Ère Jingo-keiun

période de l'histoire du Japon (767-770)

L'ère Jingo-keiun (神護景雲?) est une des ères du Japon (年号, nengō,?, lit. « nom de l'année ») après l'ère Tenpyō-jingo et avant l'ère Hōki. Cette ère couvre la période allant du mois d' au mois d'[1]. L'impératrice régnante est Shōtoku (称徳天皇?). C'est la même femme qui a précédemment régné sous le nom d'impératrice Kōken (孝謙天皇?)[2].

Changement d'ère modifier

  • 767 Jingo-keiun gannen (神護景雲元年?) : Le nom de la nouvelle ère est créé pour marquer un événement ou une suite d'événements. L'ère précédente se termine quand la nouvelle commence, en Tenpyō-jingo 3, le 18e jour du 8e mois de 767[3].

Événements de l'ère Jingo-keiun modifier

  • (Jingo-keiun 3, 4e jour du 8e mois) : Durant la 5e année du règne de l'empereur Shōtoku (称徳天皇5年), l'impératrice meurt après avoir désigné son conseiller principal le prince Shirakabe comme héritier[4].
  • 770 (Jingo-keiun 3, 4e jour du 8e mois) : La succession (senso) est reçue par un petit-fils âgé de 62 ans de l'empereur Tenji[5].
  • 770 (Jingo-keiun 3,1re jour du 10e mois) : Accession de l'empereur Kōnin au trône (sokui) par une cérémonie formelle. Le nengō est changé en Hōki le même jour[6].

Le Jingō-kaihō' est une pièce de cuivre émise de 765 à 796. Son diamètre est d'environ 23 mm et son poids entre 3,4 et 4,5 g[7].

Jingo-keiun 1re 2e 3e 4e
Grégorien 767 768 769 770

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Lien externe modifier

Notes et références modifier

  1. Nussbaum, Louis-Frédéric. (2005). "Jingo-keiun" in Japan encyclopedia, p. 422; n.b., Louis-Frédéric est le pseudonyme de Louis-Frédéric Nussbaum, voir Deutsche Nationalbibliothek Authority File.
  2. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon, p. 78-81; Brown, Delmer et al. (1979). Gukanshō, p. 274-276; Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki. p. 143-147.
  3. Brown, p. 276.
  4. Brown, p. 276-277.
  5. Brown, p. 276; Varley, p. 44, 148; un acte distinct de senso (succession distincte de l’intronisation) n'est pas reconnu avant l'empereur Tenji et tous les souverains sauf l'impératrice Jitō, l'empereur Yōzei, l'empereur Go-Toba et l'empereur Fushimi ont le senso et le sokui la même année jusqu'au règne de l'empereur Go-Murakami
  6. Titsingh, p. 81; Brown, p. 277; Varley, p. 44, 148.
  7. Nussbaum, "Jingō-kaihō" in Japan encyclopedia, p. 422.