Élections législatives finlandaises de 2023

élections en Finlande

Élections législatives finlandaises de 2023
200 sièges du Parlement de Finlande
(majorité absolue : 101 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 4 277 487
Votants 3 110 038
72,71 % en augmentation 4
Blancs et nuls 14 434
Parti de la coalition nationale – Petteri Orpo
Voix 644 555
20,82 %
en augmentation 3,8
Sièges obtenus 48 en augmentation 10
Parti des Finlandais – Riikka Purra
Voix 620 981
20,06 %
en augmentation 2,6
Sièges obtenus 46 en augmentation 7
Parti social-démocrate – Sanna Marin
Voix 617 552
19,95 %
en augmentation 2,2
Sièges obtenus 43 en augmentation 3
Parti du centre – Annika Saarikko
Voix 349 640
11,29 %
en diminution 2,5
Sièges obtenus 23 en diminution 8
Alliance de gauche – Li Andersson
Voix 218 430
7,06 %
en diminution 1,1
Sièges obtenus 11 en diminution 5
Ligue verte – Maria Ohisalo
Voix 217 795
7,04 %
en diminution 4,5
Sièges obtenus 13 en diminution 7
Premier ministre
Sortant Élu
Sanna Marin
SDP
Petteri Orpo
Kok

Les élections législatives finlandaises de 2023 se tiennent le afin d'élire les 200 députés de la 39e législature du Parlement finlandais.

Le gouvernement de coalition sortant est mené par la dirigeante du Parti social-démocrate (SDP), Sanna Marin.

Le scrutin voit les trois premiers partis arriver au coude à coude autour de 20 % des suffrages exprimés. Le SDP arrive finalement troisième derrière le Parti de la coalition nationale (Kok) et le Parti des Finlandais (PS), dirigé respectivement par Petteri Orpo et Riikka Purra. Sanna Marin annonce le 5 avril son retrait de la présidence du SDP, avant de présenter la démission de son gouvernement le lendemain.

Le Kok étant arrivé en tête, un nouveau gouvernement de coalition mené par Petteri Orpo est formé en juin, réunissant le Kok, le PS, le Parti populaire suédois de Finlande et les Chrétiens-démocrates.

Contexte modifier

Gouvernement Rinne modifier

 
Antti Rinne

Les élections législatives d'avril 2019 voient arriver au coude à coude le Parti social-démocrate, le Parti des Finlandais et le Parti de la coalition nationale avec respectivement 40, 39 et 38 sièges, tandis que le Parti du centre du Premier ministre sortant Juha Sipilä connait un net recul et perd plus du tiers de ses sièges, essuyant ainsi son pire résultat électoral depuis 1917.

À l'inverse, le Parti social-démocrate observe une légère progression de ses résultats, et parvient à arriver en tête pour la première fois depuis 1999. Après plusieurs mois de négociations dont est exclu à la quasi-unanimité le Parti des Finlandais, le dirigeant social démocrate Antti Rinne forme le un gouvernement réunissant son parti, le Parti du centre, la Ligue verte, l'Alliance de gauche et le Parti populaire suédois de Finlande[1],[2],[3].

Un scandale politique éclate cependant quelques mois plus tard à la suite de révélation concernant la Ministre des Affaires locales et des Réformes, Sirpa Paatero. Cette dernière est en effet accusée d'avoir été au courant du projet du service postal de modifier le statut d'un grand nombre de ses agents vers un autre plus précaire, et de l'avoir sciemment caché aux députés. Paatero démissionne fin novembre 2019 mais, fragilisé, Rinne est confronté aux pressions de son principal partenaire de coalition. La vice-première ministre et dirigeante du Parti du centre, Katri Kulmuni fait en effet publiquement état de son manque de confiance, et le pousse à se retirer au vu de la montée de la droite dans les sondages. Rinne finit par présenter la démission de son gouvernement le 3 décembre 2019[4].

Gouvernement Marin modifier

 
Sanna Marin

Antti Rinne est remplacé à la tête du gouvernement puis à celle du Parti social démocrate par sa ministre des Transports et des Communications, Sanna Marin, qui reconduit la coalition sortante. Elle devient à 34 ans la plus jeune chef de gouvernement en exercice, au sein d'une coalition dont les cinq partis sont alors chacun dirigé par une femme[5].

