Église Saint-Candide de Picauville

église située dans la Manche, en France
Église Saint-Candide de Picauville
Vue du sud-est.
Présentation
Type
Fondation
XIIIe siècle-XVIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Diocèse
Paroisse
Paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Style
Religion
Usage
Église paroissiale catholique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

L'église Saint-Candide de Picauville est un édifice catholique qui se dresse sur le territoire de la commune française de Picauville, dans le département de la Manche, en région Normandie.

L'église est classée aux monuments historiques

Localisation modifier

L'église Saint-Candide est située à l'est du bourg de Picauville, dans la région du Plain et le département français de la Manche.

Historique modifier

L'église « française » pourrait avoir été bâtie soit par Saint Louis qui en aurait été le patron, ou plus simplement par le seigneur de Picauville, Renaud de Marly, et ses maîtres d’œuvre[1].

Description modifier

L'église présente le plan couramment répandu du XIIIe au XIVe siècles : une nef de deux étages d'arcades et de baies, et des bas-côtés couvert d'un toit indépendant[2].

La nef, érigée vers 1250[3], longue de six travées délimitée par des piles cylindriques surmontées par des chapiteaux massifs[note 1], et avec ses large feuillage sur les corbeilles, ses colonnettes engagées terminées sur les tailloirs des piles par des bases moulurées, présente les caractéristiques de l'architecture de l'Île-de-France[4]. Il faut noter que la terre de Picauville était à cette époque la possession du roi de France, Saint Louis, qui fit des dons, et qu'un de ses maîtres d’œuvres ait laisser son empreinte ici.

Le chœur et le transept sont dans le style normand. Les contreforts et les collatéraux sont coiffés de bâtières transversales. À la croisée du transept se dresse un clocher également de style normand et dont la flèche octogonale bâtie en retrait et percée de quadrilobes a été refaite au XVe siècle[3]. Ses arêtes sont adoucies par un tore agrémenté de crochets[5]. La tour carrée voit ses quatre faces occupées en partie sommitale par deux baies ogivales, et se termine par une balustrade ajourée avec dans les angles des clochetons. Au XVIe siècle, on a renforcé les contreforts et les arcs-boutants[6].

Protection aux monuments historiques modifier

L'église est classé au titre des monuments historiques par arrêté du [7].

Mobilier modifier

L'église abrite diverses pièces classées aux monuments historiques au titre objet dont : deux groupes sculptées, sainte Anne et la Vierge du XVe siècle, et sainte Anne (décapitée) et ses trois filles du XVe siècle[8].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Proches de celles de Mortain[4].

Références modifier

  1. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 161.
  2. Beck 1981, p. 127.
  3. a et b Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 93.
  4. a et b Beck 1981, p. 130.
  5. Beck 1981, p. 135.
  6. Beck 1981, p. 160.
  7. « Église », notice no PA00110537, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 459.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

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