Écriture impressionniste

L'impressionnisme en littérature, défini par son objet et son but à la différence du procédé d'écriture impressionniste enseigné par Peter Altenberg et illustré par Henri-Pierre Roché, est un style d'écriture issu du symbolisme associant contemplation de la nature et sentiment intérieur[réf. nécessaire]. Il présente notamment les caractéristiques de s'intéresser aux sensations produites par les paysages lumineux et leurs variations, et à décrire ceux-ci par petites touches comme autant d'effets.

Frédéric Bazille, L'atelier de Bazille, 9, rue la Condamine, huile sur toile, 1870. Y seraient présents Émile Zola (sur l'escalier), Edmond Maître ou encore Zacharie Astruc.

Le genre est illustré au début du XXe siècle par Fernando Pessoa, Jean Moréas[1], Jean-Louis Vaudoyer, Emile Henriot[2]. On le retrouve dans de nombreuses œuvres, telles L'Œuvre d'Émile Zola, Romances sans paroles de Paul Verlaine, dans Du côté de chez Swann ou À l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust, où les sentiments l'emportent sur l'objectivité.

La prose de Jean-Pierre Burgart ou encore Enfance de Nathalie Sarraute sont impressionnistes.

Références modifier

  1. J. Moréas, Paysages et sentiments, E. Sansot & cie., 1906.
  2. F. de Miomandre, Rubrique Livres nouveaux, in L'Art Moderne n°3, p. 19, Bruxelles, 16 janvier 1910.

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