Wikipédia:Pastiches/Famille du Pont

du Pont
Image illustrative de l’article Pastiches/Famille du Pont
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules au pont de six arches d’argent, maçonné de sable et encombré de moult parasites.
Devise Du pot, du pont, du poney
Période IIe siècle av. J.-C. - XXIe siècle
Allégeance  Francie occidentale
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la principauté de Liège Principauté de Liège
Drapeau des Pays-Bas bourguignons Pays-Bas bourguignons
Drapeau des Pays-Bas des Habsbourg Pays-Bas des Habsbourg
 Pays-Bas espagnols
Drapeau des Pays-Bas autrichiens Pays-Bas autrichiens
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau des États belgiques unis États belgiques unis
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la Commune de Paris Commune de Paris
Drapeau de l'État français État français
Drapeau de la France France libre
Drapeau de la Belgique Royaume de Belgique
Drapeau français République française
Charges Ministres
Gouverneurs
Sénateurs
Maires
Fonctions militaires Généraux, Officiers
Fonctions ecclésiastiques Évêque
Cardinal
Récompenses civiles Pairs de France
Comtes
Barons
Récompenses militaires Croix de Saint-Louis
Croix de la Légion d'honneur

La famille du Pont (olim du Pond), devenue Dupond ou Dupont au XIXe siècle par agglutination[Note 1], est une puissante famille franco-belge d'extraction chevaleresque. Elle se subdivise en deux branches principales : l'aînée, celle des Dupont, est éteinte en ligne légitime en 1983 ; elle fut notamment illustrée par l'officier de renseignement et détective bruxellois N. Dupont. Quant à la tige cadette des Dupond, anoblie par lettres patentes en 1726, elle se distingua avec l'officier de police judiciaire belge N. Dupond.

Ces illustres lignées ont donné à la France des photographes, des sculpteurs, des footballeurs, un président de la Rhodésie, un clochard, des hommes politiques, cinéastes, rugbymen, danseur et danseuse étoiles, acteurs et actrices, généraux de division, réalisateurs, chroniqueurs, latinistes, comtes et barons d'Empire, industriels, historiens, imprimeurs, musiciens, dramaturges, coureurs cyclistes, chimistes, artistes, plusieurs ecclésiastiques, des cardinales•aux, journalistes, ethnologues, comtes, sénateurs et pairs de France, missionnaires, violonistes, jésuites, banquiers, chansonniers, botanistes, céramistes, universitaires, peintres et autres super-héros. Et au Danemark des joueuses de curling.

Cette famille n'a pas de titre de noblesse régulier, mais porte proprio motu le titre de courtoisie de « citoyen » depuis le 4 août 1789. Elle compte 6 chevaliers de grâce et de dévotion de la Confrérie des chevaliers du Tastevin (reconnaissables à leur nez rouge).

Origine modifier

 
Dupondius de Vespasien, vers 72-73.

La maison du Pont trouve ses fondations au IIe siècle av. J.-C. à Rome, où elle fut connue sous le nom de Dupondius. Elle ne fut donc pas française de souche stricto sensu, et un du Pont immigra en France avant l'an 72, date à laquelle des Dupondius de Vespasien circulaient librement à Lyon[1].

Le premier ancêtre certain de cette famille, Adam du Pont engendra :

Branche aînée modifier

Les Dupont-Dupond-Du Pont-Du Pond sont innombrables, et précisément 63 035[2]. La liste suivante est donc à compléter[Note 5] :

