Élections municipales de 2020 à Nantes

résultats électoraux des élections municipales françaises de 2020

Élections municipales françaises de 2020 à Nantes
et
Type d’élection Élection municipale
Corps électoral et résultats
Population 309 246
Inscrits 190 746
Votants au 1er tour 73 768
38,67 % en diminution 15,8
Votants au 2d tour 59 107
30,96 % en diminution 22,9
Johanna Rolland – PS
Voix au 1er tour 22 713
31,36 %
en diminution 3,2
Voix au 2e tour 34 107
59,67 %
Sièges obtenus 56 en augmentation 5
Laurence Garnier – LR
Voix au 1er tour 14 437
19,94 %
en diminution 4,2
Voix au 2e tour 15 781
27,61 %
Sièges obtenus 9 en diminution 5
Valérie Oppelt – LREM
Voix au 1er tour 9 418
13,00 %
Voix au 2e tour 7 267
12,71 %
Sièges obtenus 4
Julie Laernoes – EELV
Voix au 1er tour 14 181
19,58 %
en augmentation 5
Diagramme
Maire de Nantes
Sortante Élue
Johanna Rolland
PS
Johanna Rolland
PS

Le premier tour des élections municipales françaises de 2020 à Nantes a eu lieu le . Le second tour, initialement prévu le , a été reporté au [1] en raison de la pandémie de maladie à coronavirus. Le scrutin a pour but le renouvellement du conseil municipal et du conseil métropolitain de Nantes Métropole. Comme dans toutes les communes de 1 000 habitants et plus, les élections à Nantes sont municipales et intercommunales. Chaque bulletin de vote comporte deux listes : une liste de candidats aux seules élections municipales et une liste de ceux également candidats au conseil métropolitain[2].

Contexte modifier

69 sièges à pourvoir pour l'élection municipale (population légale au  : 309 346 habitants) et 48 sièges à pourvoir pour l'élection communautaire[3].

  • 65 sièges à pourvoir (population légale 2011 : 287 845 habitants)

Scrutins depuis 2014 modifier

Scrutins depuis 2014[4]
Parti Muni.
2014
Euro.
2014
Région.
2015
Présid.
2017
Euro.
2019
LO 1,16% 0,77% 1,06% 0,39% 0,61%
NPA 0,49% 0,77% 0,98%
LFI 5,04% 5,40% 25,47% 6,11%
EELV- 14,55% 17,68% 12,68% 26,50%
PS-G.s-PCF 34,51% 20,37% 40,58% 10,98% 16,22%
LREM-MoDem 2,10% 12,46% 30,83% 26,34%
LR 24,16% 16,77% 27,77% 20,25% 8,64%
RN 8,14% 10,09% 11,09% 7,12% 8,39%
UPR 0,40% 1,13% 0,84% 0,94%

