Église Santa Maria dello Spasimo

église italienne

Église Santa Maria dello Spasimo
Image illustrative de l’article Église Santa Maria dello Spasimo
Abside.
Présentation
Nom local Chiesa di Santa Maria dello Spasimo
Culte Catholicisme
Type église
Début de la construction XVIe siècle
Fin des travaux inachevée
Style dominant Gothique espagnol
Géographie
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la Sicile Sicile
Ville Palerme
Coordonnées 38° 06′ 51″ nord, 13° 22′ 19″ est
Géolocalisation sur la carte : Sicile
(Voir situation sur carte : Sicile)
Église Santa Maria dello Spasimo

L'église Santa Maria dello Spasimo (Sainte-Marie-des-Douleurs) est une ancienne église de Palerme, située dans le quartier de la Kalsa.

Historique modifier

L'église est construite pour le monastère des Pères olivétains dans un style gothique espagnol. Les religieux commandent à Raphaël le tableau Le Portement de Croix[1].

L'église n'est jamais achevée à cause de l'édification du bastion dello Spasimo par le vice-roi espagnol Ferdinand Gonzague[2].

Utilisée comme théâtre dès le XVIe siècle, l'église devient un lazaret durant les épidémies de peste du XVIIe siècle, est considérée comme détruite au siècle suivant[1] et sert de grenier, d'auberge pour les indigents, d'hôpital au XIXe siècle pour la syphilis puis pour des maladies chroniques[2]. Elle est abandonnée et devient une décharge après la Seconde Guerre mondiale[1].

Dans l'élan créé par l'élection de Leoluca Orlando à la mairie de Palerme, elle est réhabilitée à partir de 1995 par une coopérative d’anciens détenus pour abriter des spectacles[1].

Notes et références modifier

  1. a b c et d Deborah Puccio, « La «renaissance» de Palerme sous la municipalité d’Orlando (années 1990) : fête et monuments », Rives méditerranéennes, no 16,‎ , p. 45–60 (ISSN 2103-4001, DOI 10.4000/rives.435, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Marie-France Renard, « « Lo Spasimo di Palermo », les fils de l’existence », dans Sicile(s) d'aujourd'hui, Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Études italiennes », (ISBN 978-2-87854-989-8, lire en ligne), p. 83–96

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