Église Saint-Amé de Liévin

église située dans le Pas-de-Calais, en France
Église Saint-Amé de Liévin
Façade de l'église avec son clocher au-dessus du portail en juillet 2012.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Sainte-Thérèse-en-Liévinois (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Matériau
toit en ardoise, façade en briqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Construction
Religion
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

L'église Saint-Amé est une des églises catholiques de la ville de Liévin dans le Pas-de-Calais[1]. Elle est fameuse depuis 2008 pour sa série de vitraux modernes figuratifs qui évoquent la vie des mineurs de Liévin[2] qui travaillaient pour la Compagnie des mines de Lens. L'église dépend de la paroisse Sainte-Thérèse-en-Liévinois du diocèse d'Arras[3].

Histoire modifier

Une première église est construite en 1875 et consacrée à saint Amé, patron d'Amé Tilloy, fondateur de la Compagnie des mines de Lens qui fait bâtir la cité minière, ses infrastructures et l'église. Celle-ci dessert les ouvriers et leurs familles de la fosse no 3, ou fosse Saint-Amé[4], établie en 1858[5] et en service en 1860. L'église est détruite par les obus de la guerre de 1914-1918[6]. L'église actuelle est construite place du Triage en 1934-1935, tout près de la fosse no 3 bis. Elle est cédée à la municipalité dans les années 1980. L'église se visite les mercredis et samedis après-midi et, en dehors de ces visites, elle n'est ouverte que pour les célébrations liturgiques[6].

Description modifier

L'église vaste et claire en briques et ciment, d'architecture néo-romane, est en forme de croix latine dont le transept est à peine esquissé. Elle est orientée au Nord. La façade est surmontée d'un clocher dans le style régional, lui-même coiffé d'une haute flèche d'ardoises.

À l'origine, les fenêtres étaient éclairées par de simples baies vitrées transparentes en verre cathédrale, puis dans les années 1980 elles ont été recouvertes de polyester coloré; ce n'est qu'en 2008[7] que la municipalité a fait appel à l'artiste cambraisienne Julie Debruyn]. Elle a mis quatre ans de travail pour poser des vitraux fort colorés qui évoquent la vie et la catastrophe minière survenue le à Liévin et qui fit quarante-deux victimes d'un coup de grisou. Une sculpture du Britannique Raymond Mason rend également hommage aux mineurs[5].

Les vitraux sont au nombre de trente-et-un. Ils ont été inaugurés le jour de la Sainte Barbe (patronne des mineurs), le [8].

Notes et références modifier

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