Y

page d'homonymie de Wikimedia
Significations des lettres
de l’alphabet latin
A B C D E F G
H I J K L M N
O P Q R S T U
V W X Y Z

Sur les autres projets Wikimedia :

Y (nommée « i-grec ») est la 25e lettre et 6e voyelle de l'alphabet latin.

Arts et culture modifier

Jeux modifier

  • jeu d'Y (en) est un jeu de société qui se joue avec un plateau en forme de triangle arrondi dont les cases sont elles-mêmes des triangles. Le but du jeu est de relier les trois côtés du triangle à l'aide de petits cailloux placés sur chaque centre des Y formés par les triangles. Ce jeu se joue à deux
    • Y est le symbole d'un pokémon légendaire du nom de Yveltal de la sixième génération.

Littérature et bande dessinée modifier

Musique modifier

  • Y est un album de The Pop Group sorti en 1979.
  • Y est la traduction de 01011001, un album de Ayreon, en ASCII

Philosophie et morale modifier

 
Gravure du Champ Fleury de Geoffroy Tory (1529). Représentation « moralisée[1] » de la « lettre pythagorique ».
  • Le Y était le symbole de la secte pythagoricienne. Il représente symboliquement la croisée des chemins (bivium), le choix que doit faire chaque adepte pour entrer dans la secte et suivre ses commandements, censés faire de lui un homme divin.
On le retrouve dans le thème classique d'« Hercule à la croisée des chemins »[2], arrivé au moment de choisir entre le vice et la vertu. Cet apologue remonte à Prodicos[3] et a été transmis par de nombreux auteurs anciens, de Xénophon[4] à Isidore de Séville, en passant par Perse et Ausone[5].
Le Y couronné que l'on trouve parmi les emblèmes du roi Jean Ier de Portugal, notamment sur des monnaies, renvoie au prénom du roi (yohannes), mais a probablement aussi un sens symbolique lié au choix entre le bien et le mal[6].

Sciences modifier

Arts graphiques modifier

  • Y est l’abréviation de yellow (jaune) dans l’expression CMYK désignant l’impression en quadrichromie (cyan-magenta-yellow-key).

Astronomie modifier

Biologie modifier

Grammaire modifier

Linguistique modifier

Mathématiques modifier

  • y est souvent utilisée par convention pour désigner l'ordonnée d'un point.

Physique - Chimie modifier

Aéronautique modifier

Le Y désigne parfois le Do Y un avion allemand des années 1930.

Immatriculation automobile modifier

  • En Allemagne, le Y est utilisé par l'immatriculation des véhicules militaires de la Bundeswehr. En 1955, lorsque fut créée la nouvelle armée allemande, toutes les lettres désignaient une province allemande (M pour Munich, F pour Francfort, etc.), à l'exception du X et du Y. C'est cette dernière qui fut alors préférée par l'état-major.
  • Ancien signe distinctif en trafic international des véhicules automobiles immatriculés en Yougoslavie entre 1929 et 1953, prescrit dans le cadre de la Convention sur la circulation routière de Genève de 1949 et de la Convention sur la signalisation routière de Vienne de 1968.

Unités modifier

  • y (en minuscule) est le préfixe du SI signifiant yocto (10-24).
  • Y (en capitale) est le préfixe du SI signifiant yotta (1024).
  • Yi est le préfixe binaire signifiant yobi (10248 = 280).

Saint chrétien modifier

  • Y († 593) ou Ay ou Agyle ou Aye ou Agilus, vicomte de Voisinas près d'Orléans et confesseur ; fêté le 31 août.

Géographie modifier

Divers modifier

Voir modifier

Notes et références modifier

  1. La branche gauche de la lettre figure le chemin plus large de la Volupté (avec l'épée, le fouet, les verges, le gibet et le feu auxquels il mène) ; la branche droite, la voie plus étroite de la Vertu (avec ses récompenses : les lauriers, les palmes, le sceptre et la couronne).
  2. Cf. Erwin Panofsky, Hercule à la croisée des chemins et autres matériaux figuratifs de l'Antiquité dans l'art plus récent, éd. Danièle Cohn, Paris, Flammarion, 1999, 242 p. (ISBN 2080126229)
  3. L'idée du bivium, des deux chemins, est déjà chez Hésiode, Les Travaux et les jours, v. 287-292.
  4. Mémorables, II, 1, 21-34.
  5. Franz De Ruyt, « L'idée du Bivium et le symbole pythagoricien de la lettre Y », Revue belge de philologie et d'histoire, 10, 1931, p. 137-145 (En ligne) ; Guy de Tervarent, Attributs et symboles dans l'art profane : dictionnaire d'un langage perdu (1450-1600), Paris, Droz, 1997 (En ligne).
  6. Base Devise.