Candidats déclarés modifier

  • Laurence Garnier (LR, 41 ans), 2e vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire[7].
  • Julie Laernoes (EELV, 37 ans), conseillère municipale, vice-présidente de Nantes métropole chargée de la Transition énergétique, du plan climat et de l’énergie depuis 2014, a été désignée tête de liste d'Europe Écologie - Les Verts le [8]. Le , Julie Laernoes présente comme soutien Christophe Jouin, un des fondateurs de l’Autre cantine (association qui distribue quotidiennement des repas aux réfugiés) et qui avait enfariné Johanna Rolland en [9]. Le , elle est rejointe par Florian Le Teuff, le président de l’association de supporteurs A la Nantaise[10]. La liste Nantes ensemble conduite par Julie Laernoes est soutenue également par Génération écologie et par le Parti animaliste.
  • Johanna Rolland (PS, 40 ans), maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole depuis 2014[11] a été investie comme tête de liste du Parti socialiste le [12]. Le , les militants nantais de Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon, ont voté à la quasi-unanimité leur soutien à la maire sortante[13]. En , elle reçoit le soutien du sénateur Ronan Dantec qui a quitté EELV[14], qui figure en 2e position sur sa liste, mais ne siégerait pas comme adjoint en cas de victoire, la loi sur le cumul des mandats le lui interdisant[15]. Le , Johanna Rolland est rejointe par le groupe de réflexion Trajectoires nantaises, qui a organisé le débat entre les candidates au Warehouse le et dont le porte-parole est Denis Talledec (directeur du collectif Culture Bar-bars[16] et ancien membre du Bureau fédéral du Parti socialiste[17]).
  • Valérie Oppelt (LREM, 45 ans), députée de la 2e circonscription de Loire-Atlantique[18]. Plusieurs candidats de La République en marche sollicitaient la nomination de sa commission nationale d'investiture : le binôme Hervé Grélard (conseiller municipal) et Emmanuelle Bouchaud (conseillère régionale), les députées Sophie Errante et Valérie Oppelt[19]. Sophie Errante a abandonné par la suite, avant la désignation[20]. Elle a été suivie du binôme Hervé Grélard et Emmanuelle Bouchaud, laissant Valérie Oppelt seule candidate[21]. Le , En marche valide l’investiture de Valérie Oppelt[22]. Le , Valérie Oppelt reçoit le soutien de Mounir Belhamiti, conseiller municipal écologiste dans la majorité et ancien député suppléant de François de Rugy[23].
  • Margot Medkour (Nantes en commun, 28 ans) spécialiste d'auto-organisation de collectifs[24],[25]. Fondé par Clément Barailla et Margot Medkour en et lancé le , Nantes en commun est une initiative citoyenne qui invite à mener des « enquêtes collectives » et « inclusives » sur Nantes présentées lors d'apéros hebdomadaires et devait décider en de sa participation aux municipales de 2020; à la gauche de la gauche, la France Insoumise s’y intéressait[26]. Il décide de présenter une liste le , et le même jour La France insoumise votait pour se « mettre au service de la démarche de Nantes en commun » en ne présentant pas de liste aux municipales[27]. Le , une cinquantaine de personnes a désigné Margot Medkour comme tête de liste, l’une des fondatrices et animatrices du mouvement ; elle avait lancé le Mouvement du en 2017 et a été candidate aux législatives de 2017 à Nantes-Orvault, où elle a obtenu 1,54 % des voix associée au Parti pirate[28].
  • Le , le NPA lançait sa campagne à la Maison des syndicats pour présenter une liste indépendante ayant déjà rassemblé une trentaine de colistiers sur les 69 nécessaires, et menée par Riwan Chami, 25 ans, étudiant en histoire et assistant d’éducation, afin de défendre leurs idées de rejet du système actuel, plus que pour gérer la ville[29].
  • L'UPR de François Asselineau a constitué une liste autour de Hugo Sonnier, électromécanicien de 30 ans s’étant déjà présenté aux élections législatives[30]. En décembre, il officialise sa liste complète à 95 %, Nantes en exemple ! , pour l’UPR qui revendique 750 adhérents en Loire-Atlantique et est favorable au Frexit[31]. Hugo Sonnier finalise sa liste début février, avec une moyenne d'âge de 37 ans[32].
  • Le Rassemblement national devait annoncer en le nom du candidat désigné par sa commission nationale d’investiture (CNI)[33]. Seul Benoist Rouaud, postule à l’investiture alors que le RN vise 10 % pour obtenir trois élus municipaux[34]. Néanmoins la CNI semble vouloir retarder son choix, reprochant à Benoist Rouaud son manque de notoriété locale[35]. Mi-décembre, le Rassemblement national n’avait toujours pas de tête de liste, une situation « un peu compliquée à vivre » selon la déléguée départementale, Éléonore Revel[36]. Cette dernière se voit désignée par le parti le [37].
  • Comme depuis 2001, Lutte ouvrière présente une liste baptisée « Faire entendre le camp des travailleurs » dont la tête de liste, Nicolas Bazille[38], cheminot de 44 ans, l'a présentée à la presse le 1er février avec Hélène Defrance, conseillère municipale en 2001[39].

Listes modifier

Candidatures du 1er tour[40]
Liste Partis Tête de liste Nuance Ordre
Nantes en exemple ! UPR Hugo Sonnier DIV 1
Anticapitalistes et révolutionnaires ! Nantes aux travailleuses et travailleurs NPA Riwan Chami EXG 2
Nantes en commun DVG, soutenu par LFI Margot Medkour DVG 3
Nantes ensemble EELV--PA Julie Laernoes VEC 4
Nantes en confiance PS-G.s-PCF-UDB Johanna Rolland UG 5
Faire entendre le camp des travailleurs LO Nicolas Bazille EXG 6
Le bon sens pour Nantes RN Éléonore Revel RN 7
Mieux vivre à Nantes LR Laurence Garnier UD 8
Nantes avec vous LREM--MoDem Valérie Oppelt UC 9

Partis ne présentant pas de liste modifier

  • Après avoir obtenu à Nantes 25 % des voix en 2017 mais seulement 6 % aux européennes de et après avoir perdu la moitié de ses militants, La France insoumise ne présente pas de liste aux municipales mais soutient Nantes en commun, un collectif écolo, décroissant et participatif[41]. Le mouvement, qui s'est doté de chefs de file, appelle d’autres partis de gauche à rejoindre Nantes en commun, comme EELV, et s'oppose à une alliance avec Johanna Rolland après le premier tour[42]. Ces discussions n'aboutissent pas et les négociations avec EELV sont rompues au mois de [43].
  • Après avoir obtenu 4,76 % aux élections européennes, les militants nantais de Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon, ont voté fin octobre leur possible présence sur une liste et leur soutien à Johanna Rolland ou Julie Laernoes[44]. Le , les militants locaux ont voté à la quasi-unanimité leur soutien à la maire sortante[45].
  • Les Patriotes ne présenteront pas de candidats après avoir obtenu 162 voix à Nantes aux élections européennes : les listes font 69 noms à Nantes alors que le mouvement de Florian Philippot compte 120 adhérents en Loire-Atlantique[46]. Après avoir tenté de rallier Hugo Sonnier (UPR) qui n'a pas donné suite, Alain Avello, conseiller régional passé du Front National aux Patriotes en 2017, apporte son soutien à Laurence Garnier (LR) qui s’en démarque[47].
  • Co-secrétaire du PCF 44 et adjoint au maire sortant, Aymeric Séassau négocie avec Johanna Rolland pour conserver cinq ou six élus ; partisan d’un rassemblement de la gauche hors France insoumise, comme Génération. s et la Gauche démocratique et sociale (GDS 44), il fustige le choix d'EELV qui présente sa propre liste[48]. Le , les communistes confirment leur ralliement[49].
  • Génération écologie, le mouvement écologiste fondé en 1990 par Brice Lalonde et présidé par Delphine Batho (ex-PS), doit investir un candidat, indique Elhadi Azzi, ancien conseiller municipal et co-secrétaire général du parti[50]. Fin novembre, le conseil exécutif de Génération écologie (qui a obtenu 2,15 % des suffrages à Nantes aux élections européennes de ) l'a désigné chef de file pour tenir des échanges avec les têtes de listes PS et EELV[51]. Le , Elhadi Azzi et Dominique Bourg apportent le soutien du parti et celui du collectif Urgence écologie à Julie Laernoes au Lieu unique, le seul rassemblement de ce type avec Paris[52].
  • Le MoDem soutient la candidature de Valérie Oppelt (LREM) à travers sa porte-parole nationale et députée de la 5e circonscription de Loire-Atlantique Sarah El Haïry, qui fera partie de la liste[53].

Campagne modifier

Premier tour modifier

Le , Julie Laernoes (candidate Europe Écologie les Verts à la mairie) lance sa campagne par une réunion publique au jardin des Fonderies de Nantes[54].

Le , Johanna Rolland (Parti socialiste, actuelle maire) a tenu un premier meeting de campagne aux salons Mauduit[55].

Le , quatre des cinq postulantes ont réagi publiquement à des points du programme municipal du micro-parti Trajectoires nantaises (fondé par Denis Talledec, un ancien membre du Bureau Fédéral du PS[17]), sur le sport, la culture, l'urbanisme et le transport, et la sécurité : Johanna Rolland (PS, sortante), Margot Medkour (Nantes en commun), Valérie Oppelt (LREM) et Laurence Garnier (LR) se sont exprimées devant près de 400 personnes au Warehouse au Hangar à bananes[56].

Le , Valérie Oppelt (députée, candidate En Marche) organise son premier meeting de campagne salle des floralies, ou elle présentera ses premiers colistiers, des soutiens, et propositions[57].

Le , Les cinq candidates ont répondu à l’invitation de l’association de supporteurs du FC Nantes A la nantaise pour se positionner sur cinq propositions concernant l’avenir du club et du stade de la Beaujoire après le fiasco du projet YelloPark[58].

