Église Sainte-Afre de Riedisheim

église située dans le Haut-Rhin, en France

Église Sainte-Afre de Riedisheim
Image illustrative de l’article Église Sainte-Afre de Riedisheim
Vue de l'édifice
Présentation
Culte Catholicisme romain
Type Église paroissiale
Fin des travaux 1655 (premier bât.)
Architecte Jean-Charles Dufau
Style dominant Néo-classique
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haut-Rhin
Commune Riedisheim
Coordonnées 47° 44′ 56″ nord, 7° 22′ 01″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Sainte-Afre de Riedisheim
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
(Voir situation sur carte : Grand Est)
Église Sainte-Afre de Riedisheim
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
(Voir situation sur carte : Haut-Rhin)
Église Sainte-Afre de Riedisheim
Géolocalisation sur la carte : Mulhouse
(Voir situation sur carte : Mulhouse)
Église Sainte-Afre de Riedisheim

L'église Sainte-Afre de Riedisheim est une église paroissiale catholique située à Riedisheim, dans le département français du Haut-Rhin. Elle est dédiée à la martyre paléochrétienne Afre d'Augsbourg.

Cet édifice est répertorié dans l'inventaire général du patrimoine culturel[1]. Son orgue est classé monument historique depuis 1979.

Historique modifier

Une première église est érigée en 1655[1]. Elle est ensuite remplacée par un nouvel édifice consacré en 1759 puis démoli en 1837[1].

Le bâtiment actuel de style néo-classique situé rue du Maréchal-Foch est construit d'après des plans de l'architecte mulhousien Jean-Charles Dufau[1]. Au-dessus du portail se trouve l'inscription « 1838 ».

L'église est restaurée de 1968 à 1970[1].

Garnitures modifier

Plusieurs objets de l'église sont répertoriés dans l'inventaire général du patrimoine culturel :

L'orgue modifier

L'orgue de l'église Sainte-Afre est classé monument historique depuis 1979[7]. Il est construit en 1853 par le facteur d'orgues Joseph Stiehr. Entretemps, il est restauré plusieurs fois, entre autres par Louis Mockers ; il est également modifié à plusieurs reprises : en 1928 notamment, puis en 1952 par la Manufacture d'orgues Muhleisen, puis en 1979 par Alfred Kern, qui construit un nouveau buffet[8].

L'orgue compte 28 jeux (dont 16 sont encore des jeux de Stiehr) pour 2 claviers et pédalier[8]. Ses tractions sont mécaniques[8].

I Positif de Dos C–f3[8]
1. Bourdon 8′
2. Salicional 8′
3. Montre 4′
4. Nazard 22/3
5. Flageolet 2′
6. Tierce 13/5
7. Cymbale III
8. Cromorne 8′
Tremblant doux
II Grand Orgue C–f3[8]
9. Bourdon 16′
10. Montre 8′
11. Bourdon 8′
12. Gambe 8′
13. Prestant 4′
14. Flûte à cheminée 4′
15. Quinte 22/3
16. Doublette 2′
17. Cornet V D 8′
18. Fourniture IV
19. Trompette 8′
20. Clairon 4′
Pédale C–f1[8]
21. Principal 16′
22. Soubasse 16′
23. Flûte 8′
24. Flûte 4′
25. Flûte 2′
26. Bombarde 16′
27. Trompette 8′
28. Clairon 4′
  • Couplage : I/II, II/P[8]

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Notice no IA00096436, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Notice no IM68004452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  3. Notice no IM68004451, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  4. Notice no IM68004450, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  5. Notice no IM68004449, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  6. Notice no IM68004448, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  7. Notice no IM68004453, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  8. a b c d e f et g « L'orgue Joseph STIEHR de Riedisheim », sur decorguesalsace.free.fr (consulté le ).