Zebra Katz

rappeur, producteur et performeur américain

Ojay Morgan (né en 1987), mieux connu sous le nom de Zebra Katz, est un rappeur, producteur et auteur-compositeur américano-jamaïcain[1] basé à Berlin. Il a collaboré avec des artistes tels que Busta Rhymes et Gorillaz. Le créateur de mode Rick Owens a utilisé sa chanson Ima Read pour son défilé à la Fashion Week de Paris en 2012[2].

Zebra Katz
Zebra Katz en 2019.
Biographie
Naissance
Pseudonyme
Zebra KatzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Eugene Lang College of Liberal Arts (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label
Mad Decent (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web

Morgan s'identifie comme queer[3].

Carrière modifier

Style musical modifier

Tout au long de sa carrière, Ojay Morgan s'est ouvertement insurgé contre le terme de « rap queer », inventé par Pitchfork et d'autres publications pour classer la musique de Zebra Katz et d'artistes comme Mykki Blanco ou encore Le1f[4]. Il ajoute que si l'on omettait sa sexualité, il serait tout simplement qualifié de « rappeur ».

Ima Read modifier

Bien qu'il n'ait pas d'attachement personnel fort avec le voguing, Morgan dit que ce mouvement s'est imposé à lui comme un moyen de créer un contexte pour le single Ima Read. Le lien entre le voguing et sa chanson a été alimenté par le 20e anniversaire du film documentaire sur la ball culture, Paris is Burning, ainsi que la popularisation du voguing en 2012. Cela dit, Ojay Morgan est un amateur de culture ball et de voguing : il s'est produit au GMHC House of Latex Ball 2012[5], soutient le fondateur de House of Vogue, DJ MikeQ[6], et est un membre fondateur de la House of Ladosha[7].

Less is Moor modifier

Inspiré par James Baldwin, Grace Jones, Nina Simone et Little Richard, le premier album de Zebra Katz, Less Is Moor (2020), rend hommage à l'approche minimaliste souvent exigée des artistes de couleur. Morgan clarifie cela en disant que les personnes non-blanches sont généralement censées être plus ingénieuses que leurs homologues blancs[8].

La création de l'album Less Is Moor a commencé alors que Morgan étudiait au Eugene Lang College of Liberal Arts de la New School. Son projet de thèse, « Moor Contradictions », était une performance mettant en vedette des monologues et des raps - dont Ima Read - de différents personnages créés par Ojay Morgan. Parmi ces personnages se trouve Zebra Katz, qui, selon lui, a été formé à la suite de sa thèse sur l'obsession de l'identité[9]. Depuis lors, Morgan se bat contre les différentes étiquettes et catégories créées par son ceux qui l'entourent[10].

Le titre de l'album est inspiré du peuple maure, moor en anglais[8].

Discographie modifier

Albums modifier

LESS IS MOOR
No Titre Durée
1. INTRO TO LESS 2:22
2. ISH 3:29
3. LOUSY 2:46
4. BLUSH 2:11
5. IN IN IN 3:18
6. ZAD DRUMZ 2:59
7. MONITOR 1:40
8. MOOR 2:24
9. NECKLACE 1:55
10. SLEEPN 3:17
11. NO 1 ELSE 2:17
12. UPP 3:13
13. BEEN KNOWN 2:28
14. LICK IT N SPLIT 3:00
15. EXIT 2 VOID 1:43

Mixtapes modifier

  • Champagne (2012)
  • DrkIng (2013)

EPs modifier

  • Winter Titty (2012) (with Boyfriend)
  • Tear the House Up: Remixes (2014) (with Hervé (chanteur))
  • 1 Bad Bitch: Remixes (2014) (with Ten Ven + Ripley)
  • Nu Renegade (2015) (with Leila)

Singles modifier

  • Ima Read (2013)
  • Tear the House Up (2014) (with Hervé)
  • Hello Hi (2016)
  • Blk & Wht (2017)
  • In In In (2019)
  • Lousy (2019)
  • Ish (2020)
  • Upp (2020)

Collaborations modifier

  • Tanika – Thoughts of Love de Thoughts of Love (2013)
  • Kura – Our Sun de Our Sun (2015)
  • GorillazSex Murder Party, The Apprentice, et Out of Body de Humanz (2017)

Références modifier

  1. (en) « Zebra Katz Claims The Anti-Throne », Interview,
  2. (en) « Into the Wild », us.carhartt-wip.com
  3. (en) « Zebra Katz: 'Creating a strong, black, queer male is something that needed to happen' », TheGuardian.com,
  4. (en) « Queer Rap is Not Queer Rap », Pitchfork,
  5. (en) « GMHC's Annual House of Latex Ball », www.poz.com,
  6. (en) « ZEBRA KATZ DOESN'T GIVE A FUCK ABOUT YOUR HOT TAKES », ssense.com,
  7. (en) « Spotlight on Brooklyn Playlist », The New Yorker,‎ (lire en ligne)
  8. a et b (en) « Why Zebra Katz Waited Seven Years Before Dropping His New Album 'Less is Moor' », Billboard
  9. (en) « Zebra Katz », Vogue
  10. (en) « Dazzle-Camo: An Interview With Zebra Katz », thequietus.com

Liens externes modifier