Wikipédia:Pastiches/(01313) Scamorzus
| Demi-grand axe (a) |
396,439 × 106 km (2,65 ua) |
|---|---|
| Périhélie (q) |
347,072 × 106 km (2,32 ua) |
| Aphélie (Q) |
445,807 × 106 km (2,98 ua) |
| Excentricité (e) | 13,12 |
| Période de révolution (Prév) |
~1 578 j (4,32 a) |
| Inclinaison (i) | 7,0° |
| Longitude du nœud ascendant (Ω) | 244,1° |
| Argument du périhélie (ω) | 135,8° |
| Anomalie moyenne (M0) | 193,4° |
| Catégorie | Astéroïde de la ceinture principale[2] |
| Magnitude absolue (H) | 9,3 |
|---|
| Date | le |
|---|---|
| Découvert par | Alcide-François Pellissier |
| Lieu | Varages |
| Nommé d'après | Scamorza affumicata |
| Désignation | 1313 QY1 |
(01313) Scamorzus est un astéroïde géocroiseur provenant de la ceinture principale, qui a percuté la Terre en juin 1313 près de Varages dans l'actuel département du Var, en région Provence, en France. Sa trajectoire a été calculée a posteriori comme une orbite extrêmement excentrique, d'une inclinaison de 7,0° par rapport à l'écliptique[2].
L'astéroïde doit son nom, évoquant les scamorzes italiennes, à sa forme « en huit » avec un grand corps et un peut corps, déduite des témoignages de son entrée dans l'atmosphère : il s'est fragmenté en deux morceaux dont les explosions produisirent deux « brrraâakrkr » crépitants successifs, entendus jusqu'en Avignon et Marseille. Comme il faisait beau temps et que ce ne pouvait pas être le tonnerre, ces bruits ont été à l'époque interprétés comme des flatulences de la Tarasque. Les fragments alors recueillis, dont quelques-uns sont conservés en collection au musée des Arts et Traditions populaires de Moyenne Provence, à Draguignan, montrent que c'était un astéroïde métallique[3].
Cette chute a fait sortir du bois un phacomochère, tué peu après par un chasseur nommé Alcide-François Pellissier, qui rapporta en trophée les formidables défenses de l'animal, enregistrées, à la fin du XIXe siècle, comme « dents d'hippopotame » dans la collection du muséum départemental du Var, mais perdues entre-temps lors des déménagements successifs des collections de cet établissement au début du XXIe siècle[4].
Compléments modifier
Articles connexes modifier
Références modifier
- Article « Espigoule à la santé » dans Var-Matin [1].
- (en) « Scamorzus (01313 QY1) » [html], sur ssd.jpl.nasa.gov, Jet Propulsion Laboratory (consulté le )
- « À la découverte du patrimoine de la Provence varoise », sur dracenie.com (consulté le ).
- Sites [2] et [3] et rapports d'activité annuels de Philippe Orsini.
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