Yurie Nagashima

photographe japonaise
Yurie Nagashima
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Naissance
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長島有里枝Voir et modifier les données sur Wikidata
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Yurie Nagashima (長島 有里枝, Nagashima Yurie?, née en octobre 1973) est une photographe et artiste contemporaine japonaise.

Elle est principalement active dans les genres de l'autoportrait, du portrait, de la photographie de rue et de la nature morte.

En 2000, Nagashima reçoit le prestigieux prix Kimura Ihei en compagnie de Hiromix et Mika Ninagawa.

Nagashima est assistante en photographie à l'université d'art de Musashino à Tokyo.

Biographie modifier

Yurie Nagashima acquiert une renommée nationale au Japon après avoir reçu le deuxième prix annuel Urbanart décerné par la Parco Gallery à Tokyo en 1993 pour une série de photographies la représentant elle et sa famille dénudées[1].

Nagashima est nomée au prix par Nobuyoshi Araki, l'un des photographes les connus au Japon.

À l'époque, Nagashima est encore étudiante à l'université d'art de Musashino à Tokyo dont elle sort diplômée en 1995 avec un BA en design de communication visuelle[2].

En 1995, Nagashima organise une exposition pour deux personnes avec la photographe américaine Catherine Opie à la Parco Gallery, Tokyo[2].

À la suite de cette rencontre avec Opie, Nagashima entreprend un MFA au California Institute of the Arts sous sa tutelle.

Nagashima a publié de nombreuses et importantes monographies photographiques qui traitent de la famille, du sexe, de l'identité et de la sexualité.

En Occident, elle est comparée à la photographe américaine Nan Goldin[3].

Dans des photographies parfois provocantes, Nagashima teste les perceptions du public sur l'obscénité et la censure au Japon (en)[4].

Nagashima est représentée par la galerie SCAI la Bathhouse à Tokyo, où elle a eu plusieurs expositions individuelles et de groupe[2].

Outre son travail comme photographe et assistante en photographie, Nagashima a publié en 2009 (sous le titre Senaka no kioku, qui signifie « Souvenirs du dos ») une série d'histoires biographiques de son enfance[5].

Livres modifier

Notes et références modifier

  1. Warner Marien, Mary (2006). Photography: A Cultural History. London: Laurence King, p. 464.
  2. a b et c Yurie Nagashima, SCAI the Bathhouse.
  3. Friis-Hansen, Dana (2003). Internationalization, Individualism, and the Institutionalization of Photography. In: Tucker, Anne Wilkes (et al.), The History of Japanese Photography. New Haven, CT: Yale University Press.
  4. Roscoe, Bruce (2007). Windows on Japan: a walk through place and perception. New York: Algora, p. 278.
  5. Masatsugu Ono, ((A Year in Reading, The Millions.

Liens externes modifier