Yèvres

commune française du département d'Eure-et-Loir

Yèvres
Yèvres
L'église Notre-Dame de Yèvres
Logo monument historique Inscrit MH (1988)[1].
Blason de Yèvres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Châteaudun
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Châteaudun
Maire
Mandat
Bruno Perry
2020-2026
Code postal 28160
Code commune 28424
Démographie
Gentilé Yèvrois(e)
Population
municipale
1 654 hab. (2021 en diminution de 1,55 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 40″ nord, 1° 11′ 28″ est
Altitude Min. 137 m
Max. 182 m
Superficie 41,75 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Brou
(banlieue)
Aire d'attraction Brou
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brou
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.yevres.fr

Yèvres est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie modifier

Situation modifier

Yèvres est situé au sud-ouest du département d'Eure-et-Loir dans l'arrondissement de Châteaudun et dans le canton de Brou. Les grandes villes les plus proches sont Chartres, à 39 kilomètres au nord-est, Nogent-le-Rotrou à 31 kilomètres à l'ouest et Châteaudun à 22 kilomètres au sud.

Yèvres présente les caractéristiques de la Beauce et du Perche : des étendues cultivées au nord et un aménagement plus bocagé au sud. En effet, elle est positionnée entre ces deux régions. La commune s'étend en outre sur 4 175 hectares, ce qui en fait la deuxième au point de vue superficie.

Communes limitrophes modifier

Hydrographie modifier

La commune est traversée par l'Ozanne, affluent droit du Loir, et donc un sous-affluent de la Loire, par la Sarthe et la Maine.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Blandainville à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 626,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Yèvres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brou, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 4 902 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brou, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,7 %), prairies (4 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), forêts (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Yèvres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment l'Ozanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2018 et 2021[19],[17].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Yèvres.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[20]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 932 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 695 sont en aléa moyen ou fort, soit 75 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Eura ou Evra vers 1115, Evora en 1192, Levre en 1489[23].

Du pré-celtique *av(a)ra traité comme *ev(e)ra qui a dû désigner d'abord l'Ozanne[23].

Le mot celtique ev, qui signifie "eau", est à l'origine du nom de la commune d'Yèvres.
Le mot ev se transformera au cours des siècles et des habitudes en "EVERA" puis "HYEVRES" ou "YEUVRE" pour donner le nom de "YEVRES"[24].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Guerre franco-allemande de 1870 modifier

La candidature d'un Hohenzollern au trône d'Espagne (un cousin de Guillaume Ier, roi de Prusse) provoque en juillet 1870 un conflit avec la France. La dépêche d'Ems (), revue et corrigée par Bismarck, déclenche l'indignation des Français et le , Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.

Les premières traces écrites de cette guerre dans les registres de Yèvres concerne une souscription pour l'Armée française. Dès le début des hostilités, 320 souscripteurs de la commune récoltent une somme totale de 488,15 francs pour l'effort de guerre (à l'époque, le salaire annuel d'un instituteur était de 500 F)[25].

Sous le Second empire, l'armée est formée par le contingent recruté par tirage au sort. Elle est doublée par la Garde nationale mobile qui recrute les "bons numéros" et les remplacés qui effectuent 15 jours d'exercices par an jusqu'à l'âge de 25 ans. Un mauvais numéro peut payer un remplaçant pour effectuer le service militaire à sa place.

Les registres de Yèvres font état des corps militaires composés dans la commune :

  • une première compagnie de 191 hommes ;
  • une deuxième compagnie de 165 hommes ;
  • un corps de 21 sapeurs-pompiers ;
  • une réserve de 151 hommes de plus de 65 ans ;
  • deux citoyens dispensés de service : les instituteurs Motte et Poulain ;
  • 32 personnes réformées pour raison de santé.

Les archives signalent deux soldats d'Yèvres morts pour la France :

  • François-Lubin Poulain, né à Yèvres le 19/09/1849 ;
  • Auguste Thibault, né à Yèvres le 09/06/1848.

De violents et âpres combats eurent lieu dans les alentours de la localité. Ainsi les armées prussiennes et française s'affrontèrent notamment à Châteaudun, le 18 octobre 1870, et à Loigny, le 2 décembre 1870.[25]

Seconde guerre mondiale de 1939-1945 modifier

Peu avant la Seconde Guerre mondiale, entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[26], dont Yèvres[27]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[28]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[29].

