Wirich de Daun

militaire autrichien
Wirich de Daun
Fonctions
Gouverneur de Milan
-
Vice-roi du royaume de Naples
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Wirich Philipp von und zu DaunVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Wilhelm von Daun (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anna Maria Magdalena, Gräfin von Althann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Beatrix Franziska, Gräfin von und zu Daun (d)
Heinrich Richard Lorenz von Daun (d)
Heinrich Dietrich Martin Josef Graf von Daun (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Arme
Grade militaire
Distinction

Wirich Philippe Laurent, comte de et à Daun (von und zu Daun) ainsi que prince de Thiano depuis 1710, est né le à Vienne et décédé le dans sa ville natale. Il était feld-maréchal, chevalier de l’ordre de la Toison d'or, conseiller et camérier du conseil Privé. Il était père de Leopold Joseph von Daun (1705–1766), feld-maréchal du Saint-Empire.

Biographie modifier

Lors de la guerre de Succession d'Espagne il participa à de nombreux combats sous le commandement du prince Eugène. Il défendit Turin en 1706 et devint vice-roi de Naples en 1713. En 1719, il est à Naples l'organisateur de la reconquête de la Sicile contre les Espagnols qui l'avaient conquise en 1718, et notamment de la résistance de la forteresse de Melazze, qui soutint un siège de six mois des soldats de Philippe V, sous les ordres du marquis de Lede.

Il fut gouverneur général et Capitaine ad interim des Pays-Bas autrichiens entre le et le de la même année[1], mais il fut nommé par l’empereur comme successeur du très détesté marquis de Prié (qui condamna à mort François Anneessens doyen du Métier bruxellois des Quatre Couronnés). Il eut la tâche très difficile de tenter de réconcilier le peuple belge avec le régime autrichien. Mais il fallut toutefois attendre Charles-Alexandre de Lorraine pour que la population éprouve de la sympathie pour Vienne et oublie Philippe V et le très aimé Maximilien-Emmanuel de Bavière.

Les habitants des Pays-Bas, encore terrorisés par le gouvernement du marquis de Prié, firent des efforts pour se le rendre favorable par diverses festivités organisées en son honneur.

Un poète latin bruxellois, Petrus van der Borcht (ou Petrus à Castro), qui s'était déjà rendu célèbre en ornant les maisons de la Grand-Place de Bruxelles de chronogrammes formés de distiques élégiaques, lui dédia un livre dithyrambique d’Applaudissements en vers latins, rehaussés de subtils chronogrammes, à l’occasion de son inauguration à Bruxelles. Ce petit chef-d'œuvre du genre (qui nous fait penser aux œuvres de cour des mandarins chinois) fut publié chez Eugène-Henri Fricx en 1725 : Applausus Virico Philippo Laurentio de Daun Principi Thianensi Aurei Velleris Equiti Belgii gubernatori ac languentis patriae restauratori.

Le livre est magnifiquement orné de gravures allégoriques en forme de médailles, œuvre de son frère le graveur Jean-Charles van der Borcht, conseiller et maître général des Monnaies de Sa Majesté Impériale et Catholique.

Notes et références modifier

  1. E. Van Bruyssel ; Table générale du Recueil des Bulletins de la Commission Royale d'Histoire de Belgique ; Bruxelles ; 1865 ; 2e série ; page 57

Voir aussi modifier

Liens externes modifier