Vladimir Kolpaktchi

général soviétique
(Redirigé depuis Vladimir Kolpakchi)

Vladimir Iakovlevitch Kolpakchi
Vladimir Kolpaktchi

Naissance
Kiev
Décès (à 61 ans)
Moscou
Origine Soviétique,russe
Allégeance Union soviétique
Arme Armée rouge
Grade Général d'armée
Années de service 19171961
Conflits Première Guerre mondiale
Guerre civile russe
Guerre civile espagnole
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Stalingrad
Bataille de Koursk
Operation Bagration
Offensive Vistule-Oder
Distinctions Héros de l'Union soviétique

Vladimir Iakovlevitch Kolpaktchi (en russe : Владимир Яковлевич Колпакчи) ; ( - ) est un général d'armée soviétique.

Biographie modifier

Vladimir Iakovlevitch Kolpaktchi est né le à Kiev. Après ses études secondaires, il suit des études de droit à l'université nationale Taras-Chevtchenko de Kiev.

À l'automne 1916 il est appelé pour le service militaire et participe à la Première Guerre mondiale[1]. En 1917 il entre dans la garde rouge et participe à la prise du Palais d'Hiver. Il intègre l'Armée rouge en 1918 et participe à la guerre civile russe qu'il termine comme commandant de régiment. En 1923 il participe aux opérations militaires contre les basmatchis. En 1928 il est diplômé de l'Académie militaire Frounzé. En 1936 il est envoyé en mission spéciale en Espagne. À son retour en 1938 il est nommé commandant du 12e corps d'infanterie puis, en , il est nommé à la tête du district militaire de Kharkov.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Kolpaktchi est chef d'état-major de la 18e Armée nouvellement formée. À l'automne 1941, lors des opérations défensives du Donbass la 18e Armée est encerclée. En octobre après la mort du commandant A.K. Smirnov il prend le commandement de l'armée.

En , il est nommé commandant de la 7e armée de réserve qui devient le la 62e armée et intègre le front de Stalingrad. À la suite des premières défaites contre la VIe Armée lors de la bataille de la boucle du Don il est remplacé par Lopatine[2],[3],[4].

En il prend le commandement de la 30e Armée qui prend part à l'opération Mars contre le saillant de Rjev. En il est nommé à la tête de la 63e armée, au sein du front de Briansk et participe à l'opération Koutouzov et à ses suites, notamment la prise de Briansk. En il devient chef d'état-major du deuxième front biélorusse. Puis prend la tête de la 69e Armée, au sein du premier front biélorusse. Son armée, déployée en premier échelon du front, perce les défenses ennemies lors de la traversée du Bug puis établit des têtes de pont à l'ouest de la Vistule. Ses troupes sont ensuite impliquées dans les offensives Vistule-Oder puis dans la bataille de Berlin[5],[6].

Il reçoit le titre de héros de l'Union soviétique le pour son rôle lors du franchissement de l'Oder. Après guerre Vladimir Kolpaktchi commande brièvement le district militaire de Bakou puis différentes armées avant d'être nommé, en , responsable de la formation au combat des forces terrestres. Il meurt en service le dans un accident d'avion. Il est enterré à Moscou au cimetière de Novodevitchi.

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. (ru) « Краткие биографии высшего командного состава РККА (Захаров, Казаков, Катуков, Колпакчи, Коротеев, Кравченко) - Военачальники Великой Отечественной Войны - Великая Отечественная Война », sur www.otvoyna.ru (consulté le )
  2. Великая Отечественная. Командармы. Военный биографический словарь. — М.; Жуковский: Кучково поле, 2005. — (ISBN 5-86090-113-5)
  3. https://archive.wikiwix.com/cache/20171023003528/http://podvignaroda.ru/filter/filterimage?path=Z/001/033-0682525-0045/00000065.jpg&id=12094302&id1=8a88d16b0979c1ed7305032e048746ba.
  4. Козлов С. Я. Загадка этногенеза караимов. Исторические реалии и историческая мифология загадочного народа.
  5. « Колпакчи Владимир Яковлевич », sur jewmil.com (consulté le ).
  6. « Колпакчи Владимир Яковлевич », sur warheroes.ru (consulté le ).
  • Великая Отечественная. Командармы. Военный биографический словарь. — М.; Жуковский: Кучково поле, 2005. — (ISBN 5-86090-113-5)
  • Казарьян А. В. Война, люди, судьбы. В 4-х кн. — Ереван: Айастан, 1975-1984.

Liens externes modifier