  • Théoliane Dupont, qui transigea le avec madame Sanzot, bouchère à Liège, pour un médaillon de veau[3] :
    • Hégésippe Dupont, qualifié de « très honnête homme », présent aux obsèques de Madame Veuve Boulard en 1933 ;
      • Jules Dupont, d'une intrépidité chevaleresque, modèle de courage, de feu sacré, auquel l'avenir réservait de hautes destinées ;
      • Napoléon Dupont, qui fit hommage en 1954 au Service des impôts des particuliers de Bastia des forts, châteaux, bétails et autres terres qu'il possédait dans le lieu de Pastricciola, Corse ;
        • Engelbert Dupont, qui vivait en 1877. Lors des partages entre ses fils sa fortune est estimée à près d'une livre, cinq sols, un sabot et une paillasse de drap ;
        • Céréales Dupont, qualifié noble homme et puissant seigneur. Gardien des manuscrits de Frédéric Le Dard de Saint-Antoine ;
        • Fulgence Dupont qui épousa par contrat passé le jour de l’octave de la fête Saint-Paul, au mois de juillet, le 12 de la lune, la Marguerite Dupont sa cousine, avec dispense papale
          • Toto Dupont, fils de Fulgence, ci-haut ;
        • et des filles, sans intérêt[Note 6] ;
        • ah oui, et aussi Kvardek du du Pont, 42e du nom, aka Dudu ;
    • Athanase Dupont, qui fut l'auteur de deux grands rameaux qui se sont perpétués jusqu'à nos jours, a d'abord été maintenu noble par Montfaut en 1464 mais celui-ci revint sur sa décision cette même année, le déclara non noble et le soumit à la taille. Il n'est cité par aucun généalogiste des Ordres du roi dans leur mémoire pour les Honneurs de la Cour, mais est reconnu noble par le Père Anselme alors que François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois ignore jusqu'à son existence. Ainsi, le statut de ces rameaux fait l'objet d'interprétations différentes : soit noble, soit dite de « noblesse inachevée » car il n'y a pas de consensus quant aux conditions de transmissibilité de la noblesse pour les charges anoblissantes interrompues — hélas ! — par la Révolution française.
    • Chat perché Dupont, cet étonnant personnage est sans doute le plus glorieux des Dupont. Ce n’est pas en quelques lignes que l'on puisse bien retracer sa carrière, mais en voici l’essentiel : il eut 10 enfants de trois lits[4].
    • Fugace Dupont, il soutint une thèse en physique et une thèse en morale. Sa thèse de physique sera très applaudie ;
    • Casimir Dupont, qui se fit accorder des lettres déclaratoires de gentillesse « qui luy pourroient augmenter et accroistre le degré de noblesse que déjà il auroit eu acquis » ;
      • Sidonie Dupont, qui figure au nombre des 28 492 personnes les plus notables vivant dans le hameau de Saint Saturnin en 1809, selon une liste établie par le CNRS en 1783 ;
      • Protagoras Dupont, présent à la naissance de son grand-père ;
        • John Dupont, au caractère certain d'une noblesse de race[réf. nécessaire], selon Nicolas-René Potin de la Mairie ;
          • Tempérance Dupont, qui laissa trois fils bâtards à la pharmacienne, deux autres à l'épouse du notaire et un chacune à la mercière, la garde-barrière et la directrice financière, puis se fit moine ;
      • Chloroquine Dupont qui épousa en troisième noce la belle-fille de l'oncle du frère de la voisine du fils du second lit de la tante par alliance du petit-fils du cordonnier qui répara la botte gauche du maréchal Mac Mahon après la bataille de Solférino.
      • Trichlorosilane Dupont qui épousa une femme dont il eut 43 enfants qui élevèrent une colonne en pierre encore visible en 1907 au milieu du bois du Chalonge
      • Escartefigue Dupont, qui eût pu «  si Dieu ne l'avait pas si prématurément enlevé de ce monde, devenir successivement, en peu d'années, lieutenant-général des armées navales du roi, vice-amiral et ministre de la Marine » ; las, « il se banda les yeux de son mouchoir, et se laissa tomber à la renverse dans la mer ».
        • Mortné Dupont  [sic]

Membres non reliés modifier

 
Blason du rameau des Dupont de Belgique : D'azur au pont à trois arches surmonté d'un truc du même.

Châteaux et demeures modifier

La famille du Pont a, au cours des siècles, possédé diverses terres et demeures, dont :

  • l'appartement 402, entrée D du bâtiment 2 de la résidence Boulard à Pithiviers (avec garage couvert 5123 et cave individuelle n°2D402) ;
  • la ferme Bellebouche au bout de la grand-rue du village de Bizou, dans l'Orne, qu'elle possède depuis des temps immémoriaux[6] ;
  • une cave troglodyte à La Souterraine (Creuse) ;
  • le bar-tabac Chez les Dupont à Marseille ;
  • la brasserie Dupont, établie à Tourpes dans la province de Belgique ;
  • une concession funéraire dans le cimetière de Douai, à Douai.

Alliances modifier

Controverses modifier

Hommages modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Au XIXe siècle, à la suite d'une erreur d'état civil que la famille ne fera jamais rectifier — selon d'autres sources l'agglutination est destinée à éviter une scission.
  2. La fiabilité de Jougla de Morenas est extrêmement douteuse, selon Louis Pierre d'Hozier.
  3. La fiabilité de d'Hozier est extrêmement douteuse, selon Henri Jougla de Morenas.
  4. Chaix d'Est-Ange recopie sans esprit critique les balivernes de ses prédécesseurs, selon Henri Jougla de Morenas et Louis Pierre d'Hozier.
  5. Les verbatims ci-dessous sont pour la plupart copiés d'articles réels de l'espace principal de Wikipédia, qui comme souvent surclasse l'espace Pastiches...
  6. Tellement sans intérêt d'ailleurs que la page correspondante n'existe pas.

Références modifier

  1. Antoine Mongez, Antiquités, mythologie, diplomatique des chartres, et chronologie, chez Panckoucke, (lire en ligne)
  2. Statistiques du Répertoire national d'identification des personnes physiques de l'Insee (l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques) via le site Filae. Le site ne fait que présenter les statistiques issues de ce fichier qui a été élaboré par l'Insee à partir du fichier des communes des naissances. Ce fichier comptabilise pour chaque commune le nombre de naissances par patronyme. Ce fichier fournit le nombre des naissances enregistrées sous chaque patronyme par commune. Par ailleurs, il inclut dans ses statistiques toutes les personnes nées entre 1891 et 1945 et non décédées en 1970. La présentation statistique synthétique de ce site, s'appuyant sur une source primaire factuelle, est donc considérée comme une source secondaire fiable. Pour en savoir plus sur ce fichier, consulter l'Insee et pour en savoir plus sur sa pertinence pour une étude anthroponymique, consulter Geopatronyme. Pour revenir au menu principal, tapez 1.
  3. Livre de comptes de la boucherie Sanzot, 27 septembre 1984.
  4. De trois lits ? Mais où sont les femmes ?
  5. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 15, pages 123 à 126
  6. Annuaire de Bizou, PTT, 1245 avant j.-c., p. 492
  7. « Dupont Lajoie - IMDb » (consulté le )
  8. « Dupont d'Isigny – L 'Excellence Made in France since 1889 » (consulté le )
  9. Claude Duneton, La Puce à l’oreille. Anthologie des expressions populaires avec leur origine, Stock 1978
  10. « Accueil | DuPont France », sur www.dupontdenemours.fr (consulté le )