WASP (protéine)

protéine humaine

La WASP (Wiskott-Aldrich Syndrome Protein) ou protéine du syndrome de Wiskott-Aldrich est une protéine qui appartient à la famille des facteurs favorisant la nucléation de l'actine. La WASP est une protéine cytosolique comprenant 502 acides aminés dépourvus d'activité catalytique intrinsèque. Au lieu de cela, la WASP agit comme une protéine qui transduit un large éventail de signaux provenant des récepteurs de la membrane cellulaire pour médier les changements dynamiques du cytosquelette d'actine en réponse à des stimuli externes [1]. La WASP est exprimé exclusivement dans les cellules hématopoïétiques, notamment les cellules T, les cellules B, les cellules tueuses naturelles, les cellules dendritiques, les macrophages et les plaquettes [2]. Les lymphocytes T isolés d'un patient atteint par le syndrome de Wiskott-Aldrich présentent un défaut de réorganisation de l'actine en réponse à une stimulation médiée par le récepteur des lymphocytes T [2]. De plus, la WASR joue un rôle essentiel dans la transduction du signal et les fonctions effectrices des lymphocytes T.

La protéine du syndrome de Wiskott-Aldrich appartient à la famille de protéines WASP composée de WASP, N-WASp (WASP neuronale) et WAVE 1–3 et de l'homologue WASP et SCAR (WASH) [3]. Bien que WASP et N-WASP partagent plus de 50 % d’homologie de séquence et aient des partenaires de liaison aux protéines et des fonctions de base similaires, ces deux protéines ne sont pas entièrement redondantes [4]. Contrairement à la WASP, la N-WASp est largement exprimé dans plusieurs tissus [5].

Références modifier

  1. (en) Xizi Sun, Yin Wei, Pamela P. Lee et Boxu Ren, « The role of WASp in T cells and B cells », Cellular Immunology, vol. 341,‎ , p. 103919 (DOI 10.1016/j.cellimm.2019.04.007, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (en) Omri Matalon, Barak Reicher et Mira Barda‐Saad, « W iskott– A ldrich syndrome protein – dynamic regulation of actin homeostasis: from activation through function and signal termination in T lymphocytes », Immunological Reviews, vol. 256, no 1,‎ , p. 10–29 (ISSN 0105-2896 et 1600-065X, DOI 10.1111/imr.12112, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Elena V. Linardopoulou, Sean S. Parghi, Cynthia Friedman et Gregory E. Osborn, « Human Subtelomeric WASH Genes Encode a New Subclass of the WASP Family », PLOS Genetics, vol. 3, no 12,‎ , e237 (ISSN 1553-7404, PMID 18159949, PMCID PMC2151093, DOI 10.1371/journal.pgen.0030237, lire en ligne, consulté le )
  4. Sophia Fried, Omri Matalon, Elad Noy, Mira Barda-Saad, WIP: more than a WASp-interacting protein, Journal of Leukocyte Biology, Volume 96, Issue 5, Nov 2014, Pages 713–727, https://doi.org/10.1189/jlb.2RU0314-162R
  5. Miki, H., Miura, K., and Takenawa, T. (1996). N-WASP, a novel actin-depolymerizing protein, regulates the cortical cytoskeletal rearrangement in a PIP2-dependent manner downstream of tyrosine kinases. EMBO J. 15, 5326–5335.