Yara El-Ghadban

romancière, anthropologue et musicienne palestinienne-canadienne
Yara El-Ghadban
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo prise lors du Tapis Rouge tenu au Salon du livre de l'Outaouais (23-26 février 2023).
Naissance
Dubaï (Émirats arabes unis)
Pays de résidence Canada
Diplôme
Doctorat en anthropologie
Profession
Formation
Auteur
Genres

Œuvres principales

L'Ombre de l'olivier (2011), Le Parfum de Nour (2015), Je suis Ariel Sharon (2018), Les racistes n'ont jamais vu la mer (2021)

Yara El-Ghadban (née en 1976 à Dubaï dans une famille de Palestiniens réfugiés au Liban et en Syrie) est une anthropologue, ethnomusicologue, romancière, traductrice et essayiste palestino-canadienne.

Biographie modifier

Yara El-Ghadban est née en 1976 à Dubaï de parents réfugiés palestiniens[1]. Son père était ingénieur et sa mère spécialiste en littérature arabe[2]. Elle a vécu successivement en exil à Buenos Aires, Beyrouth, Sanaa et Londres, jusqu'à ce que sa famille s'établisse à Montréal en 1989[3],[4]. Après des études doctorales en anthropologie et en musique à l'Université de Montréal, elle enseigne à l'Université de Montréal et à l'Université d'Ottawa[5].

En 2017, elle devient présidente de l'organisme Espace de la diversité[4].

En marge de sa pratique d'écriture, elle se prête également à la traduction littéraire. Elle a co-traduit De glace et d’ombre de Nigel Thomas, Vivre la diversité de Shakil Choudhury ainsi que Neige des lunes brisées de Waubgeshig Rice, tous publiés en français chez Mémoire d'encrier[6].

En 2020, elle tient une résidence d'écriture, qu'elle intitule « Manifestes avant l'aube », au sein de la revue Mœbius de laquelle résultent quatre textes dans les numéros 164 à 167[7].

Au printemps 2022, le magazine Lettres québécoises publie dans son numéro 184 un dossier sur l'autrice[8].

Bibliographie modifier

  • L'Ombre de l'olivier, Montréal, Mémoire d'encrier, 2011[9].
  • Le Parfum de Nour, Montréal, Mémoire d'encrier, 2015[10].
  • Je suis Ariel Sharon, Montréal, Mémoire d'encrier, 2018[11].
    • Traduction en anglais I am Ariel Sharon, House of Anansi Press, 2020[12].
    • Traduction en arabe أنا أرييل شارون ( المتوسطAlmutawassit), 2021[13].
  • Les racistes n'ont jamais vu la mer, avec Rodney Saint-Éloi, Montréal, Mémoire d'encrier, 2021[14],[15].
    • Réédition en format de poche, Montréal, Mémoire d'encrier, 2024.

Ouvrages collectifs modifier

  • Les Printemps arabes, Montréal, Mémoire d'encrier, 2011, sous la direction de Michel Peterson.
  • Le Québec, la Charte, l'Autre. Et après?, Montréal, Mémoire d'encrier, 2014, sous la direction de Marie-Claude Heince, Leïla Benhadjoudja et Yara El-Ghadban.

Prix et distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. philomag, « Yara El-Ghadban : bio, articles, citations | Philosophie magazine », sur www.philomag.com, (consulté le )
  2. « La Palestine de Yara-El-Ghadban », sur www.franceinter.fr, Babel sur Seine,
  3. « Yara El-Ghadban, le luxe de l’ordinaire », sur Le Devoir,
  4. a et b « Yara El-Ghadban | Les Petites Fugues », sur www.lespetitesfugues.fr (consulté le )
  5. « En sol majeur - Le rêve palestinien de Yara El-Ghadban », sur RFI, (consulté le )
  6. « “Une bonne traduction, cela donne une autre dimension à un texte” », sur ActuaLitté.com (consulté le )
  7. « La revue Mœbius », sur www.revuemoebius.com (consulté le )
  8. « Numéro 184, printemps 2022 – Lettres québécoises », sur Érudit (consulté le )
  9. (en-US) « L’ombre de l’olivier » (consulté le )
  10. « Parfum et poésie », Le Devoir,
  11. « De vive(s) voix - «Je suis Ariel Sharon», de Yara el-Ghadban », sur RFI,
  12. (en) « I Am Ariel Sharon », sur House of Anansi Press (consulté le )
  13. (en) « أنا أرييل شارون », sur almutawassit.it (consulté le )
  14. (en-US) « Les racistes n’ont jamais vu la mer » (consulté le )
  15. admin, « Rodney Saint-Eloi et Yara El-Ghadban - Collections », (consulté le )
  16. « Un prix pour l’auteure Yara El-Ghadban », sur revue.leslibraires.ca,
  17. Chantal Guy, « Yara El-Ghadban: la richesse de nos histoires », La Presse,‎ (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier