Élections sénatoriales de 2011 en Nouvelle-Calédonie

Élections sénatoriales de 2011 en Nouvelle-Calédonie
Type d’élection Élections sénatoriales
Postes à élire 2 sièges de sénateur
Pierre Frogier – R-UMP
Voix au 1er tour 230
45,91 %
Voix au 2e tour 240
47,90 %
Hilarion Vendégou – R-UMP
Voix au 1er tour 232
46,31 %
Voix au 2e tour 238
47,50 %
Charles Pidjot – UC
Voix au 1er tour 117
23,35 %
Voix au 2e tour 112
22,36 %
Victor Tutugoro – UPM
Voix au 1er tour 117
24,15 %
Voix au 2e tour 112
18,16 %
Adolphe Digoué – Palika
Voix au 1er tour 77
15,37 %
Voix au 2e tour 80
15,97 %
Philippe Dunoyer – CE
Voix au 1er tour 72
14,37 %
Voix au 2e tour 68
13,57 %
Gérard Poadja – CE
Voix au 1er tour 67
13,37 %
Voix au 2e tour 63
12,57 %
Sénateurs de Nouvelle-Calédonie
Sortant Élu
Simon Loueckhote
LMD
Pierre Frogier et Hilarion Vendégou
R-UMP et R-UMP

Les élections sénatoriales en Nouvelle-Calédonie ont lieu le dimanche [1]. Elles ont pour but d'élire les sénateurs représentant le département au Sénat pour un mandat de six années ; la Nouvelle-Calédonie n'étant pas un département d'outre-mer, elle est considérée comme un territoire avec des statuts spécifiques ce qui lui permet d'envoyer en France métropolitaine des députés et des sénateurs pour la représenter.

Contexte local modifier

Lors des élections sénatoriales du 23 septembre 2001 en Nouvelle-Calédonie, le sortant Simon Loueckhote est réélu sénateur pour un second mandat. Alors militant du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR, devenu en 2004 le Rassemblement-UMP) et membre du groupe du Rassemblement pour la République (RPR) puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il a quitté le Rassemblement-UMP en 2006 pour prendre la présidence du Rassemblement pour la Calédonie (RPC) de Jacques Lafleur avant de créer son propre parti, le Mouvement de la diversité (LMD), en 2008.

Depuis, tous les effectifs du collège électoral des grands électeurs ont été renouvelés, avec les élections législatives de 2007, les élections municipales de 2008 et les élections provinciales de 2009.

Sénateur sortant modifier

Le sénateur sortant (depuis 1992) est Simon Loueckhote (LMD) qui, non investi par le parti présidentiel, renonce le à briguer un troisième mandat.

Présentation des candidats modifier

Les nouveaux représentants sont élus pour une législature de 6 ans au suffrage universel indirect par les 524 grands électeurs du territoire. En Nouvelle-Calédonie, les sénateurs sont élus au scrutin majoritaire à deux tours. Compte tenu de l'évolution démographique de la population française, leur nombre change en 2011, passant d'1 à 2 sénateurs.

Le dépôt des candidatures s'est clos le à 18 heures. Dix candidats se sont présentés[2].

Rassemblement-UMP - UMP modifier

Le , la commission d'investiture de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) présente les candidats du parti majoritaire sur le plan national, tous deux issus du Rassemblement-UMP, qui confirme ce choix le suivant :

Les suppléantes sont[3] :

Le , L'Avenir ensemble annonce apporter son soutien à ces candidats.

Calédonie ensemble modifier

Le , lors d'un conseil politique réuni à Koné, Calédonie ensemble a désigné et présenté ses deux candidats aux élections sénatoriales[4] :

Les suppléantes sont[4] :

FLNKS (hors Palika) modifier

Le , le bureau politique élargi du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), sans toutefois le Parti de libération kanak (Palika) et donc limité aux trois autres composantes - l'Union calédonienne (UC), l'Union progressiste en Mélanésie (UPM) et le Rassemblement démocratique océanien (RDO) -, a désigné ses candidats :

Les suppléants sont :

Palika modifier

Le , veille de la tenue du bureau élargi du FLNKS, le Palika fait savoir qu'il ne compte pas participer à une candidature commune du front indépendantiste et ainsi faire cavalier seul. Cette situation est officiellement confirmée le , après l'échec d'ultimes négociations en vue d'une union. Le parti de Paul Néaoutyine ne présente toutefois qu'un seul candidat :

Le suppléant est :

Cap21 - Les Verts Pacifique modifier

Didier Baron, secrétaire général des Verts Pacifique depuis leur création en 1999 et responsable de Cap21 en Nouvelle-Calédonie depuis 2007, présente sa candidature le .

La suppléante est Sophie Chabaud (enseignante spécialisée).

Société civile modifier

Deux candidats issus de la société civile se sont présentés :

  • Philippe Rouvray, notaire à Païta (Province Sud),
  • Alain Lebreton, expert maritime, président de la ligue calédonienne de judo.

Résultats modifier

Résultats des élections de 2011[2]
Candidat et parti politique Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Hilarion Vendégou R-UMP 232 46,31 238 47,50
Pierre Frogier R-UMP 230 45,91 240 47,90
Victor Tutugoro UPM 121 24,15 91 18,16
Charles Pidjot UC 117 23,35 112 22,36
Adolphe Digoué Palika 77 15,37 80 15,97
Philippe Dunoyer CE 72 14,37 68 13,57
Gérard Poadja CE 67 13,37 63 12,57
Didier Baron Cap21 2 0,40
Philippe Rouvray DIV 1 0,20
Alain Lebreton DIV 1 0,20
Inscrits 524 100,00 524 100,00
Abstentions 3 0,57 5 0,95
Votants 521 99,43 519 99,05
Blancs et nuls 20 3,82 18 3,44
Exprimés 501 95,61 501 95,61

Notes et références modifier

  1. Texte du décret no 2011-530 du 17 mai 2011 portant convocation des collèges électoraux sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 17/07/2011.
  2. a et b Liste des candidats et résultats sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  3. (en) « / Rassemblement UMP », sur rpcr.nc via Wikiwix (consulté le ).
  4. a et b X. HEYRAUD, « Poadja et Dunoyer candidats aux sénatoriales », Les Nouvelles Calédoniennes, 22/08/2011

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier