Vladimir Veličković

artiste peintre, graveur, lithographe et dessinateur
Vladimir Veličković
Vladimir Veličković dans son atelier en 2016.
Naissance
Décès
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SplitVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
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Enfants
Vuk Vidor
Marko Velk (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
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Vladimir Veličković, né le à Belgrade (Yougoslavie) et mort le à Split (Croatie)[1], est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français d'origine Serbe.

Biographie modifier

En 1960, Vladimir Veličković sort diplômé de la faculté d’architecture de Belgrade. Il se destine en fait à la peinture et, en 1962-1963, travaille dans l'atelier de Krsto Hegedušić à Zagreb. Il réalise sa première exposition personnelle en 1963.

Après son prix de la Biennale de Paris, en 1965, il s'y installe l'année suivante, puis vit en région parisienne, à Arcueil (Val-de-Marne).

Il est avec Dado et Ljuba Popović, artistes de la même génération, l'un des trois principaux peintres yougoslaves à être venus en France. Il est révélé au grand public en 1967 avec une exposition à la galerie du Dragon à Paris et devient associé au mouvement de la figuration narrative.

En 1972, Veličković représente la Yougoslavie à la Biennale de Venise.

De 1983 à 2000, il est chef d’atelier à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

Le , il est élu à l'Académie des beaux-arts[2].

Enfants modifier

Vladimir Veličković est le père des artistes Vuk Vidor et Marko Velk[3].

Distinctions modifier

Œuvre modifier

Vladimir Veličković exprime, par la peinture, la douleur et la violence de l'humanité.

Au début des années 1960, il détermine les thèmes qui figureront de manière permanente dans son œuvre. Il peint des hommes ou des animaux (le plus souvent des rats ou des chiens) dont les corps sont confrontés à des situations dramatiques et terrorisantes.

À partir de 1972, il réalise des séries de peintures et de dessins inspirées des photographies d’Eadweard Muybridge (séries des Descentes [1989–1991] et des Crochets [1983–1991]).

Il « tente avant tout de laisser une cicatrice »[réf. souhaitée] dans la mémoire du spectateur du tableau.

Commentaire modifier

« La peinture de Vladimir Veličković montre le général et le particulier, l’universel et le détail de la libiido mortifère, elle raconte l’odyssée de la pulsion noire en utilisant un dictionnaire iconographique générateur d’un style. […]

Plus de mains percées par le fer, mais des membres entravés par des filins, des liens ; […] Grünewald laisse place à Veličković ; dans la peinture comme dans la philosophie, la mort de l’homme remplace la mort de Dieu… »

— Michel Onfray[7]

Expositions personnelles et collectives (sélection) modifier

  • 1963 :
    • Belgrade, musée d'art moderne
    • São Paulo, Biennale de São Paulo
  • 1969 :
  • 1970 :
  • 1972 :
    • Milan, galerie Eidos
    • Venise, XXXVIe Biennale internationale des arts
  • 1976 :
  • 1977 :
    • Paris, galerie Hervé Odermatt
    • Sao Paulo, XIVe Biennale de Sao Paulo
  • 1980 : Sarajevo, Collegium Artisticum
  • 1981 :
    • Oslo, Henie-Onstad Kunstsenter
    • Bruxelles
  • 1982 :
  • 1984 :
    • Fondation Veranneman
    • Utrecht, musée de Hedendagse Kunst
  • 1986 :
    • Bruxelles, galerie Miroir d'encre
    • Belgrade, galerie de l'Académie des sciences et des arts
  • 1988 : Zagreb, pavillon des Arts de Zagreb
  • 1991 :
    • Aosta, Centre San Benin
    • Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
  • 1993 :
  • 1996 : Thessalonique, musée d'art contemporain
  • 1997 :
    • Athènes, pinacothèque nationale
    • Genève, Galerie Guy Bärtschi
  • 1999 : Paris, fondation Coprim
  • 2001 : Belgrade, galerie de l'Académie des sciences et des arts
  • 2002 : « Victor Hugo et les artistes contemporains »[8], galerie municipale d'art contemporain de Chamalières
  • 2003 :
    • Londres, Marlborough Fine Art
    • L'Échelle (Ardenne), Centre d'art et de littérature
    • Chauray (Deux-Sèvres), Le Temple
  • 2004 : Lyon (Rhône), galerie IUFM Confluence(S)
  • 2007 : Lyon (Rhône), galerie Anne-Marie et Roland Pallade, « Œuvres récentes »[9]
  • 2008 :
    • Carcassonne (Aude), Centre Joë Bousquet
    • Paris, galerie Samantha Sellem
  • 2010 :
    • Montélimar (Drôme), rétrospective au musée Éphémère
    • Lyon (Rhône), galerie Anne-Marie et Roland Pallade, dessins et peintures[10]
  • 2011 :
    • Paris, galerie Samantha Sellem, « Dessins des années 60-80 » (avec Dado)[11]
    • Toulouse, Les Abattoirs
  • 2013 :
    • Colmar, Espace André Malraux
  • 2014 :
    • Lyon (Rhône), galerie Anne-Marie et Roland Pallade[12]
  • 2015 :
    • Montréal (Québec, Canada), Centre d'art le 1700 La Poste[13]
    • Ottawa (Québec, Canada), Alpha Galerie
    • Perpignan, Galerie Artrial
    • Issoudun, musée de l'Hospice Saint Roch
  • 2018 :
    • Saint-Malo, Centre Cristel éditeur d'art [14]
    • Lyon (Rhône), galerie Anne-Marie et Roland Pallade[15]
  • 2019 :
  • 2021 :

