William Congreve (auteur)

écrivain britannique
William Congreve
Description de cette image, également commentée ci-après
William Congreve.
Tableau de Godfrey Kneller.
Naissance
Bardsey, près de Leeds, Yorkshire de l'Ouest, Angleterre
Décès (à 58 ans)
Londres, Angleterre
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Anglais
Mouvement Littérature de la Restauration anglaise
Genres

William Congreve (né le à Bardsey, près de Leeds, dans le Yorkshire de l'Ouest – mort le à Londres) est un dramaturge et poète britannique dont les œuvres appartiennent à la littérature de la Restauration anglaise.

Biographie modifier

Congreve étudie le droit au Trinity College de Dublin, en Irlande, où il rencontre Jonathan Swift. Ce dernier restera son ami pendant toute sa vie. Après avoir reçu son diplôme, il s’intéresse au monde littéraire et devient un fervent disciple de John Dryden.

William Congreve écrit quelques-unes des comédies les plus populaires de la littérature de la Restauration anglaise. Âgé d’à peine trente ans, il a déjà rédigé plusieurs œuvres notables, telles que l’Amour pour amour (dont la première a lieu le ) et Le Train du monde (première en 1700).

Sa carrière, cependant, se termine aussi vite qu’elle avait commencé. Après avoir écrit cinq pièces de 1693 à 1700, il cesse ensuite toute activité en raison de l’évolution des goûts du public, qui se fait moins favorable aux comédies de mœurs sexuellement explicites dans lesquelles l’auteur s’était spécialisé. Il est d’ailleurs l’un des dramaturges les plus férocement attaqués par l’évêque Jeremy Collier dans le pamphlet Short View of the Immorality and Profaneness of the English Stage, au point que, pour tenter de contrer l'ecclésiastique, il rédige une longue réponse circonstanciée, intitulée Amendments of Mr. Collier's False and Imperfect Citations.

Membre du parti whig, Congreve s’investit ensuite sur le plan politique et occupe quelques postes mineurs. Souffrant de la goutte, il se retire définitivement du théâtre et vécut jusqu’à sa mort des maigres ressources lui restant de ses premières pièces, les complétant occasionnellement par quelques poèmes ou traductions, notamment Monsieur de Pourceaugnac de Molière.

Congreve meurt à Londres en 1729 lors d’un accident de fiacre, et est enterré au « Coin des poètes » de l’abbaye de Westminster.

Aujourd'hui, son nom reste surtout attaché à cette phrase (tirée de sa pièce The Mourning Bride) souvent citée : Hell has no fury like a woman scorned (« L'Enfer n'a pas de fureur qui égale celle d'une femme dédaignée »).

Œuvres modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier

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Source partielle modifier

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « William Congreve » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)