Élincourt-Sainte-Marguerite

commune française du département de l'Oise
(Redirigé depuis Élincourt (Oise))

Élincourt-Sainte-Marguerite
Élincourt-Sainte-Marguerite
Église Notre-Dame et Sainte-Marguerite
Blason de Élincourt-Sainte-Marguerite
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Annie Menard
2020-2026
Code postal 60157
Code commune 60206
Démographie
Gentilé Élincourtois, Élincourtoises
Population
municipale
898 hab. (2021 en augmentation de 1,93 % par rapport à 2015)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 35″ nord, 2° 49′ 08″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 182 m
Superficie 10,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Élincourt-Sainte-Marguerite
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Élincourt-Sainte-Marguerite
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Élincourt-Sainte-Marguerite
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Élincourt-Sainte-Marguerite
Liens
Site web https://www.elincourtsaintemarguerite.fr/

Élincourt-Sainte-Marguerite est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Élincourtois et les Élincourtoises.

Géographie modifier

Entourée par les communes de Marest-sur-Matz, Mareuil-la-Motte et Vandélicourt, Élincourt-Sainte-Marguerite est située à 12 km au nord-ouest de Compiègne, la plus grande ville des environs, à 55 km au nord-est de Beauvais, 55 km au sud-est d'Amiens, 24 km au sud-est de Montdidier et 15 km au sud-ouest de Noyon.

Elincourt-Sainte-Margueritte, desservie par plusieurs routes départementales, est aisément accessible depuis l'autoroute A1 et l'ancienne route nationale 32 (actuelle RD 1032). Le chemin de grande randonnée GR123 passe dans la commune.

Le village se situe à 80 mètres d'altitude.

Louis Graves indiquait en 1850 qu'Élincourt-Sainte-Catherine était une « Grande commune qui occupe le versant septentrional de la vallée du Mats, et qui est couronnée au nord par des coteaux garnis de bois. Le village est assis sur la déclivité dè ces coteaux, près de leur base; il est formé de six rues principales qui partent de la place, près de laquelle est l'église paroissiale : ces rues sont pavées. La rivière du Metz traverse la région inférieure de la commune, et le ruisseau du Roue descend des coteaux vers le lit de cette rivière : plusieurs vallons à bords escarpés divisent .l'ensemble du territoire[1] ».

Le site forestier départemental d’Elincourt-Sainte-Marguerite, d'une surface de 127 ha, a été classé espace naturel sensible[2].

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes d’Élincourt-Sainte-Marguerite
Mareuil-la-Motte Thiescourt Cannectancourt
Margny-sur-Matz  
Vandélicourt Marest-sur-Matz Chevincourt

Hydrographie modifier

Le Matz et le ruisseau du Rhosne sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.

Ils confluent dans la commune voisine de Marest-sur-Matz.

Le Matz, dont les bras passent en limite sud du territoire communal, est un sous-affluent de la Seine par l'Oise.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Élincourt-Sainte-Marguerite est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,5 %), terres arables (23,1 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), prairies (4,5 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement modifier

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 409, alors qu'il était de 399 en 2014 et de 378 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 85,3 % étaient des résidences principales, 10,2 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Élincourt-Sainte-Marguerite en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,2 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,2 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Élincourt-Sainte-Marguerite en 2019.
Typologie Élincourt-Sainte-Marguerite[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 85,3 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,2 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 4,5 7,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 664, 681 et 6303 du réseau interurbain de l'Oise[15].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Aquilinicurtis en 923, Aquilinicurt en 936[16], Elencurt en 1118, Aelicurt en 1206, Eslencourt vers 1517[17].

Il s'agit d'un type toponymique médiéval en -court au sens ancien de « cour de ferme, exploitation rurale » (calque du germanique -hof « cour, ferme »), précédé du nom de personne germanique Agilin[18], autrement noté Agilenus[19].

Remarque : Aquilinicurtis est une latinisation fallacieuse inspirée d'une forme hypothétique *Aiglincurt, *Eglincurt, *Aillincurt dans lequel l'élément *Aiglin-, *Eglin-, *Aillin- a été perçu comme un dérivé du mot aigle (anciennement eigle, egle et aille qui sont des formes médiévales du mot aigle). En effet, ce dernier est issu du latin aquila, dont le dérivé est précisément aquilinus « courbé en bec d'aigle », d'où la latinisation Aquilini- (aquilin est un emprunt savant au latin XVe siècle). L'anthroponyme germanique Agilin a régulièrement donné *Aiglin-, puis *Ail(l)in- (> Aeli[n]curt en 1206, amuïssement du [g] dans certains contextes phonétiques en langue d’oïl), d'où Élin-. En outre, les toponymes en -court sont presque exclusivement composés avec des anthroponymes germaniques.
Ni cette latinisation, ni l'étymologie populaire n'ont altéré le nom d'Élincourt, contrairement à ce qui s'observe dans Aiglemont (Ardennes).