Collections publiques modifier

Europe modifier

Amériques modifier

Asie modifier

Notes et références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Louis Ferrier (dir.), Vladimir Veličković, Paris, éditions Pierre Belfond, 1976.
  • Le Mensonge - Chronique des années de crise, Ed. Encres, 1978 (ISBN 9782862220055).
  • Marc Le Bot, Vladimir Veličković, essai sur le symbolisme artistique, Paris, éditions Galilée, 1979.
  • Alain Gutrharc, Alin Avila et Vladimir Vélickovic, Vladimir Veličković, éditions Autrement/Arts, 1983.
  • Alin Avila, Atelier / Dessins de V. Veličković, photographies de Claude Bricage, éditions Aréa, 1986.
  • Miodrag B. Protic, Zoran Krisnik, Marc Le Bot, Danilo Kis, Vladimir Veličković, Beograd, Ljubljana, éditions Prosveta- Mladinska Knijga, 1986.
  • Marcelin Pleynet, Vladimir Veličković, éditions Navarra, 1991.
  • Alain Jouffroy, Vladimir Veličković, dessins 1957-1979, Paris-Lausanne, éditions Acatos, 1996.
  • Alain Jouffroy, Vladimir Veličković, dessins et œuvres sur papier 1980-1997, Paris-Lausanne, éditions Acatos, 1998.
  • André Velter, Vladimir Veličković, Carnet, Paris, éditions La main parle, 2000.
  • Michel Onfray, Splendeur de la catastrophe. La peinture de Vladimir Veličković, Galilée, 2002.
  • Slobodan Lazarevic, Symbole et Suggestion, l’univers des symboles et les symboles de l’univers dans la peinture de Vladimir Veličković, Belgrade, éditions Astimbo, 2003.
  • Michel Onfray, Karton, Paris, Thalia Édition, 2008.
  • Acuti, Manifeste Les Défiguratifs ou le Monstre dans l'Art, Arles, L'Art'dit, Collection Essaie l'Art, 2010.
  • Évelyne Artaud (interview), Zako Vijatovic (photos), L'Atelier de Vladimir Veličković, Thalia Édition, 2010.
  • Bernard Noël, Velickovic : Peinture 1954-2012, [monographie], Gourcuff Gradenigo / Galerie Samantha Sellem, 483 pages, .
  • Le charnier des possibles, poème de François Xavier, avec quatre dessins de Vladimir Veličković, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2013 ([présentation en ligne]).
  • Évelyne Artaud, Georges Leroux, Isabelle de Mévius, poèmes de Dario de Facendis et Fernand Ouellette, Vladimir Velickovic, [catalogue de l'exposition présentée au 1700 La Poste du au ], Les Éditions de Mévius, 2015, 119 p.

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