Élancourt

commune française du département des Yvelines

Élancourt est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Élancourt
Élancourt
La mairie.
Blason de Élancourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Saint-Quentin-en-Yvelines
Maire
Mandat
Jean-Michel Fourgous
2020-2026
Code postal 78990
Code commune 78208
Démographie
Gentilé Élancourtois
Population
municipale
26 082 hab. (2021 en évolution de +2,27 % par rapport à 2015)
Densité 2 664 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 05″ nord, 1° 57′ 32″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 175 m
Superficie 9,79 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Trappes
Législatives 11e circonscription des Yvelines
Localisation
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Élancourt
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Élancourt
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Élancourt
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Élancourt
Liens
Site web https://elancourt.fr

Elle fait partie de la Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Géographie

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Position d'Élancourt dans les Yvelines.

Situation

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À vol d'oiseau, la commune est située à 29,5 km à l'ouest de Paris et à environ 16 km à l'ouest de Versailles[1].


Communes limitrophes

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Les communes sont : Plaisir au nord, Trappes à l'est, Le Mesnil-Saint-Denis à l'extrême sud-est, La Verrière au sud, Maurepas au sud-ouest et Jouars-Pontchartrain à l'ouest-nord-ouest.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 851 hectares ; son altitude varie entre 100 et 175 mètres[2].

La commune détient le point culminant « artificiel » du relief de l'Île-de-France avec 231 m d'altitude, la colline de la Revanche, aujourd'hui colline d'Élancourt, totalement artificielle puisque édifiée à partir des déblais de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Le village ancien est situé au début d'une dépression qui continue en vallée entre les hauts de Sainte-Apolline à Plaisir au nord et les hauts d'Élancourt puis Maurepas au sud, à proximité du hameau de Jouars à Jouars-Pontchartrain.

Hydrographie

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Transports et voies de communications

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Réseau routier

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La ville est traversée par de nombreuses voies routières : la RN 12 et la RD 912 au nord de la ville, la RN 10 au sud. Le village est traversé par la RD 43 (route de Montfort) la RD 23 (route de Trappes) et la RD 58 (route du Mesnil).

La commune est également traversée par la route départementale R12, qui rejoint la RN 12. Cette voie réalisée au début des années 1970, est restée inachevée depuis, à la hauteur du plateau. Elle devait à l’origine rejoindre le prolongement de l'autoroute A12 au niveau du hameau du Rodon, sur la commune du Mesnil-Saint-Denis. Mais ce prolongement, dont le tracé est toujours controversé, devait permettre de désengorger la RN 10. Il n'a toujours pas été réalisé[3]. La R12 constitue toutefois une voie qui permet de relier le quartier de la Clef de Saint-Pierre au reste de la ville.

Desserte ferroviaire

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Les gares les plus proches sont la gare de La Verrière et la gare de Trappes.

La commune est desservie par les lignes 6, 10, 401, 402, 420, 422, 415, 416, 417, 418, 431, 441, 448, 449, 450, 463 et CSP du réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines, par les lignes 15, 78 et 475 du réseau de bus Île-de-France Ouest, par les lignes 5, Express 12, 61, Express 67, 89, DF et M du réseau de bus Centre et Sud Yvelines, par la ligne Express 100 du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux et, la nuit, par la ligne N145 du réseau Noctilien.

Dans le cadre de l'opération d'intérêt national (OIN), il a été envisagé de créer un transport en commun en site propre pour connecter la gare de La Verrière à celle de Trappes, en passant par Maurepas et Élancourt[4]. Mais ce projet, qui était envisagé d'ici 2013, n'a pas encore vu le jour.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trappes à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records TRAPPES (78) - alt : 167m, lat : 48°46'27"N, lon : 2°00'35"E
Records établis sur la période du 01-04-1923 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,8 3,9 6 9,4 12,5 14,4 14,2 11,3 8,5 4,8 2,4 7,6
Température moyenne (°C) 4,3 4,9 7,9 10,7 14,1 17,3 19,5 19,4 16 12,2 7,6 4,8 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8 11,9 15,4 18,8 22,1 24,6 24,6 20,7 15,8 10,4 7,2 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−15,8
17.01.1985
−15,6
13.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,1
12.04.1986
−1,2
07.05.1957
0,1
01.06.1936
2
09.07.1929
4
31.08.1928
−0,5
20.09.1952
−5,2
28.10.1931
−8,9
24.11.1998
−14,3
22.12.1946
−15,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
05.01.1999
20,3
27.02.19
24,7
31.03.21
28
18.04.1949
30,9
27.05.05
36
18.06.22
40,6
25.07.19
39,1
06.08.03
34,6
09.09.23
29
01.10.1985
21
03.11.1927
16,8
07.12.00
40,6
2019
Ensoleillement (h) 57 80 133 175 201 209 222 216 176 116 67 55 17 138
Précipitations (mm) 56,2 49,9 50,1 49,9 66 57 56,3 56,1 49,8 61,8 61,2 72 686,3
Source : « Fiche 78621001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Élancourt est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[13]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 36,4 % 338
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 18,5 % 172
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés 1,3 % 12
Espaces verts urbains 4,6 % 43
Équipements sportifs et de loisirs 7,3 % 68
Terres arables hors périmètres d'irrigation 1,1 % 10
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 6,1 % 57
Forêts de feuillus 24,6 % 228
Source : Corine Land Cover[16]

Morphologie urbaine

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La majeure partie de la population se trouve aujourd'hui sur le plateau d'Élancourt-Maurepas, entre cette vallée et la route nationale 10 qui traverse la commune dans sa partie sud.

Les hameaux traditionnels, comme ils existent encore à Jouars-Pontchartrain, n'ont pas subsisté à Élancourt, à l'exception du seul hameau ancien (XVIe siècle) resté à l'écart de la commune : le hameau de Launay sur la route départementale 23 qui mène du vieux village à Jouars. Les trois autres (la Grande et la Petite Villedieu et les Coudrays) sont aujourd'hui intégrés à des quartiers.

Quartiers

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Les quartiers d'Élancourt sont : les Petits Prés, les Réaux, la Villedieu, la Commanderie des Templiers, la Nouvelle Amsterdam, les Nouveaux Horizons, une partie de la Villeparc, les Coudrays, le Gandouget, les 4 Arbres, le Pré Yvelines, les Mousseaux, le hameau de Launay, la Muette, le Berceau, les Cotes et la Clef de Saint-Pierre.

Un nouveau quartier, Le quartier de la Sente des Réaux[17], est en cours de construction près des Réaux.

Le village

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Niché dans la vallée du ru d'Élancourt, avec ses maisons en pierres meulières et l'église Saint-Médard, le village (communément appelé Élancourt Village) est le témoin de l’histoire ancienne de la commune. Le village est quasi exclusivement résidentiel. Constructions anciennes et plus contemporaines s'harmonisent dans un paysage de verdure.

Le village est composé des maisons anciennes regroupées le long de la route de Trappes (RD 23).

Plus récemment, dans les années 1980, des lotissements sont venus étendre le village. Un lotissement de vingt maisons est en cours d'aménagement.

Le village comporte aussi quelques équipements publics :

  • la ferme du Mousseau (espace culturel municipal) ;
  • l'ancienne mairie-école (destinée à accueillir le musée de l'Éducation).

Le village comporte, en plus de l'église Saint-Médard, un patrimoine historique et naturel important :

  • l'orphelinat de l'Abbé Méquignon ;
  • le lavoir de l'Hermanderie ;
  • le bassin de la Muette ;
  • le jardin des Cinq-Sens.
  • Aperçus du village
  • Orphelinat Notre-Dame de la Roche fondé par l'abbé Méquignon
  • Bassin de la Muette
  • Lavoir de l'Hermanderie
  • Église Saint-Médard

Le plateau

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Situé sur la partie sud d'Élancourt, proche de Maurepas et de la gare de La Verrière le plateau (également appelé plateau d'Élancourt-Maurepas) s'est couvert d'une urbanisation dense.

Cette urbanisation qui a débuté dans les années 1970, dans le cadre de la ville nouvelle, se caractérise par la présence majoritaire de résidences et de groupes d'immeubles. Elle s'est effectuée quartier par quartier.

La Commanderie des Templiers, à la Villedieu, est le premier lotissement à sortir de terre en 1970. Ce quartier est aménagé par un promoteur privé, Levitt France[18]. Le quartier de l'Agiot, qui jouxte Maurepas, est ensuite réalisé par Jacques Riboud (architecte Roland Prédiéri). Jacques Riboud était également propriétaire ou titulaire d'options sur la majeure partie des terrains du plateau, mais à la demande de Paul Delouvrier il les a cédé à la Mission d'aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines, futur Établissement public d'aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines (EPASQY)[19].

