Épernay

Vue d’Épernay depuis un champ situé en hauteur
Vue d’Épernay.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 609 habitants en 2008, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Les habitants d'Épernay sont appelés les Sparnaciens.

Parc naturel régional de la Montagne de Reims

Le vignoble de Champagne à Verzenay.
Le vignoble de Champagne à Verzenay.

Le parc naturel régional de la Montagne de Reims est un parc naturel régional français situé dans l’Ouest du département de la Marne, en Champagne-Ardenne, dans le quart Nord-Est de la France. Datant de 1976, il est le second parc naturel créé au sein de la région, après celui de la Forêt d’Orient.

D’une superficie de 530 km2, le parc est organisé autour de la montagne de Reims, un plateau boisé, entouré sur ses flancs nord, sud et est par les coteaux du vignoble de Champagne. Ce vignoble produit le célèbre vin de Champagne qui fait partie intégrante du paysage, de la culture et de l’économie locale.

La faune du parc est riche de 59 espèces d’insectes, 36 espèces de mammifères, 22 de poissons et malacostraca, ainsi que plusieurs espèces d’amphibiens, oiseaux et reptiles, dont une partie est protégée. On recense également sur le territoire du parc plus de 150 espèces de plantes, dont les célèbres « faux de Verzy », où l’on trouve la plus importante concentration de hêtres tortillards d’Europe.

Citura

Un bus CITURA couleur Mandarine.
Un bus CITURA couleur Mandarine.

CITURA est la marque commerciale de Transdev Reims, la compagnie exploitant le réseau de transports en commun de Reims Métropole, formé de 22 lignes de journée et 10 de soirée. Depuis le , il remplace le réseau TUR (Transports urbains de Reims) qui était composé de 23 lignes de journée et de 5 lignes de soirée.

Le réseau TUR assurait plus de 30 millions de déplacements par an, ce qui en faisait le principal réseau de la région. L'objectif de la société concessionnaire MARS est de faire passer ce chiffre à 42 millions. Le réseau fait partie des 20 plus grands employeurs du département de la Marne.

Lac du Der-Chantecoq

Vue du lac.
Vue du lac.

Le lac du Der-Chantecoq ou lac-réservoir Marne (souvent abrégé en lac du Der) est un lac du Nord-Est de la France. Il est situé dans la région Champagne-Ardenne, à la limite des départements de la Marne et de la Haute-Marne.

Construit pour protéger Paris des inondations, le lac du Der-Chantecoq a pour but de renforcer le débit de la Marne en étiage et d'en atténuer l'ampleur des crues. Il doit son nom à la fois au pays du Der, région naturelle où il est implanté, et au village de Chantecoq qui fut détruit avec ceux de Champaubert-aux-Bois et Nuisement-aux-Bois lors de la construction du lac dans les années 1960 et 1970. Sa capacité nominale est de 350 hm3.

Avec une superficie de 48 km2, il est le plus grand lac artificiel d'Europe, en excluant les lacs de barrage. Il est par ailleurs le plus grand lac artificiel de France, toutes catégories confondues.

Adalbéron de Reims

Adalbéron couronnant le roi Hugues Capet.
Adalbéron couronnant le roi Hugues Capet.

Adalbéron de Reims, né vers 925 et mort à Reims le , est le trente-neuvième archevêque de Reims de 969 à 989. Homme de lettres et de sciences, Adalbéron est nommé archevêque de Reims par le roi Lothaire pour imposer une série de réformes religieuses dans cette province ecclésiastique. Il commence par appeler à la tête de son école épiscopale Gerbert d'Aurillac, l'un des plus grands savants de son temps.

Natif d'une famille lotharingienne, Adalbéron aspire au retour en Occident d'un vaste empire, qui serait dirigé par les Ottoniens. Après les attaques répétées du roi Lothaire contre Otton II pour récupérer la Lotharingie, Adalbéron se détourne du roi des Francs et se rapproche de l'empereur germanique. Accusé de trahison par Lothaire puis par son fils Louis V, il est convoqué à Compiègne pour y être jugé (986-987). Sauvé par les morts successives des deux souverains, le prélat reçoit le soutien du duc des Francs Hugues Capet, qu'il sacre roi probablement à Noyon en . Pensant à tort qu'Hugues Capet deviendrait un serviteur de l'Empire, Adalbéron est ainsi le principal artisan de l'accession au trône de la famille capétienne. À sa mort en 989, dans un contexte de crise (prise de Laon par Charles de Lorraine), le siège rémois échoit à Arnoul, un fils illégitime de Lothaire, plutôt qu'à Gerbert d'Aurillac, le futur pape Sylvestre II.

Vitry-le-François

L'hôtel de ville vu depuis son parc.
L'hôtel de ville vu depuis son parc.

Vitry-le-François (prononcé [vitʁiləfʁɑ̃swa] Écouter) est une commune française du Grand Est de la France, située dans le département de la Marne, dont elle est l'une des sous-préfectures, et la région Champagne-Ardenne.

La ville est relativement récente puisqu'elle a été créée en 1545, par la volonté de François Ier de reconstruire le bourg de Vitry-en-Perthois, entièrement détruit par la guerre. La nouvelle cité, construite d'après les plans de Girolamo Marini, reçoit alors du roi de France son nom et sa devise. Située sur la rive droite de la Marne, Vitry-le-François s'est notamment développée grâce à son activité de batellerie, qui s'est encore accrue avec l'arrivée d'importants canaux à la fin du XIXe siècle, avant de disparaître et laisser place aux grandes industries.

Sa situation géographique en fait un lieu de passage des armées depuis le Moyen Âge. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville est presque totalement détruite par les bombardements. À la fin de la guerre, Vitry-le-François est reconstruite et conserve le plan de son centre-ville en damier. Puis, dans les années 1960, la commune voit de nombreux logements collectifs s'installer sur son territoire. Sa population a ainsi fortement augmenté, doublant entre 1946 et 1968. Même si elle reste la quatrième ville du département de la Marne avec 14 207 habitants en 2008, le nombre de Vitryats et Vitryates ne cesse de diminuer depuis les années 1980.