Iset (mère de Thoutmôsis III)

reine de la XVIIIe dynastie égyptienne

Iset (ou Isis) est une reine de la XVIIIe dynastie nommée en honneur de la déesse Isis. Elle est une épouse secondaire de Thoutmôsis II[1].

Iset
Image illustrative de l’article Iset (mère de Thoutmôsis III)
Thoutmôsis III, accompagné de sa mère Iset
Nom en hiéroglyphe
stt
H8
Décès vers 1458 avant notre ère
Période Nouvel Empire
Dynastie XVIIIe dynastie
Fonction reine
Famille
Conjoint Thoutmôsis II
Enfant(s) Thoutmôsis III
Sépulture
Nom TT320
Emplacement vallée des Rois

Biographie modifier

La Grande épouse royale de Thoutmôsis II était Hatchepsout, néanmoins, Iset est la mère de Thoutmôsis III, son seul fils.

Après la mort de Thoutmôsis II, Hatchepsout assure la régence au nom du jeune roi. Elle règne comme pharaon jusqu'à sa mort qui a permis à Thoutmôsis III de devenir pharaon. À partir de ce moment, Iset prend le titre de « mère du roi »[2].

Sépulture modifier

 
Représentation dans la tombe KV34 ; sur le bateau, Thoutmôsis III et sa mère Iset.

La tombe de Thoutmôsis III dans la vallée des Rois comprend plusieurs représentations de sa mère Iset. Plusieurs membres féminins sont représentés avec le roi sur un pilier de KV34.

La reine Iset est dépeinte sur un bateau derrière son fils. Elle y est appelée « Isis Mère du Roi ». Sur un panneau proche du bateau, Thoutmôsis approche d'un arbre qui est une représentation de sa mère Isis. Derrière le roi se trouvent trois de ses épouses, les reines Mérytrê-Hatchepsout, Satiâh et Nebtou, ainsi que sa fille Nefertari.

Le nom d'Iset est mentionné sur les bandages de la momie de son fils Thoutmôsis III et sur une statue trouvée à Karnak[2].

Son titre est incertain, épouse secondaire ou concubine de Thoutmôsis II[2]. Elle reçut le titre de « épouse du dieu », mais probablement à titre posthume[2].

La momie de la reine Iset a été trouvée dans la cache DB320 dans la vallée des Rois, et se trouve maintenant au Musée égyptien du Caire.

Sources modifier

  1. A. D. Dodson, p. 139.
  2. a b c et d Dodson & Hilton, p. 131.

Bibliographie modifier