Emile de Bray
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Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
BrestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Officier de marine, explorateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Achille Hector Camille Debray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Émile Frédéric de Bray (né le à Paris - décédé le à Brest) était un officier de la marine française et explorateur de l’Arctique à la recherche de l’expédition de Sir John Franklin.

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Emile de Bray est né le au numéro 37 de la rue des Martyrs dans le 9e arrondissement de Paris (Seine). Il est l’ainé des trois enfants d’Achille Hector Camille de Bray, peintre paysagiste et de Théophile Marie Louise Borrel.

Carrière modifier

En 1844, il passa à Paris les épreuves du concours d’admission à l’école navale. Reçu, il s’embarqua à Brest le [1] sur le vaisseau-école Le Borda.

Émile de Bray était un élève turbulent et dont les résultats étaient extrêmement irréguliers : médiocres dans les sciences exactes (à l’exception de la navigation) et dans les disciplines pratiques, en progrès constant en anglais, brillant dans les disciplines littéraires et géographiques, éblouissant en dessin[2]. La seconde année à l’école sera meilleure bien que médiocre néanmoins[3].

Les appréciations du commandant de l’école, le capitaine de vaisseau Le Predour, à son égard étaient assez peu flatteuses :

« 21 janvier 1845 : La conduite de cet élève n’est pas aussi satisfaisante qu’il serait à désirer ; il ne travaille pas et il est d’une faiblesse extrême dans la plupart de ses cours . Bonne santé. »

« 15 janvier 1846 : La conduite de cet élève n’est pas mauvaise ; mais il ne travaille pas et il est d’une faiblesse extrême dans la plupart de ses cours. »

« 15 avril 1846 : La conduite de cet élève n’est pas bonne et son travail n’est pas assez soutenu. Bonne santé[4]. »

Le , il est promu aspirant et s'embarque pour sa première affectation sur la corvette La Galathée pour une campagne de près de trois ans dans l’océan Pacifique. En , le capitaine de vaisseau Fournier, commandant La Galathée a le commentaire suivant :

« Très fortement constitué. Bon garçon. Deviendra marin, mais la paresse l’empêchera probablement de devenir bon observateur. Un peu négligé dans sa tenue[5] »

De à , Émile de Bray fut détaché sur le navire stationnaire local, la goélette La Papeete sur laquelle il s’exerça les fonctions d’officier en second[6].

Le l’aspirant Émile de Bray reçut le grade d’aspirant de première classe.

Entre le et le , il fut affecté pour de courtes durées sur différents bâtiments : le brick Le Fabert, le vaisseau Le Valmy, les frégates La Pandore et La Capricieuse, l’aviso à vapeur Le Dauphin et l’aviso Le Scamandre. Le , il fut de nouveau affecté sur Le Valmy, vaisseau de 120 canons où il fit preuve de courage lors d’un incendie qu’il contribua à juguler. Cet acte lui valut une citation à l’ordre du jour de l’armée navale.

Le il fut promu enseigne de vaisseau[7].

Expédition polaire (avril 1852 à octobre 1854)[8] modifier

L’objectif était de retrouver Sir John Franklin et son expédition sur les navires l’Erebus et le Terror. Le l’enseigne de vaisseau Émile de Bray écrivit au ministre français de la marine pour lui demander de se joindre à l’expédition. Après des discussions diplomatiques, l’ambassadeur français en Angleterre reçut l’accord de l’amirauté britannique le [9].

L’expédition anglaise fut commandée par Sir Edward Belcher et composée de cinq navires[10] :

  • L’Assistance commandée par le commandant Sir Edward Belcher
  • La Resolute (Résolue), commandée par le capitaine Henry Kellett. Émile de Bray sera affecté sur ce bâtiment.
  • Le Pionneer (Pionnier), commandé par le capitaine Osborn
  • L’Intrepid (Intrépide), commandé par le capitaine McClintock
  • Le North Star (Étoile du Nord), commandé par le capitaine Pullen

L’État major de la Resolute était composé de[11] :

  • Capitaine Henry Kellett
  • Lieutenant George Frederick Mecham
  • Lieutenant Bedford C. T. Pim
  • Lieutenant Richard Vesey Hamilton
  • Maître George Frederick M’Dougall
  • Chirurgien William T. Domville
  • Enseigne Richard Roche
  • Enseigne George S. Nares

L’équipage au total comprenait 61 hommes.

La Resolute quitta Londres le et hiverna dans l’île de Dealy.

Au cours de son séjour dans le grand nord, de Bray commanda plusieurs expéditions en traîneau :

  • Le , il partit en traineau (dénommée la Marie)[12] avec pour objectif d’installer un dépôt dans les environs du cap Providence, dans l’île de Melville ce qu’il fait le [13] avant de retourner à bord de la Resolute le 08 [14].
  • Le , il part en traineau (dénommée Le Héros) avec pour objectif d’accompagner le capitaine McClintock pour l’exploration de la côté Nord Ouest de l’île Melville[15].