Le nouveau gouvernement se fixe des objectifs ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de l'environnement, tout en visant à réduire les inégalités sociales et économiques, notamment en matière d'éducation et de soins de santé. En décembre 2019, le gouvernement adopte un programme visant à rendre la Finlande neutre en carbone d'ici 2035, via une réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'augmentation de la production d'énergie renouvelable[6].

Le gouvernement fait notamment face à la pandémie de Covid-19 dont la bonne gestion permet au Parti social démocrate de bénéficier un temps d'une hausse de popularité dans les sondages d'opinion. Le gouvernement prend des mesures pour limiter la propagation du virus, notamment en fermant les bars et restaurants ainsi que les écoles, en limitant les rassemblements et en soutenant les entreprises touchées[7]. La population connait alors un « boost de la fierté nationale, avec le sentiment qu’il [fait] bon vivre en Finlande » tandis que la Première ministre enregistre un taux record de 85 % d'opinions favorables[8],[9].

Courant 2022, Sanna Marin adopte une ligne très ferme face au président russe Vladimir Poutine, à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, pays voisin de la Finlande. Elle choisit notamment, dès le début de l'invasion, de fournir des armes à l'Ukraine, rompant avec la neutralité historique de la Finlande, et de soumettre la candidature de son pays à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord malgré les menaces ouvertes des autorités russes[10]'[11]. Soumise le 18 mai 2022 en même temps que celle du voisin suédois, la demande d'adhésion à l'Otan fait cependant l'objet de blocages répétés de la part du Premier ministre hongrois Viktor Orbán et du président turc Recep Tayyip Erdoğan[12],[13],[14]. Ceux ci ne valident respectivement l'adhésion de la Finlande que le 27 mars et le 1er avril 2023, juste avant les élections législatives et près de huit mois après le dépôt de la demande[15],[16].

Mode de scrutin modifier

 
Bâtiment du Parlement, à Helsinki.

Le Parlement de Finlande est composé de 200 sièges, dont 199 pourvus au scrutin proportionnel plurinominal suivant la méthode D'Hondt dans douze circonscriptions électorales de 7 à 36 députés, sans seuil électoral. Les électeurs ont également la possibilité d'exprimer un vote préférentiel pour un candidat sur la liste pour laquelle ils votent, les sièges obtenus par chaque liste étant par la suite d'abord attribués aux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages en leur nom. Le député restant est élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour par les résidents des îles Åland, qui bénéficient d'une large autonomie[17].

Circonscriptions modifier

Districts électoraux en 2023[18]
Districts Sièges +/-  
1 Helsinki 23   1
2 Uusimaa 37   1
3 Finlande-Propre 17  
4 Satakunta 8  
5 Åland 1  
6 Häme 14  
7 Pirkanmaa 20   1
8 Sud-Est 15   2
9 Savonie-Carélie 15  
10 Vaasa 16  
11 Finlande centrale 10  
12 Oulu 18  
13 Laponie 6   1

Forces en présence modifier

Parti Idéologie Chef de file Résultats de 2019
Parti social-démocrate de Finlande
Suomen Sosialidemokraattinen Puolue, SDP
Centre gauche
Social-démocratie, progressisme, troisième voie
Sanna Marin 17,73 % des voix
40 députés
Parti des Finlandais
Perussuomalaiset, PS
Droite à extrême droite
Nationalisme, populisme, conservatisme, euroscepticisme
Riikka Purra 17,48 % des voix
39 députés
Parti de la coalition nationale
Kansallinen Kokoomus, Kok
Centre droit
Libéral-conservatisme, conservatisme social, libéralisme
Petteri Orpo 17,00 % des voix
38 députés
Parti du centre
Suomen Keskusta, Kesk
Centre
Agrarisme, libéralisme, libéral-conservatisme
Annika Saarikko 13,76 % des voix
31 députés
Ligue verte
Vihreä liitto, Vihr
Centre gauche
Écologie politique, libéralisme vert, fédéralisme européen
Maria Ohisalo 11,49 % des voix
20 députés
Alliance de gauche
Vasemmistoliitto, Vas
Gauche
Écosocialisme, socialisme démocratique, anticapitalisme
Li Andersson 8,17 % des voix
16 députés
Parti populaire suédois de Finlande
Svenska folkpartiet i Finland, SFP
Centre
Social-libéralisme, Défense de la minorité suédoise
Anna-Maja Henriksson 4,53 % des voix
9 députés
Chrétiens-démocrates
Suomen Kristillisdemokraatit, KD
Centre droit
Conservatisme social, démocratie chrétienne, fédéralisme européen
Sari Essayah 3,90 % des voix
5 députés
Mouvement maintenant
Liike Nyt, LN
Centre droit
Libéralisme, cyberdémocratie, europhilie
Hjallis Harkimo 2,25 % des voix
1 députés

