Aulerques Cénomans

Carte des peuples gaulois (cliquer pour agrandir)


Les Cénomans ou Aulerques Cénomans sont un des peuples gaulois des plus importants, dans la 3e Lyonnaise. Ils faisaient partie de la confédération des Aulerques et occupaient le pays qui forma plus tard le Maine oriental. Ils demeuraient dans ce qui deviendra plus tard la Sarthe. Leur capitale était Sindinum ou Cenomani, aujourd'hui Le Mans venant de Civitas Cenomanorum, littéralement « Cité des Cénomans » puis, « Cel mans ». Allonnes, au sud-ouest du Mans, fut également un lieu religieux important pour les Cénomans, d'après les restes découverts sur le site de la Tour aux Fées.

Ils auraient mobilisé près de 5 000 hommes à Alésia.

Trois autres peuples gaulois ont porté le nom d'Aulerques mais actuellement on ne connaît pas l'origine de ce nom.

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Le Mans

Le palais des comtes du Maine et la Cathédrale

Le Mans est une ville de l'Ouest de la France, préfecture de la Sarthe et située dans les Pays de la Loire. La ville est située à la confluence de la Sarthe et de l'Huisne. Les hommes s'y seraient installés plus de 3000 ans avant notre ère. La ville fut une place militaire importante durant l'époque gallo-romaine, possédant alors le nom de Vindunum. Elle fut également un foyer de culture important dès le XIIe siècle. Le Mans est considérée comme la première ville ayant réalisé un traité d'alliance européen , avec la ville allemande de Paderborn. Cette première alliance est parfois nommée comme la lumière de l'Europe. Les deux villes signèrent le premier traité trans-frontalier de confraternité d'Europe en 836. Ses habitants la proclamèrent également première commune rattachée au pouvoir royal de France, en 1066.

Ancienne capitale provinciale du Maine et du Perche, Le Mans comptait 148 169 habitants intra-muros en 2006. Elle est une ancienne Ville rouge, de par son architecture particulière, en partie conservée aujourd'hui, datant des premiers siècles de notre ère.

La cité plantagenêt est le quartier historique de la ville. Son enceinte romaine est désignée comme le deuxième monument du Bas-Empire le mieux conservé d'Europe, après la ville de Rome. La ville du Mans est labellisée Ville d'Art & d'Histoire par le Ministère de la Culture. Les monuments phares de la ville sont la cathédrale Saint-Julien et le palais des comtes du Maine. La ville est aujourd'hui connue internationalement pour ses fameuses courses des 24 Heures du Mans.

Les habitants du Mans sont les Manceaux et Mancelles, autrefois les Mansois.

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Prytanée national militaire

Le portail du Prytanée national militaire

Le Prytanée national militaire est aujourd’hui l’un des six lycées militaires français (officiellement appelés « lycées de la défense » depuis 2006) relevant du ministère de la Défense. Cette école, d’une très riche histoire, est située à La Flèche dans le département de la Sarthe dans la région des Pays de la Loire, aux confins du Maine, de l’Anjou et de la Touraine.

A l'origine institution fondée par le roi Henri IV et confiée aux jésuites dans le but d’« instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l’honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public », elle est devenue au fil du temps le Prytanée voulu par Napoléon en 1800 et installé à La Flèche en 1808, et ensuite le Prytanée national militaire.

Depuis sa fondation en 1604, elle a poursuivi sa mission d’éducation, et le Prytanée n’a ainsi pas cessé de former des générations d’élèves.

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Tramways de la Sarthe

Locomotive bicabine N°60 et remorque B36 préservées et restaurées par le MTVS

Les Tramways de La Sarthe exploitaient un réseau dans le département de La Sarthe, dont le centre se situait au Mans et les lignes rayonnaient autour. Les trams circulaient sur la route, mais aussi très souvent en site propre. Le réseau comportait de nombreux ouvrages d'arts, dus à l'ingénieur Louis Auguste Harel de La Noë. Une gare monumentale, située sur les bords de la Sarthe avait été réalisée au Mans. La traction des trains, était assurée par des locomotives à vapeur, assistées après 1930, par des autorails. Le réseau ouvert en 1880, disparaîtra le samedi 1er mars 1947.

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Grand Prix automobile de France 1906

Automobile de compétition décapotable. Le pilote est assis à droite et son mécanicien du côté gauche.
Léon Théry, vainqueur des coupes Gordon Bennett de 1904 et 1905 au volant d’une Richard-Brasier.

Le Grand Prix automobile de France 1906, officiellement dénommé Grand Prix de l'Automobile Club de France 1906, est le premier Grand Prix automobile organisé par l'Automobile Club de France (ACF). Il est créé à l'initiative de l'industrie automobile française dans le but de disposer d'une alternative aux coupes Gordon Bennett, dont le nombre de participants par pays est limité quelle que soit la taille de son industrie. La France ayant à cette époque la plus importante industrie automobile en Europe, le Grand Prix se tient sans limite de participants, de façon à mieux refléter la domination des Français en compétition automobile.

Disputé au Mans les 26 et sur le circuit de la Sarthe, le tracé, d'une longueur de 103,18 km, est essentiellement composé de routes poussiéreuses mais goudronnées, sur lesquelles chaque participant va rouler à six reprises par jour ; le Grand Prix se déroulant sur deux jours, la distance de course totale est ainsi de 1 238,16 km. Au bout d'un peu moins de 12 heures et 15 minutes, l'épreuve est remportée par le Hongrois Ferenc Szisz au volant d'une Renault AK. Le célèbre pilote italien Felice Nazzaro, sur Fiat, termine deuxième devant le Français Albert Clément.

Paul Baras, pilote Brasier, réalise le meilleur tour en course lors de son premier tour. Il conserve la tête de la course jusqu'au troisième tour, avant que Szisz ne s'empare de la première position, la défendant jusqu'à l'arrivée. La chaleur ayant fait fondre le goudron de la route, la course est vite rendue dangereuse et les crevaisons sont fréquentes. Néanmoins, le manufacturier de pneumatiques Michelin a conçu une jante amovible avec un pneu déjà posé, ce qui permet des échanges de roues rapides et donc d'économiser une quantité importante de temps. Cela a permis, le deuxième jour, à Nazzaro de passer devant Clément dont la Clément-Bayard 100 HP n'était pas équipée du système, contrairement à la Fiat 130 HP Corsa de Nazzaro.