L’expédition subit finalement deux hivernages. La Resolute restant prisonnière des glaces il fut décidé d’abandonner le navire.

Le , Émile de Bray quitta la Resolute, se dirigeant vers le cap Cockburn afin d’embarquer sur le North Star qui hivernait près de l’ile Beechey[16],[17]. Le il arrivait à Assistance Harbour puis le 22 au cap Notham. Il fit alors route vers l’île Beechey le avant d’atteindre le North Star le [18].

Émile de Bray embarqua ensuite sur le Phoenix qui arriva à Londres le 02 .

À son arrivée en France, Émile de Bray fut nommé chevalier de la légion d’honneur le par le ministre français de la marine, Théodore Ducos[19],[20].

À la suite de cette nomination, il fut reçu en audience privée par Napoléon III.

Émile de Bray fut un officier apprécié par ses collègues comme le montrent les lettres suivantes :

« A bord de H.M.S. Phoenix[21]

Au large de Cork

28 septembre 1854

Mon cher DeBray,

J'ai déjà exprimé à Sir Edward BeIcher, commandant l'expédition arctique, mon opinion sur votre conduite pendant que vous serviez sous mon commandement à bord du Navire de Sa Majesté Britannique la Résolue. Mais je ne veux pas que vous me quittiez sans vous avoir exprimé, à titre personnel, mon admiration pour la diligence et le zèle avec lesquels vous avez accompli les missions les plus diverses, ainsi que pour votre compétence dans leur exécution. Vous avez, Monsieur De Bray, fait honneur au Corps distingué auquel vous appartenez. Arrivant parmi nous en parfait inconnu et ne parlant pas notre langue avec aisance, vous avez su vous adapter si bien à nos habitudes, à nos devoirs, à nos distractions et à notre formation, que vous avez gagné l'estime et le respect de tout le monde à bord et de nul autre plus que de celui qui se dit votre ami bien sincèrement, »

— Henry Kellett, Capitaine

« En attente à l'Amirauté[22]

30 septembre 1854

Monsieur,

Après avoir appelé l'attention des Lords Commissaires de l'Amirauté sur les noms de plusieurs officiers appartenant à la Marine de Sa Majesté, j'ai l'infinie satisfaction de pouvoir parler dans les termes les plus élogieux de la conduite de M. Émile de Bray pendant qu'il servait sous le commandement plus immédiat de mon vaillant adjoint, le capitaine Henry Kellett, commandant le Navire de Sa Majesté Britannique la Résolue. Le capitaine Kellett a déjà adressé une lettre personnelle à M. de Bray l'assurant que sa conduite fait un très grand honneur au Corps dont il est un si noble représentant. Comme Bellot de si regrettée mémoire, M. de Bray a su gagner la plus cordiale sympathie de tous ceux qui ont eu le plaisir de le connaître. J'espère sincèrement que les sentiments qu'il nous a inspirés seront portés à la connaissance de son Gouvernement et que son mérite lui vaudra la récompense dont il est si digne.

J'ai l'honneur, etc.

Au Secrétaire de l'Amirauté »

Fin de carrière modifier

Entre le 1er février et le , Émile de Bray fut mis en corvée auprès du dépôt des Cartes et des Plans.

Du au 1er décembre, il s’embarqua en tant que second sur la canonnière à vapeur La Poudre en partance pour la Baltique[23]. Il participa alors à la guerre de Crimée, ce qui lui valut la « Baltic Medal », décoration d’origine britannique[19]. Entretemps, le , il fut promu au grade de lieutenant de vaisseau.

Il se maria à Pont l’Abbé le à Laetitia, fille de Hyacinthe Marie-Allain Le Bleis, négociant et propriétaire des grands moulins à marée situés sur le pont. Ils eurent six enfants dont deux sont morts en bas âge.

Le , il prit les fonctions de capitaine de compagnie de recrutement du dépôt des équipages de Brest. En 1857, il reçut au nom de la reine Victoria la décoration des expéditions arctiques, seul Français vivant à l’obtenir, le deuxième fut, à titre posthume, le lieutenant de vaisseau Joseph-René Bellot, mort noyé le dans le canal de Wellington lors de l’expédition du capitaine William Kennedy à bord du navire Prince-Albert.

Le , il quitta ses fonctions pour s’embarquer sur l’aviso à roues Le Gassendi[24]. Sur ce navire, sa mission était de rallier Saint-Pierre et Miquelon et de remplir les fonctions de bâtiment amiral de la petite division navale traditionnellement chargée d’apporter assistance et protection aux très nombreux morutiers français pratiquant la pêche sur les bancs de Terre-Neuve[25].

