Vincent-Alfred Moulac

Vincent-Alfred Moulac (Lorient, - Paris, ) est un vice-amiral français.

 Vincent-Alfred Moulac
Naissance
Lorient
Décès (à 62 ans)
16e arrondissement de Paris
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
 Marine nationale
Grade Vice-amiral
Années de service 1829 – 1876
Commandement Daim
Souffleur
Ulm (en)
Redoutable (en)
Bisson
Division du Levant
Conflits Guerre de Crimée
Campagne d'Italie
Guerre franco-allemande de 1870
Faits d'armes Bataille de Pont-Noyelles
Distinctions Légion d'honneur
Autres fonctions Commission des phares
Préfet maritime de Rochefort
Conseil d'amirauté
Famille Vincent Moulac (père)

Biographie modifier

Fils de Vincent Moulac et petit-fils de François-Thomas Le Même (en), il entre au Collège de marine d'Angoulême en et en sort aspirant de 2e classe en . Il sert alors sur le Griffon (1830) dans une campagne dans le Pacifique puis, aspirant de 1re classe (), passe sur la Favorite (décembre) toujours dans le Pacifique et sur l'Oise () à la station des côtes d'Algérie puis, sur le Cuirassier et le Melpomène, à celle de Lisbonne (1833).

Enseigne de vaisseau (), il prend part en 1835 à une campagne dans les mers du Sud sur la Flore, la Sirène et l'Actéon et, de à la fin de 1838, séjourne dans l'océan Indien sur l'Allier puis sur la Prévoyante où il sert en tant que second et enfin sur l'Adour.

En , il embarque sur la Belle Poule au Levant et est nommé lieutenant de vaisseau en août. Il passe ensuite sur le Neptune (en) en Méditerranée et sur les côtes occidentales d'Afrique.

Sous-aide major à Brest (1842), il est de retour sur la Belle Poule avec le prince de Joinville dans une campagne au Brésil puis commande le Moustique et la station de Granville (1843-1845). Second du Cuvier à la station du Levant (1846), il se montre très dévoué lors de l'incendie qui détruit le bâtiment le , incendie provoqué par une tempête.

Capitaine de frégate (), second du Jupiter (en) en escadre d'évolutions, il commande en le Daim et la station de Granville et obtient deux témoignages de satisfaction pour services rendus aux pêcheurs. En 1854, il commande l'aviso Souffleur en escadre de la Baltique et participe au bombardement de Bomarsund.

Capitaine de vaisseau (), second du Duquesne (en) à Brest, il devient en chef du Bureau des mouvements de la flotte. En , il est nommé au commandement de l'Ulm (en) en escadre d'évolutions puis commande le Redoutable (en) () et participe aux opérations en Adriatique lors de la campagne d'Italie.

Examinateur à Brest pour les candidats au long cours (1860), commandant du Bisson et de la division du littoral nord () avec pour charge de protéger les pêches de la Manche et de la mer du Nord, il devient en , directeur du personnel au ministère.

Contre-amiral (), membre de la Commission des phares (), commandant de la division du Levant avec pavillon sur la Thémis (), il reçoit en un témoignage de satisfaction pour l'efficacité de sa protection des intérêts français au Levant.

En , il est envoyé à Dunkerque pour y commander la marine et commande en décembre la 3e division d'infanterie à l'armée du Nord. Il se fait alors remarquer le durant la bataille de Pont-Noyelles.

Major général à Rochefort (), préfet maritime de Rochefort (), il est nommé en au Conseil des travaux puis devient en , membre du Conseil d'amirauté.

Vice-amiral (), il meurt à Paris le .

Hydrographe remarquable, Moulac est l'auteur d'un portulan des côtes de la Manche, du canal de Bristol et de la côte d'Irlande, qui a été publié en 1855. Par ailleurs, il a inspiré le décret du qui institue les écoles de pilotage pour former les pilotes brevetés.

Récompenses et distinctions modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier