarest, où on lui offre un engagement avantageux. À son retour, elle reste éloignée du théâtre. Édouard Marchand l’engage pour la saison de Trouville, et la Scala en 1895[2],[3].

Elle chante au Casino de Paris en 1898[4] et crée le rôle de Thaïs dans la fantaisie-bouffe Othello chez Thaïs[5], aux Bouffes de Bordeaux la même année[6].

Elle chante à l'Alcazar de Bruxelles[note 1],[7] et au Salone Margherita (it) à Naples[8], en 1899[9] ; au théâtre Aumont (ru) à Moscou en 1900[10] ; à l'Alcazar de Marseille en 1901[11],[12] ; à Rome[13], à Naples[14], au Kursaal[15] ou Nouveau-Théâtre à Genève[16],[17], au Palace-Theatre à Londres en 1902, puis à Düsseldorf, Berlin et Vienne[18] et au Central-Théâtre à Leipzig en 1903[19].

Elle mène la revue Bruxelles ! tout le monde… monte, au Cirque Royal à Bruxelles pendant 3 mois en 1904[20],[21]. Elle chante au Palace-Theatre à Londres en 1904[22].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. ↑ Alcazar royal ou Fantaisies-Parisiennes

Références modifier

  1. ↑ « Le Mondain », sur Gallica, (consulté le )
  2. ↑ « Le Mondain », sur Gallica, (consulté le )
  3. ↑ « Le XIXe siècle », sur Gallica, (consulté le )
  4. ↑ « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  5. ↑ P. Berthelot et Claude Roland, Othello chez Thaïs : 1 acte (lire en ligne)
  6. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  7. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  8. ↑ (it) A. Pesce et M. Stazio, La canzone napoletana. Tra memoria e innovazione, CNR. Istituto di Studi sulle Società del Mediterraneo, , 472 p. (ISBN 978-88-909500-0-1, lire en ligne)
  9. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  10. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  11. ↑ « Littoral-mondain », sur Gallica, (consulté le )
  12. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  13. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  14. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  15. ↑ « Kursaal de Genève, Genève GE — Theaterlexikon », sur tls.theaterwissenschaft.ch (consulté le )
  16. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  17. ↑ « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  18. ↑ « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  19. ↑ « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  20. ↑ « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  21. ↑ « La Lanterne », sur Gallica, (consulté le )
  22. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )

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