Après une permission de six mois en France, il retourna avec sa femme à Saint-Pierre et Miquelon où il débarqua le . Le 1er mai, il rallia une goélette à voile dénommée La Gentille.

Le , Émile de Bray quittait la goélette et s’embarquait dès le lendemain sur le transport militaire La Perdrix qui le déposa à Brest le suivant[26].

C’est à ce moment-là que commencèrent ses problèmes de santé puisqu’après sa permission de 3 mois, il demanda un prolongement de congé étayé par un certificat médical attestant qu’il souffrait d’une affection rhumatismale vague imputable à ses dernières campagnes dans les régions septentrionales et parcourant successivement les genoux, les épaules, le thorax[27].

Le il s'embarqua sur son nouveau bâtiment le vaisseau mixte de 3e rang Le Breslaw, commandé par le capitaine de frégate Geoffroy[26]. Il quitta ce navire le . L'appréciation de son supérieur, le capitaine de vaisseau Robin était élogieuse :

« Bonne aptitude à toutes les branches du métier. S'occupe de dessin, de photographie, parle l'anglais. Bon officier; s'acquitte très consciencieusement de ses devoirs. Je suis très satisfait de ses services[28]. »

Durant on séjour sur Le Breslaw, Émile de Bray fut de nouveau victime d'un accident de santé, plus grave que le précédent[28]. Cet incident fut l'objet d'un certificat médical établi par le chirurgien major du Breslaw et joint à son dossier personnel. La conclusion était la suivante :

« … le séjour des pays chauds est spécialement incompatible avec la santé de M. de Bray[29]. »

Du au , il fut affecté sur L'Inflexible où il reçut le poste de capitaine de la 4e compagnie des mousses[30].

À partir d' et pendant dix mois, il exerça les fonctions de sous-aide major à Brest sous les ordres du major général, le contre-amiral Méquet.

Le , le lieutenant de vaisseau de Bray était nommé commandant du Cher, aviso-transport flambant neuf de 1 700 tonnes et 64 mètres de long, navire qu'il rejoignit le [31]. Son objectif était de porter assistance aux pécheurs français sur les côtes islandaises.

En 1865, un explorateur français, Gustave Lambert, proposa à Emile de Bray de participer à une expédition au pôle nord en passant par le détroit de Bering. Émile de Bray devait être le commandant du bâtiment qui serait armé pour cette expédition[32]. Malheureusement, conscient de son état de santé ainsi que ses responsabilités vis-à-vis de sa famille, Émile de Bray déclina l'offre.

L'année suivante, le Cher reçut l'ordre d'appareiller pour Vera Cruz afin de participer au rapatriement des derniers éléments du corps expéditionnaire français au Mexique. Émile de Bray malgré lui, dut quitter le commandement du navire à cause de ses problèmes de santé[33].

Au printemps de 1869, il fut désigné pour remplir un poste de lieutenant de vaisseau vacant à bord de L'Aigle, yacht de Napoléon III mais promu capitaine de frégate le , il dut quitter ce poste subalterne pour regagner Brest[34].

Le 7 aout 1870, le capitaine de frégate de Bray reçut l'ordre de prendre le commandement du 3e bataillon de marins (680 officiers, officiers mariniers et hommes de rang) et de gagner Paris dans les plus brefs délais[35] où il fut affecté à la batterie de Saint-Ouen[36].

Le , il exécuta une préparation d'artillerie sur Épinay puis engagea la batterie prussienne installée à Orgemont. Le , il fit canonner les positions ennemies d'Orgemont et d'Épinay sans se soucier de dévoiler sa propre position, pourtant dangereusement vulnérable[37].

Pour ces faits d’armes, il fut élevé au grade d'Officier de la Légion d’Honneur le .

De retour à Brest le il reprit ses fonctions d'aide de camp du préfet maritime qu'il exerça jusqu'au .

Le il rallia Toulon pour sa dernière affectation sur un navire, la corvette cuirassée Armide[36] pour revenir à Brest le .

Le , il demanda sa mise à la retraite anticipée[38]. Il meurt le à Brest.

Émile de Bray est enterré au cimetière de la commune de Pont-l'Abbé (Finistère) (Carré 6, tombe 39).

Hommages modifier

  • Il est peut-être une connaissance de Jules Verne qui s’inspire de son expérience pour écrire son roman Aventures du capitaine Hatteras (Les Anglais au pôle Nord  — Le désert de glace) et le mentionne au chapitre XV de la deuxième partie[39] puis au chapitre XIX[40]
  • Un cap porte son nom sur la côte nord ouest de l’île Melville.

Notes et références modifier

  1. Mary Delahaye & Jean-François Le Mouël, De Bray Pole Nord, Journal de bord de l’enseigne de vaisseau Émile de Bray 1852-54, Éditions de la Dyle, 1998 (ISBN 978-9080112483), page 44
  2. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 92
  3. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 93
  4. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, pages 91 & 92
  5. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 95
  6. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 94
  7. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 97
  8. Mary Delahaye & Jean-François Le Mouël, De Bray Pole Nord, Journal de bord de l’enseigne de vaisseau Émile de Bray 1852-54, Éditions de la Dyle, 1998 (ISBN 978-9080112483)
  9. SHM. CC7-324-Liasse 4. Lettre de Granville, ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, adressée le 20 janvier 1852 au comte Walewski, ambassadeur de France à Londres
  10. Paul-Émile Victor, Les Explorations polaires, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 240
  11. Georges Frederick M’Dougall, The eventful voyage of H.M. discovery ship « Resolute » to the arctic regions, 1857, Longman, Brown, Green, Longmans & Roberts, 530 pages, page 4
  12. Mary Delahaye & Jean-François Le Mouël, De Bray Pole Nord, Journal de bord de l’enseigne de vaisseau Émile de Bray 1852-54, Éditions de la Dyle, 1998 (ISBN 978-9080112483), page 108
  13. Mary Delahaye & Jean-François Le Mouël, De Bray Pole Nord, Journal de bord de l’enseigne de vaisseau Émile de Bray 1852-54, Éditions de la Dyle, 1998 (ISBN 978-9080112483), page 112
  14. Mary Delahaye & Jean-François Le Mouël, De Bray Pole Nord, Journal de bord de l’enseigne de vaisseau Émile de Bray 1852-54, Éditions de la Dyle, 1998 (ISBN 978-9080112483), page 131
  15. Mary Delahaye & Jean-François Le Mouël, De Bray Pole Nord, Journal de bord de l’enseigne de vaisseau Émile de Bray 1852-54, Éditions de la Dyle, 1998 (ISBN 978-9080112483), page 164
  16. Jules Rouch,Le pôle Nord, histoire des voyages arctiques, Flammarion, 1923, page 38
  17. Mary Delahaye & Jean-François Le Mouël, De Bray Pole Nord, Journal de bord de l’enseigne de vaisseau Émile de Bray 1852-54, Éditions de la Dyle, 1998 (ISBN 978-9080112483), page 281
  18. Mary Delahaye & Jean-François Le Mouël, De Bray Pole Nord, Journal de bord de l’enseigne de vaisseau Émile de Bray 1852-54, Éditions de la Dyle, 1998 (ISBN 978-9080112483), page 282
  19. a et b Jakez Cornou,Emile de Bray, 1829-1879, explorateur polaire, Magazine Cap Caval, numéro 25, juillet 2000, page 31
  20. Archives nationales : http://www.culture.gouv.fr/LH/LH028/PG/FRDAFAN83_OL0354029v001.htm
  21. 28 septembre 1854. Traduction d'une lettre autographe adressée à Émile de Bray par le capitaine Henry Kellett, commandant la Resolue. (Original au SHM, CC7-324-liasse 5)
  22. 30 septembre 1854. Traduction d'une lettre adressée à l'Amirauté par Sir Edward Belcher, capitaine commandant l'expédition arctique. (Original au SHM, CC7-324-liasse 5)
  23. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 112
  24. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 115
  25. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 116
  26. a et b Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 122
  27. marine CC7 324, n°16 bis
  28. a et b Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 125
  29. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 126
  30. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 127
  31. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 128 & 129
  32. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 128
  33. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 133
  34. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 135
  35. Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 138
  36. a et b Philippe Henrat, Une campagne dans les régions arctiques : journal de l'enseigne de vaisseau Émile Frédéric de Bray à bord de la frégate HMS Resolute (1852-1854), Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Brest (mémoire de maîtrise d'histoire), 8 janvier 1981, 3 volumes, page 141
  37. Vice Amiral Camille Adalbert Marie Clément Baron de La Roncière le Noury, La marine au siège de paris », Henri Plon, 2e édition, 1872, Paris, pages 360
  38. Jakez Cornou,Emile de Bray, 1829-1879, explorateur polaire, Magazine Cap Caval, numéro 25, juillet 2000, page 33
  39. « Le lieutenant était suivi d’un détachement de marins du Herald, parmi lesquels se trouvait un enseigne de vaisseau français, M. de Bray, qui servait comme volontaire dans l’état-major du capitaine Kellet. Vous ne mettez pas en doute cette rencontre de nos compatriotes ! »
  40. Si Jules Verne emprunte bien des éléments au Journal de De Bray, rien ne permet d'affirmer que les deux hommes entretenaient des liens d'amitié contrairement à ce qui est régulièrement écrit par des biographes de Verne (voir à ce sujet Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 1 : A-E, éditions Paganel, 2019, p. 136-137)

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