Sondages modifier

 
Moyenne lissée des sondages d'opinion depuis les précédentes élections en 2019

Résultats modifier

Nationaux modifier

Résultats des législatives finlandaises de 2023[19],[20]
 
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti de la coalition nationale (Kok) 644 555 20,82   3,82 48   10
Parti des Finlandais (PS) 620 981 20,06   2,58 46   7
Parti social-démocrate de Finlande (SDP) 617 552 19,95   2,22 43   3
Parti du centre (Kesk) 349 640 11,29   2,47 23   8
Alliance de gauche (Vas) 218 430 7,06   1,11 11   5
Ligue verte (Vihr) 217 795 7,04   4,45 13   7
Parti populaire suédois de Finlande (SFP) 133 518 4,31   0,22 9  
Chrétiens-démocrates (KD) 130 694 4,22   0,32 5  
Mouvement maintenant (LN) 74 995 2,42   0,17 1  
Alliance pour la liberté (VL) 27 558 0,89 Nv 0  
Parti libéral - Liberté de choisir (LVV) 14 982 0,48   0,32 0  
För Åland (ÅS) 11 452 0,37   0,01 1  
Le pouvoir appartient au peuple (VKK) 8 469 0,27 Nv 0  
Parti de cristal (KP) 4 894 0,16 Nv 0  
Parti de la justice animale (EOP) 3 107 0,10   0,01 0  
Parti pirate (PP) 3 058 0,10   0,52 0  
Parti communiste de Finlande (SKP) 3 044 0,10   0,04 0  
Autres partis 10 324 0,33 0  
Indépendants 556 0,02   0,19 0  
Votes valides 3 095 604 99,54
Votes blancs et nuls 14 434 0,46
Total 3 110 038 100 200  
Abstention 1 167 449 27,29
Inscrits/Participation 4 277 487 72,71

Par circonscriptions modifier

Résumé modifier

Parti 1
Hels.
2
Uusi.
3
Finl.
4
Sata.
5
Åland
6
Häme
7
Pirk.
8
Sud-
Est
9
Sav.-
Car.
10
Vaasa
11
Centr.
12
Oulu
13
Lapo.
Total
% S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S. % S.
Kok 26,5 7 26,2 11 23,0 5 17,0 2 21,5 3 21,5 5 22,0 4 16,3 3 14,2 2 16,3 2 14,9 3 12,2 1 20,82 48
PS 11,3 3 18,2 7 20,0 4 26,6 3 24,4 4 20,2 5 22,7 4 20,0 3 21,3 4 20,5 2 25,4 5 26,8 2 20,05 46
SDP 20,8 5 19,9 8 18,1 3 24,6 2 23,7 4 25,9 6 23,7 4 19,1 3 11,7 2 22,8 3 13,7 2 18,1 1 19,93 43
Kesk 1,6 0 4,8 2 8,4 1 13,9 1 8,6 1 7,1 1 13,6 2 19,7 3 17,9 3 17,7 2 25,0 5 24,8 2 11,30 23
Vas 11,8 3 4,6 1 11,6 2 8,3 5,9 1 6,9 1 3,7 5,5 1 2,4 6,5 9,4 2 9,9 7,06 11
Vihr 15,3 4 7,6 3 7,0 1 2,7 4,7 7,5 1 5,1 1 5,7 1 2,7 7,6 1 5,0 1 3,5 7,03 13
SFP 5,1 1 8,7 3 5,0 1 0,3 0,3 0,3 0,2 0,1 19,3 4 0,1 0,2 0,3 4,31 9
KD 1,9 3,5 1 2,8 3,2 5,5 1 5,4 1 3,5 9,8 1 6,9 1 5,3 3,1 1,1 4,25 5
LN 2,3 3,7 1 2,4 1,7 3,1 2,5 3,5 2,1 1,5 1,3 1,1 0,7 2,42 1
Åland 85,6 1 0,37 1
Autres 3,5 3,0 1,8 1,5 14,4 2,2 2,0 1,9 1,6 1,9 1,9 1,3 2,7 2,46 0
Total 100 23 100 37 100 17 100 8 100 1 100 14 100 20 100 15 100 15 100 16 100 10 100 18 100 6 100 200

Détaillé (résultats préliminaires) modifier

Helsinki modifier
Uusimaa modifier
Finlande Propre modifier

Satakunta modifier
Åland modifier
Häme modifier

Pirkanmaa modifier
Finlande du Sud-Est modifier
Savonie-Carélie modifier

Vaasa modifier
Finlande centrale modifier
Oulu modifier

Laponie modifier

Analyse modifier

 
Résultats par circonscription

La guerre menée en Ukraine par le voisin russe se révèle n'avoir finalement que peu d'incidence sur la campagne électorale, largement dominée par les questions économiques dont celle de la dette publique. Opposé au programme de vastes investissements à crédit proposé par la Première ministre sortante — affaiblie par une forte inflation — le Parti de la coalition nationale (Kok) parvient à rallier les électeurs en mettant au contraire en avant une « frugalité » budgétaire, davantage populaire en Finlande[21],[22].

Les résultats, très serrés, donnent finalement vainqueurs l'opposition, le Parti de la coalition nationale arrivant en tête suivi du Parti des Finlandais (PS) et du Parti social-démocrate (SDP)[23]. Sanna Marin reconnaît sa défaite dans la soirée, avant de féliciter ses deux principaux adversaires. Seuls ces trois partis progressent en nombre de sièges, l'ensemble des autres formations présentes au parlement enregistrant un recul ou une stagnation[24].

 
Drapeaux de la Finlande et de l'OTAN hissés le 4 avril 2023 devant le ministère des affaires étrangères à la Caserne maritime.

Revendiquant une « grande victoire », le dirigeant du Kok Petteri Orpo se retrouve en position de force du fait de sa position centrale sur l'échiquier politique, qui lui permet de négocier la formation d'une coalition avec Sanna Marin ou Riikka Purra. À la tête du PS, cette dernière obtient sur son nom le plus grand nombre de votes préférentiels du scrutin, devant Sanna Marin, tandis que le PS enregistre le meilleur résultat de son histoire après une campagne notamment centrée sur la délinquance juvénile, associée par le parti à l'immigration[25]. Une reconduction de la coalition conclue en 2015 entre le Kok et le PS est ainsi jugée probable, Petteri Orpo assurant lors d'une conférence de presse que « Nous n'avons pas de parti d'extrême droite en Finlande »[22],[24]. La conclusion d'un accord entre le Kok et le SDP est au contraire jugée plus difficile en raison des nombreux accrochages entre les deux partis sur les questions économiques au cours de la campagne. L'adhésion à l'OTAN, fixée au 4 avril 2023, n'est quant à elle pas remise en cause, aucun parti n'étant contre. Le Parti de la coalition nationale avait par ailleurs été le premier à pousser le pays à sortir de sa neutralité dans ce domaine[21],[26].

Le scrutin finlandais marque un nouveau recul de la gauche dans la région, après la défaite l'année précédente de Magdalena Andersson aux élections législatives suédoises et la mise en difficulté lors de celles danoises de Mette Frederiksen, forcée d'entrer en coalition avec des partis de centre droit[27].

Conséquences modifier

 
Gouvernement Orpo

Sanna Marin annonce le 5 avril son futur retrait de la présidence du SDP, effectif lors du prochain congrès prévu en septembre, tout en conservant son siège de députée[28]. Le lendemain 6 avril, elle présente la démission de son gouvernement au président Sauli Niinistö, qui la charge d'expédier les affaires courantes jusqu'à la formation du prochain gouvernement[29],[30].

Fort de l'arrivée en tête du Parti de la coalition nationale (Kok), Petteri Orpo annonce le 27 avril son intention de négocier la formation d'un gouvernement de coalition avec le Parti des Finlandais (PS), le Parti populaire suédois de Finlande (SFP) et les Chrétiens-démocrates (KD)[31]. L'accord est longuement négocié avant d'être conclu le 15 juin suivant[32].

Le Gouvernement Orpo est formé le 20 juin suivant. Sur un total de 19 ministres, 8 reviennent au Kok, 7 au PS, 3 au SFP et 1 au KD. Petteri Orpo devient Premier ministre tandis que la dirigeant du PS, Riikka Purra devient vice-Première ministre et ministre des Finances. La dirigeante du SFP, Anna-Maja Henriksson devient quant à elle ministre de l’Éducation, tandis que celle du KD, Sari Essayah, devient ministre de l'Agriculture et des Forêts[33],[34],[35],[36].

Notes et références modifier

  1. « Five party leaders reject idea of forming ruling coalition with Finns Party », sur helsinkitimes.fi,
  2. (fi) « Näin syntyi hallitusohjelmasta neuvotteleva uusi punamulta », Yle,
  3. « Le retour des sociaux-démocrates à la tête du gouvernement finlandais », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Finnish PM Rinne resigns », sur yle.fi,
  5. Le Point, magazine, « Finlande : la plus jeune Premier ministre de l'histoire nommée », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  6. (en-GB) Aleksi Teivainen, « Finnish government outlines roadmap toward carbon-neutral Finland », sur Helsinki Times, (consulté le )
  7. (en) « Finland announces March shutdown », sur News, (consulté le )
  8. (fi) « HS-gallup: SDP:n kannatus nousi yli 22 prosentin », sur Yle Uutiset, (consulté le ).
  9. Doan Bui (envoyée spéciale en Finlande), « La Finlande, ce pays qui mate le Covid-19 », sur L'Obs, (consulté le ).
  10. « Vu de Russie. La Finlande brave l’“ultimatum” de Moscou et revendique son droit à intégrer l’Otan », Courrier international, .
  11. La guerre en Ukraine pousse la Suède et la Finlande à renforcer leur défense (11 mars 2022).
  12. « Adhésion à l’OTAN : la Finlande et la Suède ont soumis leurs demandes respectives », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  13. « Otan : la Turquie menace de nouveau de bloquer l'adhésion de la Suède et de la Finlande »  , sur https://www.europe1.fr, (consulté le )
  14. « Otan : la Hongrie repousse la ratification de l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l'an prochain », sur RTBF (consulté le ).
  15. « Le Parlement turc ratifie l'adhésion de la Finlande à l'Otan », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  16. « Le Parlement turc ratifie l'adhésion de la Finlande à l'Otan ».
  17. « Système électoral de l'Eduskunta – Riksdagen », sur ipu.org (consulté le )
  18. (fi) « Kansanedustajien paikkojen jako vaalipiirien kesken », sur dvv.fi (consulté le ).
  19. (lv) « Tietopalvelu » (consulté le ).
  20. (en) « Whole country, results by candidate nominator », sur tulospalvelu.vaalit.fi (consulté le ).
  21. a et b Sabine Syfuss-Arnaud, « Les conservateurs ont gagné les élections en Finlande, évinçant la Première ministre », sur Challenges, (consulté le ).
  22. a et b « Législatives en Finlande: la droite donnée gagnante, Sanna Marin reconnaît sa défaite », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  23. « Finlande : la Première ministre sortante Sanna Marin reconnaît sa défaite, battue par la droite », sur Libération, Libération (consulté le ).
  24. a et b Source AFP, « Législatives en Finlande : la Première ministre Sanna Marin battue », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  25. « Législatives en Finlande : victoire du centre-droit, la Première ministre Sanna Marin battue », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  26. (fi) « Lähteet: Suomesta tulee Naton täysjäsen tiistaina », sur www.iltalehti.fi, Iltalehti.fi, (consulté le ).
  27. Courrier international, « Politique. La droite remporte les élections législatives en Finlande », sur Courrier international, (consulté le ).
  28. « Finlande : la Première ministre Sanna Marin se met en retrait de la vie politique », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  29. (sv) « Statsminister Marin lämnade in sin regerings avskedsansökan », sur Valtioneuvosto (consulté le )
  30. « La Première Ministre finlandaise Sanna Marin a présenté la démission de son gouvernement », sur euronews, (consulté le ).
  31. Finlande : le vainqueur de centre-droit des élections législatives compte s'allier avec l'extrême droite.
  32. « Finlande », sur La Presse, LaPresseFB, (consulté le ).
  33. « Prime Minister Orpo’s Government appointed », sur Valtioneuvosto (consulté le )
  34. « Finland’s conservative party picks ministers for right-wing coalition government – The Seattle Times », sur www.seattletimes.com (consulté le )
  35. (en) « Petteri Orpo to be Finland’s new prime minister », sur POLITICO, (consulté le )
  36. (en-US) Natasha Kumar, « Here are the ministers of basic Finns - Speaker from Halla-ahota », sur The Times Hub, (consulté le )