Wagashi

cuisine japonaise, pâtisseries

Dans la cuisine japonaise, on appelle wagashi (和菓子?) les pâtisseries traditionnelles, en opposition aux yōgashi (洋菓子?), les pâtisseries occidentales. « Wa » (?) voulant dire « japonais », et « kashi » (菓子?) « sucrerie », « gâteau » (le « k » est réalisé voisé en « g » dans wagashi).

Des sakuramochi.

Les wagashi se consomment souvent en en-cas associés au thé vert et ont toute leur place au cours de la cérémonie du thé. Les ingrédients de base sont le sucre de canne, les haricots azuki ou leur pâte appelée anko (餡子?) ou an (?), et la farine de riz ou de blé, ainsi que le kudzu ou l'agar-agar (寒天, kanten?) pour les gelées.

Types de wagashi modifier

 
Dango.
 
Kashiwa-mochi.
 
Dorayaki.
 
Senbei avec nori.

On peut répartir les wagashi en diverses catégories.

  • Les gelées : yōkan ;
  • les sucreries ou dagashi (駄菓子?), qui sont des pièces moulées en pâte de sucre et farine de riz, tels que les konpeitō, les oiri ou les karintō ;
  • les petits pains cuits à la vapeur nommés manjū, dont le fameux anpan et l'oyaki, parfois salés.
  • Et enfin divers desserts ou biscuits cuits ou frits :
    • amanattō : des haricots au sucre ;
    • okoshi (粔籹?) ;
    • kintsuba (金鍔?) ;
    • senbei : gâteaux salés à base de mochi ;
    • ainsi que les arare et kakipī que l'on mange en Occident en gâteaux apéritifs.

On trouve bien sûr des desserts mélangeant diverses préparations :

  • l'an-mitsu consistant en un matsumame (gelée, gâteaux de pâte de riz et salade de fruit) avec de l’anko ;
  • le zenzai ou oshiruko, une soupe de haricots et de mochi.

Enfin, un dessert considéré comme japonais mais d'origine portugaise : la kasutera, un gâteau mousseline.

Classification officielle modifier

Dans l'industrie japonaise, les confiseries sont réparties en trois catégories :

  • namagashi (生菓子?), contenant plus de 40 % d'eau ;
  • han-namagashi (半生菓子?), entre 10 et 40 % ;
  • higashi (干菓子/乾菓子?), moins de 10 %.

Notes et références modifier

(ja) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en japonais intitulé « 菓子 » (voir la liste des auteurs).
  • Sylvie Guichard-Anguis, « Les douceurs du Japon, évocations éphémères de la « Beauté japonaise » (Nihon no bi) », Sociétés & Représentations, no 34 « 2012/2 »,‎ , p. 137-147 (DOI 10.3917/sr.034.0137, lire en ligne).

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