Dans la nuit du 28 au , le bombardier de la Royal Air Force (Avro Lancaster NE 148, désigné AA-H et surnommé « Howzat ») se dirige vers Stuttgart, en Allemagne, pour une opération de bombardement sur les usines Daimler-Benz et Bosch qui fabriquaient les bombes volantes V-1. Avec, environ, 500 autres bombardiers il est parti de la base de Mépal (Comté de Cambridge) en Grande –Bretagne.

Arrivés aux environs d’Orléans, avant de bifurquer sur la gauche pour rejoindre l’Allemagne, ils sont attaqués par des avions ennemis. En réalité, c’est près de Châteaudun que Howzat est touché. Le pilote, le Lieutenant Noël Stokes, tente de rebrousser chemin, mais l’avion chargé de bombes devient de plus en plus difficile à contrôler. Pour reprendre de l’altitude il donne l’ordre de larguer les cinq tonnes de bombes. Cependant, un incendie se déclare à bord et la situation est de plus en plus difficile à maitriser. L’avion devient incontrôlable et part dans tous les sens…

Soudain, un village devant lui : le bourg d’Yèvres. Le lieutenant Noël Stokes sait que son mitrailleur, le Sergent Norman Wilding est mort dans sa tourelle arrière durant l’attaque ennemie. Alors, il donne l’ordre à son équipage de quitter l’appareil en sautant en parachute. Il est 22 h 20. Il reste aux commandes de son avion et, tant bien que mal, il le dirige vers une zone non habitée et s’écrase près du hameau du Ménard.

Les restes des deux aviateurs sont rassemblés par les habitants des hameaux proches du crash. L’occupant refuse qu’ils soient enterrés dans le cimetière d’Yèvres. Cependant, le maire, M. Emile Delavallée, accompagné de MM. Maurice Noël, Cyprien Chaboche et quelques autres rendirent hommage aux victimes en les enterrant dans un cercueil et, quelques nuits plus tard, en les inhumant définitivement dans le cimetière communal.

Yèvres fût libéré le et le dimanche , en présence de 2 500 personnes, les honneurs militaires furent rendus à ces deux héros. Aujourd'hui une cérémonie annuelle commémore la mémoire de ces deux aviateurs[30],[31],[32].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2014 Dominique Dousset DVG Conseiller général du canton de Brou (1998-2015)
mars 2014 En cours Bruno Perry[33],[34]   Cadre administratif et commercial d'entreprise

Conseil municipal modifier

Le conseil municipal est composé du maire, de trois adjoints et de quinze conseillers municipaux[35].

Tendances politiques et résultats modifier

Élections législatives de 2007 modifier

Les résultats pour la commune de Yèvres sont[36] :

Philippe Vigier (Nouveau Centre) 58,39 %
Serge Fauve (PS) 21,9 %
Marie-France Garcette (FN) 4,47 %
Jessica Guillet-Briand (Chasse, pêche, nature et traditions) 2,94 %
Dominique Garcia (PCF) 2,72 %
Alice Bouyssou (LCR) 2,61 %
Danielle Auroi (Les Verts) 2,51 %
Bernadette Jouachim (MPF) 2,51 %
Miren Chaize (LO) 1,96 %

Politique environnementale modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 1 654 habitants[Note 3], en diminution de 1,55 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8862 0372 0001 9042 0042 0141 9852 0501 954
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9201 8911 8951 8281 7511 7361 7611 7121 667
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6411 6261 6351 5061 4551 4401 4311 3101 230
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 2291 2111 2921 4581 6761 7071 7111 7071 658
2021 - - - - - - - -
1 654--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Logement modifier

En 2006, la ville comprenait 891 logements dont 9,7 % de résidences secondaires[41].

Enseignement modifier

Yèvres est située dans l'académie d'Orléans-Tours.

La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales[42],[43].

Santé modifier

Une pharmacie, un cabinet médical, un cabinet paramédical (pédicure-podologue/infirmière) et un cabinet de kinésithérapie sont installés à Yèvres.

Manifestations culturelles et festivités modifier

Sports modifier

L'ensemble des sports à Yèvres ont lieu par l'intermédiaire de l'Association Sportive : l'Union Sportive de Yèvres.

Pétanque modifier

En 2008, la section pétanque de l'Union Sportive de Yèvres comptait 30 licenciés. Son seul but est de pratiquer la pétanque comme loisir et non comme compétition[44].

Boxe Thaïlandaise modifier

La section Muay Thaï, boxe thaïlandaise, est sous la responsabilité d'un entraîneur diplômé, M.Rénald Elambert. Dès les premiers cours, elle a attiré un grand nombre d'adultes, d'adolescents et même de jeunes femmes. L'ensemble des responsables de la section est ravi de l'engouement pour ce sport de combat qui fait appel à la discipline et au respect des autres et de l'accueil réservé par les dirigeants de l'U.S.Yèvres et la municipalité[45].

Tennis modifier

L'Union Sportive de Yèvres comporte aussi une section tennis qui accueille les jeunes et les adultes[46].

Tennis de table modifier

La section tennis de table[47] accueille les joueurs voulant pratiquer en compétition ou en loisir. Elle compte aujourd'hui près de 80 adhérents dont 30 en section loisir. Seize tables sont à la disposition des joueurs.

La section tennis de table se compose de cinq équipes : une féminine et quatre masculines. L'équipe féminine évolue en pré-national, une des équipes masculine est en régional III et les trois autres équipes sont en départemental à des niveaux différents.

Randonnée modifier

La section randonnée a été créée en et comporte une trentaine d'adhérents. Yèvres est affiliée à la Fédération française de la randonnée pédestre. Différents parcours, pédestres et cyclistes sont proposés chaque semaine[48].

Basket-ball modifier

La section basket-ball est plutôt bien développée. Elle comporte une école de basket pour les baby et les minis poussins, une équipe de poussins, une équipe de cadettes, quatre benjamins, un minime garçon et deux cadets. Les équipes sont engagées en championnat départemental[49].

Divers modifier

Il existe également une équipe de loisir d'une vingtaine de personnes qui participent aux matches amicaux avec d'autres équipes loisir.

Médias modifier

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2006, le revenu net moyen imposable par foyer fiscal était de 21 690 €[41].Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 16 841 , ce qui place Yèvres au 11 644e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[50].

Entreprises et commerces modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

L'église Notre-Dame modifier

  Inscrit MH (1988)[1].

L'église fut bâtie au XIIe siècle. Elle subit des transformations au cours des XVe et XVIe siècles et fut enrichie par les seigneuries de Yèvres pendant les deux siècles suivants.

La toiture du clocher fut refaite en 1864 et le coq restauré. En 1906, la toiture fut de nouveau refaite à la suite d'un violent orage. Quelques autres réparations eurent lieu au milieu du XXe siècle. On remplaça le coq le à l'issue d'une rénovation complète de la toiture.

À l'intérieur de l'église, sont classés monument historique au titre d'objet :

  • Chaire à prêcher du XVIIe siècle : les vertus théologales, la religion, scènes de la Passion du Christ, anges,   Classé MH (1924)[51] ;
  • Porte, 2 vantaux, dessus-de-porte du XVIIe siècle : le Baptême du Christ, le Martyre de sainte Barbe,   Classé MH (1924)[52].

Rives de l'Ozanne modifier

La commune est traversée par une rivière, l'Ozanne, qui entre sur le territoire d'Yèvres à Duan, le quitte à la porte de Dangeau et coule vers le Loir où elle se déverse à Ouzenain, à 1 km de Bonneval[53].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Le roi Louis XI séjourna les 7 et , à la Boiche (Boèche) dans la commune d'Yèvres[54].

Héraldique modifier

Les armes de Yèvres se blasonnent ainsi :

Tiercé en pairle: au 1er d'azur au pont isolé de deux arches d'argent, au 2e de sable à l'église du lieu d'or couverte et ajourée d'argent, au 3e de sinople à quatre épis de blé empoignés et noués d'or; au filet en pairle d'or brochant sur la partition, les extrémités en chef pattées.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b « Église », notice no PA00097239, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Yèvres et Blandainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Blandainville », sur la commune de Blandainville - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Blandainville », sur la commune de Blandainville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Brou », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Yèvres », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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  27. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
  28. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  29. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
  30. (en-US) SemiColonWeb, « La guerre de 1939-1945 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur yevres.fr (consulté le ).
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  32. Centre France, « Ils rendent hommage aux soldats alliés », www.lechorepublicain.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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