Les premières opérations de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines sont ainsi lancées sous la direction de Serge Goldberg et selon un plan-masse proposé par l'architecte-urbaniste Guy Lagneau[20] : la Villedieu (architectes Jean Dubuisson et Claude Parent), les Nouveaux Horizons, La Grenouillère, le Pré-Yvelines.

Le développement économique n'est pas oublié, avec la création du quartier des IV Arbres, qui accueillait de nombreux artisans.

Plusieurs quartiers sont réalisés à cheval sur les deux communes d'Élancourt et de Maurepas, comme La Villeparc ou le Quartier des Sept-Mares, qui devait constituer le principal centre-ville de l'ouest de la ville nouvelle et qui comporte cinémas, maison pour tous, bibliothèque, commerces, centre administratif et hôtel de ville (architectes J. Kalisz, R. Salem et F. Douçot[21]), salle d'exposition, et logements.

Ce centre-ville qui se caractérise une architecture audacieuse, est aménagé par le couple Martine et Philippe Deslandes[21] qui réalise également le quartier du Pré-Yvelines (« Pistons, cylindres »)[21], mais également la grande halle de Saint-Quentin et le quartier de la Grande-Île à Voisins-le-Bretonneux.

D'autres quartiers résidentiels sortent de terre à la fin des années 1970 et dans la première partie des années 1980 : le Gandouget, les Petits Prés, les Réaux.

Depuis le début des années 2000, de nouveaux programmes immobiliers (représentant environ 700 logements) ont été aménagés rue de la Haie-à-Sorel.

Aujourd'hui l'urbanisation est quasiment achevée sur le plateau. Un projet de ZAC dans le secteur des Réaux est en cours d'élaboration (400 logements prévus). Il constituera alors le dernier quartier du Plateau.

La Clef de Saint-Pierre

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Ce quartier est situé au nord de la commune.

Ancien territoire de la commune de Plaisir, le quartier de la Clef de Saint-Pierre a été rattaché à Élancourt en 1983, lorsque Plaisir a choisi de sortir de la ville nouvelle. Tout d'abord uniquement zone d'activités en bordure de la route nationale 12 et contiguë à la zone d'activités de Pissaloup partagée avec Trappes, ce lieu-dit s'est rapidement métamorphosé dans les années 1990 en quartier pour accueillir de nombreux résidents et leur offrir de nombreux services de proximité, malgré une importante diminution de l'emploi sur ce quartier.

Le quartier commence à s'urbaniser à partir de 1990, avec la réalisation du siège de Thomson-CSF, à proximité de la RN 12. Cet immeuble de bureaux de 80 000 m2, est depuis 2006 occupé par EADS Defense and Security devenu CASSIDIAN, puis Airbus Defence and Space. Cet immeuble lance alors la vocation économique du nord du quartier. De nombreuses grandes entreprises s'y implantent (CRMA, Fenwick, Bayer, Matra, Kawasakietc.).

À partir de 1992, les premiers logements sont réalisés. Ils sont situés au sud du quartier, à proximité de la RD 912. Le plan d'aménagement, réalisé par l'EPASQY prévoit plus de 2 000 logements, un collège, un stade (le complexe sportif Europe), deux écoles primaires, une mairie annexe, une annexe du commissariat de police municipale ainsi que de nombreux commerces sur la Place de Paris.

Le quartier propose une architecture assez caractéristique des années 1990 : toits terrasses, immeubles-villas, maisons de ville et lotissements pavillonnaires. Le Beffroi, qui comporte des logements étudiants, constitue l'immeuble le plus haut du quartier (15 étages). À l'origine, cet immeuble devait représenter le principal « repère » de la Clef de Saint-Pierre.

C'est à proximité que se trouve la colline d'Élancourt, anciennement colline de la Revanche, point culminant de l'Île-de-France (231 m), insérée entre la zone d'activités des Bruyères à Trappes et la route départementale 912. Elle est aujourd'hui fréquentée par des aficionados de parapente, de planeur radiocommandé (principalement du vol de pente), de cerf-volant et de VTT. Tous les ans, s'y déroule une épreuve du Challenge athlétique des Yvelines, la course de colline d'Élancourt dite la Revanche, longue de 10 km (environ 350 participants, 10e édition en 2006). Chaque année également, a lieu une épreuve du Challenge de VTT des Yvelines, la Revancharde, qui réunit plus de 200 participants (7e édition en 2005). L'endroit a été retenu comme site olympique pour accueillir les épreuves de VTT des Jeux olympiques d'été de Paris 2024

Depuis peu un parc d'attraction nommé Royal Kids a été créé[réf. nécessaire].

Logement

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Projets d'aménagement

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Toponymie

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Dans le polyptyque d'Irminon, abbé qui établit un registre des biens de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés au IXe siècle, se trouve la première mention du nom de la commune sous la forme latinisée d’Aglini curtis[22],[23] ou Aglinicurtis[24], puis on trouve, Herencurtem en 1144, Erancourt en 1206, Elsencourt en 1249, Elencuria en 1250, Elaencourt en 1256, Ellencourt en 1472, Allencourt en 1600, Eslancourt en 1712, jusqu'à la forme actuelle Élancourt attestée en 1757[25],[26].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -court, appellatif toponymique issu du gallo-roman *CŌRTE (bas latin cōrtem[27],[26]) qui pouvait avoir divers sens « ferme enclose, exploitation, domaine rural »[28],[26],[29].

Le premier élément Elan- s'explique par une série de transformations phonétiques à partir de l'anthroponyme germanique Agilenus[26], autrement dit Aglin[28], formé sur le thème agil, d'où le sens global de « ferme enclose d'Aglin » ou « l'exploitation rurale d'Aglin ». Albert Dauzat et Charles Rostaing qui ne citent pas de formes anciennes, y ont vu l'anthroponyme germanique Ella[29], nom incompatible avec la forme la plus ancienne Aglinicurtis.

Histoire

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Onomastique (histoire du nom de la ville)

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L’origine du nom « Élancourt » est plutôt récente. Certes, une petite agglomération rurale anonyme existait sans doute dès le début de notre ère à proximité de Trappes, alors étape de la voie romaine menant de Paris à Dreux. Cependant, il faudra attendre le XIe siècle pour trouver trace d’un nom définissant une commune à part entière : « Aglini Curtis ». Issus à la fois du latin et du germain, ces termes signifient « la ferme enclose d’Aglin » ou encore « l’exploitation d’Agil ».

Au fil des siècles, les toponymes vont continuer d’évoluer au gré de la transmission orale. Ainsi Aglini Curtis deviendra Herencurtem en 1144, puis Elencuria en 1250, Ellencourt en 1472 pour aboutir enfin au nom actuel d’Élancourt en 1757[30].

Les Templiers et les Hospitaliers

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La pièce la plus ancienne attestant d'une commanderie établie à Élancourt est une confirmation par Arnaud de la Ferté, seigneur de Villepreux, de la donation faite par son vassal Dreux de Villette à l'ordre du Temple. Cette charte est datée de l'épiscopat de Jean de Salisbury, évêque de Chartres de 1176 à 1180, ce qui signifie que la commanderie existait déjà à cette date. Ce n'est qu'en qu'est mentionné, pour la première fois, le nom « de la Villedieu de Maurepas », dans un acte d'accord entre les Templiers et l'abbaye de Saint-Denis.

Lors de la dissolution des Templiers en 1312, tous les biens de Villedieu-Maurepas furent placées sous l'obédience des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie de Louviers-Vaumion située à Omerville.

Histoire démographique

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En 1472, la petite commune d’Ellencourt atteint pour la première fois la centaine d’habitants. Au début du XXe siècle, Élancourt compte 598 habitants, population constituée en majorité d'agriculteurs répartis sur 734 hectares.

L’évolution très lente de la population va se poursuivre jusqu’à l’arrivée en 1970, afin de rééquilibrer la région parisienne, du concept de ville nouvelle. À la fin des années 1960, c'est d'abord Jacques Riboud qui acquiert les terrains de plaine de l'Agiot et des Sept-Mares, où il commence la construction d'une ville majoritairement pavillonnaire en continuité du projet qu'il mène sur Maurepas. En 1971, Élancourt est intégré dans la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, et c'est finalement l'équipe de Serge Goldberg qui dessine le centre des Sept-Mares et pilote les autres opérations (la Commanderie, les Nouveaux-Horizons…). L’arrivée de la Ville Nouvelle est alors synonyme de « boum démographique » extraordinaire car après avoir réuni 800 personnes en cinq siècles, Élancourt attire plus de 8 000 personnes en cinq ans. En 1978, la Ville compte déjà 15 000 habitants[30].

 
L'Aréostat, le dirigeable Giffard en 1852, lors d'un vol de démonstration entre Paris et Élancourt[Note 4].

Le , parti de l'hippodrome, place de l’Étoile à Paris, l'aéronaute français Henri Giffard, à bord du premier dirigeable à vapeur, à la vitesse de 7 km/h, et atterrit sur le site d'Élancourt, aujourd'hui, le quartier de l'aérostat à Trappes.

Le , Stéfan Markovic, ancien garde du corps de l'acteur Alain Delon est retrouvé mort à Élancourt, dans une « décharge sauvage » au pied de l'actuelle colline d'Élancourt. L'enquête montre qu'il a été assassiné d'une balle dans la tête. C'est le début de l'affaire Markovic qui est devenue une affaire d'État et, malgré des années d'enquête, n'a jamais pu être élucidée[31].

En 1983, le secteur agricole de la Clef de Saint-Pierre, d'environ 230 hectares, situé à Plaisir et destiné à être urbanisé dans le cadre de la Ville Nouvelle, est rattaché à Élancourt, au moment où Plaisir choisit de sortir de la ville nouvelle.

En 2006, le comité interministériel d'aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT) acte la mise en place de l'opération d'intérêt national de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines qui vise à mettre en place un projet d’aménagement adossé à un projet scientifique pour le développement dans les prochaines décennies d'un grand territoire sur cette zone.

Politique et administration

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Circonscription

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Élancourt fait partie de la onzième circonscription des Yvelines. Cette circonscription regroupe les communes de Bois-d'Arcy, Fontenay-le-Fleury, Le Mesnil-Saint-Denis, La Verrière, Saint-Cyr-l'École et Trappes.

Tendances politiques et résultats

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Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire d'Élancourt sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique Début de mandat Fin de mandat
Municipales 2020 Commune d'Élancourt Maire Jean-Michel Fourgous LR
Départementales 2021 Canton de Trappes Conseillers départementaux Anne Capiaux et Nicolas Dainville LR
Législatives 2024 11ème circonscription des Yvelines Député Laurent Mazaury UDI

Élections présidentielles

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Résultats des seconds tours :

Élections législatives

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Résultats des seconds tours :

Élections européennes

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Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales

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Résultats des seconds tours :

Élections départementales

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Résultats des seconds tours :

Élections cantonales

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Résultats des seconds tours :

Élections municipales

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Résultats des deux meilleurs scores du premier tour :

Liste des maires

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Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1795 Jean Baptiste Dauvilliers   Cultivateur
1795 1795 François Lahaye   Marchand épicier à Sèvres, puis cultivateur à Élancourt
1795 1800 Pas de maire
municipalités abolies par le Directoire,
communes administrées au chef lieu de canton
   
1800 1800 Pierre Angibout   Vannier à la Harmanderie (Élancourt)
1800 1816 Jean Baptiste Mahieu   Cultivateur à la Villedieu (Élancourt)
1816 1826 Gilles Cauchuis   Soisson à Élancourt
1826 1834 Jean Baptiste Mahieu
(2e mandat)
  Cultivateur la Villedieu (Élancourt)
1834 1842 Charles Louis Moteau   Cultivateur à la Villedieu (Élancourt)
1842 1850 Jean Louis Legrand   Meunier à Fréquembaux (Élancourt)
1851 1855 Louis André Daumet   Charron à Élancourt
1855 1869 Augustin Julien Lahaye   Cultivateur à Élancourt
1869 1871 Jérôme Philippe Boulland,
cité maire par intérim dans les actes
  Cultivateur à Élancourt
1871 1871 Charles Jean Baptiste Lamontagne   Cultivateur au Mousseau (Élancourt)
1871 1876 François Sénéchal   Meunier à Jouars-Ponchartrain
1876 1881 Charles Jean Baptiste Lamontagne (2e mandat)   Cultivateur au Mousseau (Élancourt)
1881 1914 Jean Joseph (Barthélémy) Simon   Rentier
1914 1920 Charles Baptiste Lamontagne   Cultivateur à Élancourt
1920 1929 François Eugène Sénéchal    
1929 1940 François Brumaud    
1940 1943 Gaston Lamontagne    
1943 1953 André Goujon RPF  
1953 1969 Alfred Sénéchal UNR Propriétaire
1969 mars 1971 François Neveu UDR Ingénieur chimiste, maire honoraire
mars 1971 mars 1977 Georges Le Roux UDR  
mars 1977 avril 1996[33] Alain Danet PS Conseiller régional d'Île-de-France[34] [Quand ?]
avril 1996[33] En cours
(au 29 mai 2020)
Jean-Michel Fourgous RPR puis
UMPLR
Chef d'entreprise
Député des Yvelines (11e circ. (1993 → 1997 puis 2002 → 2012)
Conseiller départemental de Trappes (2015 → 2017)
Président de la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[35]

Jumelages

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Les villes jumelées à Élancourt sont[36] :

Villes-partenaires :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 26 082 habitants[Note 6], en évolution de +2,27 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300327327312374388352360336
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
307382488632602598626614655
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
598634709915910986838884900
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
72986110 62920 12922 58426 65527 57726 38925 529
2021 - - - - - - - -
26 082--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 12 564 hommes pour 13 011 femmes, soit un taux de 50,87 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,3 
4,8 
75-89 ans
5,0 
11,7 
60-74 ans
13,3 
18,7 
45-59 ans
18,6 
22,6 
30-44 ans
22,1 
19,2 
15-29 ans
19,4 
22,7 
0-14 ans
21,3 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Enseignement secondaire

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  • Collège de l'Agiot[42].
  • Collège de la Clef-Saint-Pierre
  • Collège Alexandre-Dumas, Maurepas
  • Lycée Dumont-d’Urville, Maurepas
  • Lycée des 7-Mares, Maurepas

Manifestations culturelles et festivités

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La « fête d'automne », un vide-greniers, a lieu le dernier dimanche de septembre.

Club de football américain, les Templiers d'Élancourt, fondé en 1986, participe au championnat de France de deuxième division depuis 2017.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 025 , ce qui plaçait Élancourt au 3 010e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[43].

Ce chiffre est légèrement inférieur à la moyenne départementale (40 650 )[43].

Entreprises et commerces

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L'activité économique de la ville est répartie principalement sur deux zones industrielles, trois zones d'activités et un quartier[44].

La zone industrielle de le Clef de Saint-Pierre concentre plus de 5 400 emplois répartis en 30 sièges sociaux et sites de production. L'aéronautique et la haute technologie sont les secteurs dominants. On peut citer des entreprises importantes telles que Airbus, Matra, Thales, Fenwick ou Polaroid[45].

La zone industrielle de Trappes-Élancourt, centrée davantage sur les services regroupe 17 entreprises et environ 580 emplois dans sa partie située à Élancourt.

La zone d'activité des Côtes, au pied de la colline d'Élancourt, est constituée de 20 sociétés employant 245 personnes.

La zone d'activité de la Petite Villedieu comporte 16 PME pour 235 emplois.

La zone d'activités des IV Arbres avec 23 artisans, PME-PMI et commerçants regroupe 219 emplois.

Le quartier des 7 Mares (immeubles : « Le Triton », « Saint-Quentin 2000 », « Le Capitole ») concentre 47 entreprises et 366 emplois.

Les principaux équipements de la ville sont situés au centre des 7-Mares, notamment le Prisme, centre culturel de la communauté d'agglomération qui accueille de nombreux spectacles et le « Festival du polar ».

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Commanderie des Templiers de la Villedieu (fondée en 1180 et rénovée entre 1971 et 1978)
  • Ferme du Mousseau, centre culturel, au rond-point de Laubach (près de France Miniature)
  • Lavoir de l'Hermanderie (au vieux village)
  • Bassin de la Muette (au vieux village)
  • Parc des Coudrays
  • Jardin des Cinq Sens (au vieux village)
  • France Miniature
  • Église Saint-Médard (Élancourt village)
  • Église de la Clef de Saint-Pierre
  • Église protestante évangélique d'Élancourt
  • Église réformée de France
  • Temple protestant du Gandouget
  • Centre communautaire AVIV
  • Centre socio-culturel Attouba
  • Bois des Réaux
  • Parc des Réaux

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
De sinople au chevron d'or surchargé en abîme d'un écusson parti d'argent et de sable à la croix alésée de gueules brochant sur la partition, au chef d'azur à trois besants d'argent disposés 2 et 1 accostés de deux fleurs de lys d'or
Détails
Description symbolique[46] : « Vert comme la campagne du village ; au chevron d'or représentant les routes qui la sillonnent ; au milieu un écusson blanc et noir, couleurs du baussant ou étendard des Templiers avec la croix rouge de l'Ordre ; au-dessus, bleu avec trois bessants blancs, monnaie byzantine des Croisades, symbole de Saint-Germain-des-Prés ; avec deux fleurs de lys, symboles de la royauté et de l'abbaye de Saint-Denis. »
Ces armes furent créées par M. Bobee de la société française d'héraldique[réf. nécessaire].

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Victor R. Belot, Histoire d’Élancourt et de la commanderie des templiers de la Villedieu, postface d'Alain Danet, maire d’Élancourt, 1978 (FRBNF 36150205).
  • Pierre Thomas (dir.), Michel Bezy, Jean Flattot, Roselyne Inghels, Roger Pasinetti, André Perraud et André Roche, Élancourt, un village devenu ville, Élancourt, Les Amis du Passé d'Élancourt, , 129 p. (ISBN 978-2-9528791-0-1).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Aujourd'hui, le quartier de l'aérostat à Trappes.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Orthodromie entre Élancourt et Paris », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Réponses aux questions de la commission particulière du débat public sur le prolongement de l'A12 », sur cpdp.debatpublic.fr, (consulté le ).
  4. Site de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, Le petit Quentin n°232 (juin 2008), p. 30 lire (consulté le 15 juillet 2009).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Élancourt et Trappes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Trappes » (commune de Trappes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Trappes » (commune de Trappes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  17. « Yvelines. Une résidence de 76 logements en 2019 au quartier des Réaux d'Elancourt », sur actu.fr (consulté le ).
  18. Isabelle Gournay, « Levitt France et la banlieue à l'américaine : premier bilan », Histoire urbaine, vol. 1, no 5,‎ , p. 167-188 (DOI 10.3917/rhu.005.0167, lire en ligne, consulté le ).
  19. « Les villes nouvelles créées pour faire face à l'explosion démographique parisienne », sur le site de la Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, agglo-sqy.fr, consulté le 25 avril 2009.
  20. [1] Interview de Serge Goldberg pour le programme interministériel histoire et évaluation des villes nouvelles.
  21. a b et c Le Petit Quentin (suppl.), no 146, septembre 2000, p. 9
  22. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 238
  23. Victor R. Belot, Histoire d’Élancourt et de la commanderie des templiers de la Villedieu, postface de M.A. Danet, maire d’Élancourt, édité à compte d’auteur, 1978, (FRBNF 36150205), page 5
  24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [2]
  25. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 238
  26. a b c et d Ernest Nègre, op. cit.
  27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 261b.
  28. a et b Victor R. Belot, op. cit.
  29. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  30. a et b « Histoire et patrimoine | Elancourt », sur elancourt.fr (consulté le ).
  31. Nathalie Michau, Les Grandes Affaires criminelles des Yvelines, éditions De Borée, 2007 (ISBN 978-284494-597-6), p. 277.
  32. Liste des maires.
  33. a et b « À Élancourt, le maire déchu dénonce une propagande douteuse », Libération,‎ (lire en ligne).
  34. [3]
  35. Alexandre Marque, « Élancourt : la passe de cinq pour Jean-Michel Fourgous : en poste depuis 1996, le maire d'Élancourt (Yvelines) Jean-Michel Fourgous a été réélu pour un cinquième mandat lors du conseil municipal d'installation organisé ce 27 mai », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À l’occasion d’un vote à bulletins secrets, l’édile, en poste depuis 1996, a obtenu 28 voix contre 5 pour son opposante, Catherine Perrotin-Raufaste (DVG) et 2 bulletins blancs ».
  36. Site du comité de jumelage d'Élancourt
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Élancourt (78208) », (consulté le ).
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  42. Collège de l'Agiot.
  43. a et b « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  44. Guide municipal d'Élancourt 2007-2008, « Un vivier d'entreprises », p. 39.
  45. kompass.com, Élancourt
  46. Victor R. Belot, Histoire d'Élancourt et de la Commanderie des Templiers de la Villedieu, 1978, p.4.