Yasuko Ikenobo

femme politique japonaise

Yasuko Ikenobo (池坊 保子, Ikenobo Yasuko?), née le , est une femme politique japonaise, représentant le parti Kōmeitō à la Chambre des représentants du Japon. Elle est nommée dans plusieurs gouvernements successifs de 2006 à 2009, en tant que ministre d'État chargée de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, ainsi que dans le gouvernement Mori II et le gouvernement Koizumi I, en tant que secrétaire parlementaire chargée de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie.

Yasuko Ikenobo
Illustration.
Yasuko Ikenobo en 2006.
Fonctions
Représentante du Japon

(16 ans et 27 jours)
Élection 20 octobre 1996
Réélection 25 juin 2000
9 novembre 2003
11 septembre 2005
30 août 2009
Circonscription Représentation proportionnelle
Législature 41e, 42e, 43e, 44e et 45e
Ministre d'État chargée de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie

(1 an, 10 mois et 6 jours)
Premier ministre Shinzo Abe et Yasuo Fukuda
Gouvernement Gouvernement Abe I et Gouvernement Fukuda
Prédécesseur Saburo Komoto (en) et Hiroshi Hase
Successeur Hirokazu Matsuno et Toshio Yamauchi (en)
Secrétaire parlementaire chargée de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie

(2 ans, 8 mois et 17 jours)
Premier ministre Yoshiro Mori et Jun'ichirō Koizumi
Gouvernement Gouvernement Mori II et Gouvernement Koizumi I
Prédécesseur Poste crée
Successeur Norihisa Tamura et Hiroshi Hase
Biographie
Date de naissance (82 ans)
Lieu de naissance Tokyo, Préfecture de Tokyo, Drapeau du Japon Japon
Nationalité Japonaise
Parti politique Parti de la nouvelle frontière, puis Kōmeitō
Diplômée de Université Gakushūin
Site web Site personnel de Yasuko Ikenobo

Jeunesse et carrière pré-électorale modifier

Ikenobo naît le 18 avril 1942, dans la famille Umetani, famille issue de la haute noblesse japonaise[1]. Elle est la troisième fille d'une fratrie de cinq enfants[1]. Par sa mère, cousine de l'impératrice Kojun, elle est la cousine au second degré de l'empereur Akihito[1].

Motivée dès sa jeunesse par le milieu politique, elle est encouragée par son père à poursuivre dans cette voie[1].

Carrière électorale modifier

Elle rejoint le Parti de la Nouvelle Frontière, et est approchée par le premier ministre Yasuhiro Nakasone pour rejoindre son gouvernement. Elle refuse, alors à cause de ses enfants en bas âge[1]. À la suite de la dissolution du parti, elle rejoint le Kōmeitō, et se présente aux élections législatives japonaises de 1996, et a été élue à la représentation proportionnelle dans la préfecture d'Osaka[1].

Elle occupe différents postes gouvernementaux, dont celui de ministre d'État chargée de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie pendant quatre ans et dans plusieurs gouvernements successifs, de 2006 à 2008[2].

Elle prend sa retraite politique en 2012[3].

Carrière post-électorale modifier

Après avoir pris sa retraite politique, Ikenobo prend la tête de présidence du conseil l'association japonaise de sumo en 2014[4],[5], poste qu'elle occupe jusqu'en 2018[2], tout en conservant un poste au conseil d'administration jusqu'en 2022[6]. Elle rejoint ensuite le Conseil de délibération Yokozuna (en), un organe de conseil liée à l'association japonaise de sumo, et devient la deuxième femme à faire partie de cette organisation[6],[7]. À la suite de plusieurs épisodes d'agressions par des lutteurs durant son mandat, elle cherche à éradiquer la violence au sein de cette organisation, via une large campagne de sensibilisation et de sanctions, afin que le domaine du sumo reste un endroit sûr[8],[9].

Elle siège également au conseil d'administration de l'Université Chūkyō[4].

Prises de position modifier

Bien que préoccupée par la baisse de la natalité japonaise, Ikenobo soutient que la norme d'un couple ne doit pas être de faire des enfants, car selon elle, il serait tragique que des couples ne voulant pas d'enfants en aient[10].

Elle est également partisane d'une meilleure transmission des traditions japonaises, estimant cela nécessaire pour les faire briller à l'international[1].

Controverses modifier

En janvier 2018, elle déclenche la controverse en déclarant que « les Mongols sont des chasseurs-cueilleurs, que cela est dans leur ADN »[11].

Vie privée modifier

Ikenobo est mariée à un maître de l'arrangement floral, issu d'une dynastie d'artisans depuis 600 ans[3].

Références modifier

  1. a b c d e f et g (ja) « 「HISTORY of SQUARE 21」 -池坊 保子氏 - 『日本の力は教育にあり。企業も人もこれからの国際社会のなかで、文化や歴史を発信できないと生きていけない。』 », sur Zenkeiren (en),‎ (consulté le )
  2. a et b (ja) « 相撲協会、評議員会議長に海老沢氏 池坊氏の後任 », sur Nihon keizai shinbun,‎ (consulté le )
  3. a et b (ja) « 「無責任な風評なんかに惑わされたくない」池坊保子氏がバッシングに激白 », sur Sports Hōchi,‎ (consulté le )
  4. a et b (ja) « 池坊保子氏 日大の会見をバッサリ「反面教師。許せない」 », sur Sports Nippon,‎ (consulté le )
  5. (ja) Shukan Jitsuwa, « 親方定年70歳に延長で揺れる角界 », sur Livedoor,‎ (consulté le )
  6. a et b (ja) « 横審新メンバーに紺野美沙子氏と池坊保子氏 女性委員は内館牧子氏以来 », sur Nikkan Sports,‎ (consulté le )
  7. (ja) « 横綱審議委員に池坊保子氏・紺野美沙子氏 女性2人は初 », sur Nihon keizai shinbun,‎ (consulté le )
  8. (ja) « 池坊議長、暴力根絶へ「再発防止ステッカー作れ」 », sur Nikkan Sports,‎ (consulté le )
  9. (ja) « 池坊議長、再発防止徹底を 暴行事件、部屋に張り紙も », sur Sankei shinbun,‎ (consulté le )
  10. (ja) Rieko Saibara, « 「子づくりは本能」「日本の夫婦はみんな...」少子化テーマに火鍋沸騰 », sur J-Cast (ja),‎ (consulté le )
  11. (ja) Kumao Oyama, « 池坊保子氏「モンゴル人は狩猟民族のDNA」発言の見識 », sur Shūkan Bunshun (en),‎ (consulté le )

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier