Élections législatives santoméennes de 2002

élections à Sao Tomé-et-Principe

Les élections législatives santoméennes de 2002 se déroulent le à Sao Tomé-et-Principe.

Élections législatives santoméennes de 2002
Corps électoral et résultats
Population 143 085
Inscrits 60 961
Votants 40 412
66,3 % en augmentation 1,6
Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate – Gabriel Costa
Voix 15 618
39,56 %
en diminution 11,2
Sièges obtenus 24 en diminution 7
Mouvement pour les forces de changement démocratique-Parti de convergence démocratique – Alda Bandeira
Voix 15 542
39,27 %
en augmentation 23,3
Sièges obtenus 23 en augmentation 15
Uê Kédadji – Evaristo Carvalho
Voix 6 398
16,20 %
en diminution 12,1
Sièges obtenus 8 en diminution 8
Assemblée nationale à l'issue du scrutin
Diagramme

Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe
Sortant Élu
Evaristo Carvalho
ADI
Gabriel Costa
MLSTP-PSD
Législature élue
VIIe

Le résultat est une courte victoire du Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate, obtenant 24 sièges sur 55 à l'Assemblée nationale, contre 23 sièges pour la coalition entre le Parti de convergence démocratique – Groupe de réflexion et le Mouvement pour les forces de changement démocratique – Parti libéral. Le taux de participation est de 66,3 %.

Contexte

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Le , le Président Fradique de Menezes publie un décret portant dissolution de l'Assemblée nationale et organisation de nouvelles élections, le . Le décret est pris après que le Président et les représentants des partis politiques aient signés un accord visant à créer un exécutif plus représentatif. Cet accord, valable pour deux mandats, est destiné à résoudre la crise politique qui a éclaté en , lorsque le Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe - Parti social-démocrate, parti d'opposition, a quitté le Parlement[1].

Campagne électorale

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Les principales forces politiques en lice sont l'alliance entre le Mouvement pour les forces de changement démocratique (parti du président de Menezes, nouvellement créé) et le Parti de convergence démocratique (MDFM-PCD), le Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe (MLSTP-PSD), parti d'opposition au pouvoir en tant que parti unique de l'État marxiste de l'indépendance jusqu'en 1991, ainsi que Uê Kédadji, une coalition de cinq partis dont notamment l'Action démocratique indépendante (ADI)[1].

La campagne, lancée le et terminée le , est axée sur la façon d'utiliser les recettes pétrolières, la modernisation de l'agriculture et de l'éducation, mais aussi sur les stratégies à déployer pour attirer des investisseurs étrangers.

La préparation des élections est assombrie par des allégations, selon lesquelles certains partis auraient distribué de l'argent aux électeurs. Le chef du MLSTP-PSD affirme également que les autres forces politiques ont dépensé de grandes quantités d'argent venues de l'étranger pour faire campagne, accusations rejetées par les partis en question[1].

Le Parti des travailleurs santoméens (en) est présent dans quatre des sept districts — Água Grande, Cantagalo, Lobata, Mé-Zóchi — et Voix de la population seulement à Cantagalo[2].

Résultats

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Résultats des élections législatives santoméennes de 2002[1],[3]
Parti Voix % Sièges +/-
Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate 15 618 39,56 24   7
Coalition MDFM-PCD 15 542 39,37 23   15
Uê Kédadji 6 398 16,20 8   8
Parti des travailleurs santoméens (en) 4,87
Voix de la population
Blancs/Nuls
Total 40 412 100 55  

Conséquences

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Les élections ne réussissent pas à faire émerger une majorité. Le MLSTP-PSD remporte 24 des 55 sièges à l'Assemblée nationale, soit un de plus que la coalition MDFC-PCD. Les huit autres sièges sont attribués à la coalition Uê Kédadji, dirigée par l'Action démocratique indépendante de l'ancien président Miguel Trovoada.

Le , le président de Menezes met fin à trois semaines d'impasse politique en demandant à l'ambassadeur du pays au Portugal, Gabriel Costa, de former un gouvernement. Dedans, il rassemble des représentants des trois principales forces politiques[1].

Notes et références

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