Fin décembre, les discussions pour se rapprocher entre Julie Laernoes (Nantes Ensemble, soutenu par Europe Écologie Les Verts) et Margot Medkour (Nantes en commun, soutenue par La France insoumise), qui avaient constaté des convergences de fond, n'ont pas abouti, au regret de Nantes en commun qui souhaitait accéder à la mairie sans Johanna Rolland[59].

Le , Johanna Rolland présente sa liste[60].

Le , Laurence Garnier, candidate de la droite et du centre, tenait son premier meeting à la salle festive Nantes-Erdre, où elle a présenté sa liste, aux trois-quarts issus de la société civile et pour près d'un tiers de cadres ou de dirigeants d'entreprise[61].

Le , Les cinq candidates se sont retrouvées à l'Université de Nantes pour un débat sur l'environnement organisé par des étudiants de science politique. Le débat est interrompu après un quart d'heure par des fumigènes lancés par des individus refusés à l’entrée, puis reprend un peu après[62].

Le , un débat est prévu dans le grand hall du Mediacampus, réunissant les 6 têtes de listes face à des journalistes de Télénantes, Ouest-France et Presse-Océan[63].

Le , Nicolas Bazille, cheminot qui conduit la liste « Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs » anime une réunion à la Manu à 20 h 30[64].

Le , l’Espace Simone de Beauvoir organise à la Manufacture un débat sur l’égalité des sexes animé par sa présidente Joëlle Kérivin et par la journaliste Marine Forestier, avec les cinq candidates mais pas celle du Rassemblement national, Éléonore Revel[65].

Le de 16 h à 18 h, un débat sur la place des évènements festifs s'est tenu à Stereolux avec plusieurs candidates (J. Rolland, M. Medkour, J. Laernoes et L. Garnier). Il est organisé par des acteurs de la nuit et de la culture nantaise, dont Culture bar-bars, Prun', Big city life, Paco tyson, Sweatlodge, Scopitone. Il sera suivi de concerts, performances et DJ sets sous les nefs[66].

Le , un débat s'est tenu avec huit candidats, organisé par la plateforme citoyenne Make.org et Ouest-France, qui ont interrogé les nantais sur leurs priorités pour Nantes entre le et le : près de 20 000 personnes ont participé, ont formulé 1148 propositions en plusieurs thèmes : la sécurité, les transports, l’environnement, les commerces de proximité, la propreté; cinq citoyens ont été choisis pour les incarner[67].

Le , un débat axé sur les quartiers populaires avec cinq candidates (sans le RN) a été organisé à Bellevue par des colistiers du parti nantais, candidat en 2014, rassemblant 200 à 300 personnes, mais le débat a failli ne pas avoir lieu et a été clos prématurément : un organisateur regrettera le lendemain ses paroles maladroites[68].

Le , quatre candidates qui devaient tenir leur dernier meeting : Julie Laernoes (EELV) et Johanna Rolland (PS) le mardi 10, ainsi que Valérie Oppelt (LaREM) et Laurence Garnier (LR) le jeudi 12, ont décidé conjointement de les annuler en raison de la pandémie de Covid-19 ; alors que Riwan Chami (NPA) maintient le sien le jeudi 12 et que celui d'Eléonore Revel (RN) vendredi 13 est en suspens, que Margot Medkour (Nantes en commun) et Hugo Sonnier (UPR) ont tenu le leur le [69].

Le , France 3 Pays de la Loire diffuse un débat à partir de 21h05[70].

Alors que le stade 3 de l’épidémie de coronavirus avait été déclenchée la veille, le premier tour a lieu le dimanche , la participation étant réduite à 38,67% alors qu'elle était de 54,49% en 2014[71]. La maire sortante Johanna Rolland arrive en tête avec 31,4 % des suffrages exprimés, devant Laurence Garnier (LR) avec 19,9%, Julie Laernoës (EELV) avec 19,6 %, Valérie Oppelt (LaRem) avec 13 % qui peuvent se maintenir au second tour, et Margot Medkour (NeC) obtient 8,9 % ce qui lui laisse la possibilité de fusionner avec une liste qui se serait maintenue[72]. La maire sortante a appelé au rassemblement de la gauche et des écologistes, Laurence Garnier évoque la prime au sortant bénéficiant à Johanna Rolland, Julie Laernoes a proposé un large rassemblement à gauche et Valérie Oppelt a affirmé son souhait de porter son projet jusqu’au bout[73]. Le lendemain, Emmanuel Macron annonce le report du second tour initialement prévu le dimanche [74].

