Église Saint-Orien de Meslay-le-Grenet

église située en Eure-et-Loir, en France
Église Saint-Orien de Meslay-le-Grenet
L'église Saint-Orien, le chœur.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Notre Dame du Combray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
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Localisation
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Commune
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L'église Saint-Orien est une église catholique située à Meslay-le-Grenet dans le département français d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.

Historique modifier

Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].

Cette petite église de campagne abrite, peinte sur deux des murs de la nef, une exceptionnelle danse macabre de la fin du XVe siècle dans un état de conservation assez étonnant[2]. Elle a été découverte en 1864 et mise en valeur en 1979.

En 1865, le peintre Paul-Alfred Colin est chargé de la restauration des fresques. Il réalise ce travail avec Camille Marcille, cependant leur travail donne lieu à une polémique sur leurs choix artistiques[3].

L'affrontement entre la mort et les hommes commence, sur le mur sud, au registre inférieur, par les représentations du pape et de l'empereur ; il se termine au revers de la façade par l'enfant, l'usurier et l'ermite. Le texte d'accompagnement, poème rédigé en 1376, reste bien visible.

Au registre supérieur, le Dit des trois morts et des trois vifs, récit moralisant souvent associé aux danses macabres retrouvées en France, conte l'aventure de trois jeunes fous conduits à la repentance.

Paroisse, vocable et doyenné modifier

L'église Saint-Orien de Meslay-le-Grenet fait partie de la paroisse Notre-Dame-du-Combray, rattachée au doyenné du Perche.

Le vocable Orien provient d'Orens d'Auch, confesseur du Ve siècle, très honoré en Gascogne au Moyen Âge, et qui a été le patron paroissial de Meslay-le-Grenet[4]. On trouve aussi sa trace dans une autre commune d'Eure-et-Loir, Villiers-Saint-Orien[5].

Références modifier

  1. « Église Saint-Orien », notice no PA00097150, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Peintures murales », notice no PM28000418, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  3. Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, tome XXV, 1969-1972. Article d'André Corvisier, pages 31 à 124. [lire en ligne] sur le site Gallica.fr.
  4. Roger Berger, Les patrons des églises paroissiales en France : essai de répertoire, Hesdin, 2001.
  5. Rémy Verdo, « L’anthroponyme Orens dans l’onomastique française et espagnole », dans Circulations linguistiques dans les noms propres : onomastique occitane - onomastica occitana [actes du XVIIIe colloque d'onomastique organisé par la société française d’onomastique, Toulouse, 17-19 janvier 2018], dir. Michel Tamine, Paris : L’Harmattan, 2020, p. 433-454.

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