Église Sainte-Onésime de Donchery

église française située à Donchery
Église Sainte-Onésime de Donchery
Eglise Saint-Onésime, à Donchery
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Eloi-des-Fonderies (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Saint Onésime
Style
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
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L'église Saint-Onésime est une église consacrée à Saint Onésime, patron des serviteurs et des domestiques, située à Donchery, en France[1].

Cette église est marquée par les différentes périodes de sa construction, du XIIe siècle au XVIIe siècle. De style principalement gothique et gothique flamboyant[2], elle porte également des empreintes de l'art roman[3].

Description modifier

Extérieur modifier

L' église Saint-Onésime est un des plus importants édifices en style gothique de la région. Construite à diverse périodes, l'église possède une tour carrée datant du XIIe siècle. Les fondations sur les côtés datent du XIVe siècle.

Intérieur modifier

L'église, flanquée de bas-côtés, comporte une nef et neuf travées dont les deux dernières de chaque côté sont voûtées, en style flamboyant du XVIe siècle[4]. Le chœur original possède des stalles en bois datant du XVIIe siècle. La croisée du transept comporte quatre colonnes, elles aussi originales. Les piles sont en faisceau avec des chapiteaux à feuilles légèrement en relief et des tailloirs moulurés faisant le tour des massifs. Ces piles sont caractéristiques du XIIe siècle et de la fin de l'époque romane[3]. Les doubleaux, les formerets et les ogives qui prennent appui sur ces piles sont par contre de style gothique[3].

Les orgues, quant à eux, datant du XVIe – XVIIe siècle, ont été restaurées, après avoir subi d'importants dommages durant la Seconde Guerre mondiale.

Les verrières en verre transparent à décor géométrique ont été réalisées entre 1978 et 1980 par l'atelier du verrier Jacques Simon[5].

Localisation modifier

L'église est située dans le centre-ville de la commune de Donchery, dans le département français des Ardennes.

Historique modifier

Jusqu'à la fin du XIIIe siècle av. J.-C., l'église était un prieuré dépendant avec des avoués propres avant que l'avouerie ne soit reprise par les comtes de Rethel et leurs descendants. De 1771 à 1784, le prieuré est dépendant de l'abbaye de Saint-Medard de Soissons[6],[7]. Le clocher de l'église était doté d'une cloche datant de 1358 qui fut prélevée par les Allemands en 1917. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1911[1].

Le musée statuaire de Donchery modifier

Depuis est ouvert un musée dans l'ancienne chapelle aussi nommée sacraire, il contient entre autres, une statue en pierre de sainte Germaine de Pibrac[8] du XIXe siècle provenant de l'église de Dancourt, une Barbe et une Catherine en bois du XVIe, un Joseph une Cécile et un Roch en bois du XIXe. Un ensemble d'évêques : Eloi, Nicolas, Remi ainsi qu'un qui n'est pas identifié.

Références modifier

  1. a et b « Église », notice no PA00078429, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Pinard 2010, p. 68
  3. a b et c Collin 1976, p. 96
  4. Collin 1969
  5. « Donchery, église Saint-Onésime : Verrières », sur Champagne-ardenne.culture.fr
  6. Bulletin des bibliothèques et des archives, (lire en ligne), p. 197
  7. Demouy 2005, p. 656
  8. « statue », notice no PM08000684, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Hubert Collin, Les Églises anciennes des Ardennes, Édition de l'office départemental du tourisme des Ardennes, (lire en ligne)
  • Hubert Collin, Les églises rurales romanes du pays de Reims et des Ardennes, Société d'études ardennaises,
  • Patrick Demouy, Genèse d'une cathédrale : Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles, Éditions Dominique Guéniot, , 814 p. (ISBN 2-87825-313-2)
  • Jacques Téret, Trois Hauts Lieux des Ardennes, Terres Ardennaises, 2006.
  • Jean-François Pinard, Les Ardennes religieuses, Euromédia, , 159 p.

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