Second tour modifier

Le , Édouard Philippe annonce que le second tour devrait se tenir le [75]. Julie Laernoes [EELV, 19,58 % au premier tour] réitère sa proposition d'alliance avec Margot Medkour [Nantes en Commun LFI 8,95 %] et Johanna Rolland [PS 31,36 %][76].

Le , Valérie Oppelt propose une liste d’« union locale » à Rolland, Garnier et Laernoes face à la crise hors norme, « dans un esprit de concorde républicaine »[77]. Cette possibilité est réfutée par Laurence Garnier qui préférerait une alliance bilatérale, et par Julie Laernoes pour qui les projets ne sont pas compatibles[78]. Le , la candidate En Marche refuse les avances répétées de la candidate de droite[79].

Le dimanche , après avoir hésité à se tourner vers la liste de Nantes en commun, les militants écologistes ont choisi de fusionner avec celle de la maire sortante (PS), à 77% des voix[80].

Sondages modifier

Premier tour
Institut Date Échantillon Abstention LFI EELV PS-PCF-G.s LREM-MoDem-UDI LR RN Autres
Croupy[N 1] Laernoes Rolland Errante[N 1] Garnier Bouchet[N 1]
Ifop
pour le PS[N 1]
14- 703 9,7 % 6 % 23 % 33 % 14 % 15 % 8 % 1%
8 % 51 % 15 % 17 % 8 % 1%
Second tour
Institut Date Échantillon PS-PCF-G.s-EELV LREM-MoDem-UDI
Rolland Errante[N 1]
Ifop
pour le PS[N 1]
14- 703 68 % 32 %
N.B. :
  • en gras sur fond coloré : le candidat arrivé en tête du sondage.
  • en gras sur fond blanc : le candidat arrivé en deuxième position du sondage du premier tour.

Résultats modifier

Résultats des municipales de 2020 à Nantes[81]
 
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CMP
Johanna Rolland[a] PS - G.s - PCF - UDB - GDS 22 713 31,36 34 107 59,67 56 39
Nantes en confiance
Julie Laernoes EELV - - PA 14 181 19,58
Nantes ensemble
Laurence Garnier LR - UDI 14 437 19,93 15 781 27,61 9 6
Mieux vivre à Nantes
Valérie Oppelt LREM - - MoDem 9 418 13,00 7 267 12,71 4 3
Nantes avec vous
Margot Medkour DVG, soutenu par LFI 6 479 8,94 0 0
Nantes en commun
Éléonore Revel RN 3 448 4,76 0 0
Le bon sens pour Nantes
Hugo Sonnier UPR 664 0,91 0 0
Nantes en exemple !
Riwan Chami NPA 638 0,88 0 0
Anticapitalistes et révolutionnaires !
Nantes aux travailleuses et travailleurs
Nicolas Bazille LO 442 0,61 0 0
Faire entendre le camp des travailleurs
Votes exprimés 72 420 98,17 57 155 96,70
Votes blancs 402 0,54 1 277 0,67
Votes nuls 946 1,28 675 0,35
Total 73 768 100 59 107 100 69 48
Abstention 116 978 61,33 131 792 69,04
Inscrits / participation 190 746 38,67 190 899 30,96

Assemblée municipale élue modifier

 
Maire de Nantes
Johanna Rolland (PS)
Parti Sigle Élus Groupe
Majorité (56 sièges)
Parti socialiste PS 11 Nantes citoyenne, sociale
et écologique
Divers gauche DVG 9
Territoires 44 T44 2
Parti radical de gauche PRG 1
Europe Écologie Les Verts EÉLV 10 Écologistes et citoyens
Divers écologistes ÉCO 8
Parti animaliste PA 1
Génération écologie 1
Parti communiste français PCF 5 Gauche commune
Génération.s G·s 3
Gauche démocratique et sociale GDS 2
Union démocratique bretonne UDB 3 Union démocratique bretonne
Opposition (13 sièges)
Les Républicains LR 5 Mieux vivre à Nantes
Divers droite DVD 2
Union des démocrates et indépendants UDI 1
Les Centristes LC 1
La République en marche LREM 3 Démocrates et progressistes
Mouvement démocrate MoDem 1

