Émile Félix Fleury

général et diplomate français
Émile Félix Fleury
Portrait de S.E. le Général Fleury, grand écuyer, Édouard Louis Dubufe, 1868, Musée national du château de Compiègne
Fonctions
Ambassadeur
Grand écuyer de France
Sénateur du Second Empire
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Fleury (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Enfants
Maurice Fleury (d)
Adrien Fleury (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Conflit
Grade
Distinction
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

Émile Félix Fleury, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un général et diplomate français.

Biographie modifier

Jeune, il dissipe toute la fortune familiale, s'exile à Londres où il rencontre Persigny et Louis-Napoléon Bonaparte.

Fleury rejoint en 1837 le corps de Spahis en Algérie, où il se distingue. Il est rapidement nommé lieutenant (1840), puis capitaine (1844). De retour en France en juillet 1848 après sa nomination comme chef d'escadrons, il rejoint avec enthousiasme les rangs du parti bonapartiste et la cause de Louis-Napoléon Bonaparte.

En 1851, Fleury prend part à l'expédition en Kabylie. Il est parmi les proches du futur empereur dans les préparatifs et l'exécution du coup d'État du 2 décembre 1851 (il est blessé à la tête dans les événements qui suivent).

 
Au camp de Châlons en 1857 par Gustave Le Gray.
 
Photographié par Eugène Disdéri Date indéterminée.

Promu colonel au rétablissement de l'Empire, aide de camp de Napoléon III, premier écuyer, général de brigade en 1859, puis grand écuyer de la Couronne en 1862 puis général de division le 13 août 1863[2], il est nommé au Sénat par décret impérial en 1865.

Il est chargé de missions diplomatiques, notamment à la Cour du roi d'Italie Victor-Emmanuel II. En 1869, il est nommé ambassadeur à Saint-Pétersbourg.

Dès la défaite française à la guerre franco-allemande de 1870 et la chute de l'Empire, il abandonne ses fonctions et s'exile en Suisse avec sa famille. Il abandonne alors toute fonction publique. Il meurt le à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division).

Il avait été fait grand officier de la Légion d'honneur le [3].

Famille modifier

Le général comte Émile Fleury laisse trois fils : Maurice (1856-1921), comte Fleury, chroniqueur mondain au Gaulois (sous les noms de plume de Boisfleury ou de Valfleury[4]), Adrien (1857-1925), colonel et vicomte Fleury, et Émile (1864-1947), baron Fleury.

Sources modifier

Notes et références modifier

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Le Voleur nr. 1435, p. 1
  3. « Cote LH/983/49 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. Odette Carasso, Arthur Meyer, Directeur du Gaulois, Éditions Imago, 2003 (ISBN 9782849525241), 256 p., lire en ligne.

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