Sainte-Marguerite fait référence à un prieuré clunisien fondé à la fin du XIe siècle à la suite d'une donation d'Hugues de Coudun[20],[21].

Bellinglise est une formation toponymique médiévale composée avec un autre nom de personne germanique, voir Bellinglise.

Histoire modifier

Élincourt a une origine ancienne : on a, en effet, découvert sur son territoire des instruments (1873, hache de pierre dans le jardin du sieur Devillers) et des sépultures au lieu-dit le Rosier datant de l’époque celtique (1842), ainsi que différents objets de la période gallo-romaine (des tuiles et un sarcophage) près du château de Bellinglise (1861) et en 1875, au lieu-dit le Jonquoy , un chapiteau de pierre parfaitement conservé, monument chrétien des premiers siècles[réf. nécessaire].

Élincourt est mentionnée pour la première fois dans une charte de 922, dans laquelle il est stipulé que le village, ainsi que la chapelle de Sainte-Marguerite « et autres religieux de Saint-Corneille de Compiègne, étaient dotés d’un presbytère et des revenus nécessaires aux frais du culte et aux besoins d’un prêtre qui le desservait. Le prieuré de Sainte-Marguerite, établissement social en 1119 et prieuré conventuel à partir de 1245, puis la maladrerie, créée à la suite des croisades (XIIIe siècle), dépendait de l’évêché diocésain et « rendit de grands services »[réf. nécessaire].

Louis Graves indique qu'il « y avait à Elincourt un prieuré de l'ordre de S. Benolt, dépendant du monastère de Lihons en Santerre , fondé vers 1245 par Raoul de Condun, soixante-troisième évêque de Soissons. Cet établissement, sous le titre de Sainte-Marguerite (Sancta Margarita de Elincuria), était conféré par l'abbé de Cluny, et était placé au-dessus du village, sur la montagne du côté de Mareuil. Il devait contenir douze moines qui acquirent avec le tems une grande aisance ; les fermes de Porte , de Reverie,. de Revenne, d'Attiche, d'Orval, leur furent successivement données, ainsi que les dîmes de Remy, Welles-Pérennes, Lécouvilton, Ressons, Margny-sur-Matz, Ecuvilly, la carrière de Ville, etc., etc., (...) L'église et les cloîtres, vendus, dans la révolution, ont été démolis (...)
On trouvait encore à Élincourt une Maison-Dieu ou hospice, et une maladrerie dont la chapelle fut dotée en 1207 par le comte de Saint-Pol, et à laquelle nommait l'évêque diocésain.
Le Château de Bellinglise, domaine moderne avec parc et étang, forme un écart au nord du 'chef-lieu, dans un vallon entre les montagnes d'Élincourt et de Jérémie[1].».

En 1850, la commune était propriétaire de son presbytère. On comptait dans le territoire communal une carrière, une cendrière, une tuilerie, un moulin à vent et deux moulins à eau. Une partie de la population tissait des tissus de conton[1].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Lassigny[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Thourotte

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité modifier

Élincourt-Sainte-Marguerite est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1799 1804 Pierre Margantin
'1747-1821)
  Notaire à Paris, propriétaire du château de Bellinglise
1804 1808 Antoine Génard
(1759-1824)
   
1808 1809 Antoine, vicomte de Héricourt
(1781-1856)
  Devient ultérieurement maire de Machemont puis de Lassigny
1809 1820 Pierre Margantin
(1747-1821)
  Notaire à Paris, propriétaire du château de Bellinglise
1820 1838 Jacques Nicolas Defrenois
(1764-1849)
  Garde des bois du château de Bellinglise
1840 1871 Alexandre Barrillon[24]
(1801-1871)
Centre droit Avocat, chef de bataillon de la Garde nationale
Député de l'Oise (1837 → 1839, 1842 → 1846, 1848 → 1851, 1865 → 1870)
Conseiller général de Lassigny (1833 → 1833)
Conseiller d'arrondissement (1833 →  ?)
Commissaire du gouvernement dans l'Oise (1848 → 1848)
Décédé en fonction
1871 1907 François-Ernest Dutilleul[25]
(1825-1907)
Centre-droit Inspecteur des finances, gendre d'Alexandre Barrillon
Ministre des Finances (1877 → 1877)
Président de la Banque de Paris et des Pays-Bas (1877 → 1894)
Grand-officier de la Légion d'honneur
Décédé en fonction
1907 1917 François Georges Augustin Collart-Dutilleul
(1841-1917)
  Frère du précédent
Conseiller référendaire à la Cour des Comptes
Mort en fonction
1919 1925 Eugène Gourlet
(1859-1944)
   
1925 1929 Bernard Louis Collart-Dutilleul[26]
(1870-1952)
  Fils de François Georges Augustin Collart-Dutilleul
Ancien élève de l'école militaire de Saint-Cyr, Capitaine de cavalerie
Chevalier de la Légion d’Honneur
1929 1933 Eugène Gourlet
(1859-1944)
   
1933 1935 Aimé Désiré Monchy
(1880-1946=
   
1935 1941 Raymond Hauroy
(1869-1948
   
1941 1945 Jacques Le Queré
(1872-1947)
   
1945 1959 Jacques Paul Charles Joseph Pierre Lefèbvre
(1911-1977)
  Croix de guerre 1939-1945
1959 1965 Jean Meaux   Marchand volailler
1965 1971 Jacques Paul Charles Joseph Pierre Lefèbvre
(1911-1977)
  Croix de guerre 1939-1945
1971 2001 Gaston Pohier
(1925-2015)
PS Retraité des postes, militant syndical
2001 2014 Jean-Claude Hourriez
(1948- )
PCF Retraité GDF, militant syndical
2014 mai 2020[27] Bruno Huygebaert LR Agent de police
mai 2020[28] En cours
(au 2 décembre 2021)
Annie Ménard
1954- )
DVG Greffière retraitée

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Marest-sur-Matz.dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

Les écoles d'Elincourt accueillent les classes de la toute petite section (TPS) au CP/CE1[29]. L'école maternelle date de 2020 et remplace d'anciens préfabriqués[30],[31].

Marché hebdomadaire modifier

Un marché hebdomadaire a lieu le lundi en fin d'après-midi[32].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 898 habitants[Note 3], en augmentation de 1,93 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
769792789774866873844817784
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
773794726690675661634633627
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
582562543421417393377426452
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
484512519632681763824907865
2021 - - - - - - - -
898--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 450 hommes pour 406 femmes, soit un taux de 52,57 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,5 
5,5 
75-89 ans
4,9 
16,7 
60-74 ans
16,2 
22,0 
45-59 ans
27,2 
20,4 
30-44 ans
20,2 
14,7 
15-29 ans
11,9 
20,8 
0-14 ans
19,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le château de Bellinglise.
  • Église Notre-Dame et Sainte-Marguerite :
    Cette église paroissiale classée au registre des monuments historiques en 1913 reprend partiellement la dédicace de l'ancienne église du prieuré bénédictin détruite lors de la Révolution française et qui abritant des reliques de Sainte Catherine. Cette église a survécu à la Première Guerre mondiale mais résulte d'une restructuration trop radicale achevée en 1876 dans un style néogothique qui a enlevé à l'aménagement intérieur toute authenticité.
    Son plan est constitué d'une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept, et un chœur formé d’une travée droite et d’une abside en hémicycle, dont certaines parties datent du XIIe siècle. Le croisillon et le bas-côté sud, ainsi que la façade du croisillon nord, résultent d’une reconstruction effectuée au XVIe siècle. Le clocher a été bâti en remplacement de celui qui s'était effondré en 1745 à la suite d'un incendie.
    L'église dispose d'un magnifique maître-autel en marbre du XVIIIe siècle et du mobilier liturgique (autels secondaires, chaire à prêcher, tribune) néo-gothique[38]
  • Château de Bellinglise
  • Moulin à vent Valois du XVIIIe siècle, au lieu-dit l’Écouvillon et qui surplombe la montagne du Paradis. Il a brûlé pendant la Première Guerre mondiale et il n'en reste que la tour. Acquis par la commune vers 2002, sa restauration est espérée avec l'aide de la Région des Hauts-de-France[39],
  • Monument aux morts
  • Un particulier a construit à partir de 2003 une maison imitant un édifice du Moyen Âge[40]
  • Base nature et randonnée d’Elincourt-Sainte-Marguerite[41].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Parti : au premier de gueules aux deux fasces d’argent, celle en pointe chargée de trois étoiles de sable, au second d’azur à l’épée d’argent garnie d’or, surmontée d’une couronne royale du même et accostée de deux fleurs de lys aussi d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Edouard Aubert, « Les reliquaires d'Élincourt », Bulletin de la Société historique de Compiègne, t. II,‎ , p. 347-354 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  • Albert Peyrecave, Elincourt-Sainte-Marguerite, notice historique et archéologique, réédition de l'ouvrage datant de la fin du XIXe siècle, Ed. le Livre d'histoire, 2006, 142 pages[42].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Autres sources modifier

  1. a b et c Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 116 p. (lire en ligne), p. 55-57, sur Google Livres.
  2. « Espaces naturels sensibles », sur Oise, Le département (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Élincourt-Sainte-Marguerite et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Transports en commun à Élincourt-Sainte-Marguerite », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 261b.
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