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. a b c d e et f Le sondage de l'IFOP pour le PS de juin 2019 avançait des hypothèses qui ne se sont pas vérifiées : LFI ne présente pas de liste indépendante et soutient celle de « Nantes en commun », LREM a désigné Valérie Oppelt et non Sophie Errante, Eléanore Revel conduira la liste RN et non Christian Bouchet.
  1. Liste de la maire sortante

Références modifier

  1. « Décret n° 2020-642 du 27 mai 2020 fixant la date du second tour du renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers métropolitains de Lyon, et portant convocation des électeurs », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
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  3. « Nombre de sièges de conseillers municipaux et de conseillers communautaires à pourvoir dans chaque commune », sur loire-atlantique.gouv.fr, .
  4. « Résultat élections > Nantes », Ouest-France.
  5. « Résultats du 1er tour pour la commune Nantes », sur interieur.gouv.fr, 23 et 30 mars 2014.
  6. « Municipales à Nantes. Verts et PS fusionnent », Ouest-France, 25 mars 2014.
  7. « Municipales à Nantes. Laurence Garnier passe la seconde », Ouest-France, .
  8. « Municipales 2020 à Nantes: Julie Laernoes désignée tête de liste des Verts », 20 minutes, .
  9. Claire Dubois, « Nantes. L’enfarineur de Johanna Rolland parmi les soutiens de Julie Laernoes », Ouest-France, .
  10. Philippe Corbou, « Municipales 2020. Florian Le Teuff, le président d’A la Nantaise rejoint Julie Lærnœs (EELV) », Presse-Océan, .
  11. « Nantes. Municipales : les premières propositions de l’équipe Rolland », Ouest-France, .
  12. « Johanna Rolland officiellement désignée tête de liste du PS à Nantes », 20 minutes, .
  13. François Chrétien, « Municipales à Nantes. Génération. s rejoint Johanna Rolland », Ouest-France, .
  14. Stéphanie Lambert, « Nantes. Ronan Dantec rejoint la maire PS, et rend sa carte EELV », Ouest-France, (consulté le ).
  15. « Ronan Dantec numéro 2 sur la liste de Johanna Rolland ».
  16. Claire Dubois, « Nantes. Les citoyens de Trajectoires nantaises rejoignent Johanna Rolland », Ouest-France, .
  17. a et b « Congrès du Parti Socialiste », journal des socialistes de Loire Atlantique, .
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  19. « Municipales : Valérie Oppelt (LREM) a déposé un dossier », Presse-Océan, .
  20. Pascale Boucherie, « Candidature à la mairie de Nantes : Sophie Errante jette l'éponge », France Bleu Loire Océan, .
  21. « LREM : Hervé Grélard se retire de la course à l’investiture », Presse-Océan, .
  22. Emmanuel Vautier, « Municipales : En Marche soutient Valérie Oppelt », Presse-Océan, .
  23. Emmanuel Vautier, « Nantes. Mounir Belhamiti sera candidat aux municipales avec Valérie Oppelt (LREM) », Presse-Océan, .
  24. « Municipales 2020. Nantes : Margot Medkour candidate du collectif « Nantes en commun » », Presse-Océan, .
  25. « Margot Medkour veut « prendre le pouvoir par le bas » avec Nantes en Commun », 20 minutes, .
  26. François Chrétien, « Nantes en commun : municipales en ligne de mire », Ouest-France, .
  27. « Nantes. Pas de liste France insoumise aux municipales ! », Ouest-France, .
  28. Bertrand Guillot, « Municipales à Nantes. Margot Medkour sera candidate pour Nantes en commun », Ouest-France, .
  29. Christophe Jaunet, « Municipales à Nantes. Des candidats révolutionnaires et anticapitalistes », Ouest-France, .
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Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Laura Mehtali et Jean Rivière, « Contester la métropolisation dans les urnes : retour sur la campagne de la liste « Nantes en Commun·e·s » au scrutin municipal de 2020 », Métropoles, no 28,‎ (ISSN 1957-7788, DOI 10.4000/metropoles.7814, lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier