Val de Virvée

commune française du département de la Gironde

Val de Virvée
Val de Virvée
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Cubzaguais
Maire
Mandat
Christophe Martial
2020-2026
Code postal 33240
Code commune 33018
Démographie
Gentilé Virvéens
Population
municipale
3 705 hab. (2021)
Densité 178 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 01′ 12″ nord, 0° 24′ 20″ ouest
Altitude Min. 13 m
Max. 64 m
Superficie 20,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Nord-Gironde
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Val de Virvée
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Val de Virvée
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Val de Virvée
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Val de Virvée

Val de Virvée est, depuis le , une commune nouvelle du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine, issue du regroupement des trois communes de Aubie-et-Espessas, Saint-Antoine et Salignac qui deviennent des communes déléguées[1]. Elle tire son nom de la Virvée, cours d'eau traversant le territoire.

Géographie modifier

Localisation et accès modifier

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux et de son unité urbaine. Elle faisait auparavant partie de l'unité urbaine de Saint-André-de-Cubzac absorbée par celle de Bordeaux selon la délimitation de 2020. Elle est membre de la Communauté de communes du Grand Cubzaguais et est située dans le Cubzaguais. Val de Virvée se situe sur la voie ferrée de la Ligne Chartres - Bordeaux à 5 kilomètres au nord-est de Saint-André-de-Cubzac, à 30 kilomètres au nord de Bordeaux et à 21 kilomètres au nord-ouest de Libourne.

La RN10 de Bordeaux à Angoulême limite la commune à l'ouest.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Gauriaguet, Peujard, Saint-André-de-Cubzac, Virsac, Marsas, La Lande-de-Fronsac, Vérac, Mouillac, Saint-Genès-de-Fronsac et Marcenais.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Val de Virvée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[12] et 1 008 509 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Val de Virvée est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009 et 2021[19],[17].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[20]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Val de Virvée.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 389 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 389 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003, 2005, 2011, 2012, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Histoire modifier

Créée par un arrêté préfectoral du , elle est issue du regroupement des trois communes de Aubie-et-Espessas, Saint-Antoine et Salignac qui deviennent des communes déléguées. Son chef-lieu est fixé à Aubie-et-Espessas[24].

Politique et administration modifier

Jusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune était constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[24]. En 2020, le conseil municipal a été renouvelé sur un scrutin de liste. Il compte, entre autres, 3 maires délégués : Sylvie Loubat - maire déléguée de Salignac (LR), Jean-Paul Brun (LREM) - maire délégué de Saint-Antoine et Frédéric Pouffet (LREM), maire délégué de Aubie-et-Espessas.

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
Sylvain Guinaudie PS Maire au moment de la fusion de la commune déléguée
siège de la commune nouvelle
2020 Armand Mercadier PRG  
2020 En cours Christophe Martial LREM  


Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Aubie-et-Espessas
(siège)
33018 CC du Cubzaguais 7,55 1 246 (2013) 165


Saint-Antoine 33371 CC du Cubzaguais 0,18 383 (2013) 2 128
Salignac 33495 CC du Cubzaguais 13,04 1 666 (2013) 128

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 3 705 habitants[Note 3], en augmentation de 6,62 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2018 2021
3 5353 705
(Sources : Insee à partir de 2014[25].)

Économie modifier

La commune comporte sur son territoire la gare ferroviaire d'Aubie - Saint-Antoine.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Église romane datant du XIIe siècle et fortifiée postérieurement. Elle présente une façade décorée de dentelures ou dents de scie dont la tablette repose sur une suite de modillons tangents. Léo Drouyn indique que « la façade est surmontée d'un clocher pignon moderne percé de deux baies pour les cloches ». On remarque sous le porche d'entrée du côté droit, un bénitier extérieur en pierre calcaire. La nef possède des arcades isolées à l'intérieur. L'abside est à pans coupés dont les colonnes montent jusqu'à la corniche et dont les murs ont été surélevés pour la défense. « Elle a échappé aux architectes restaurateurs du XIXe siècle et conserve donc encore une très forte identité romane », indique Bernard Larrieu. Le maître-autel est en bois et le retable en pierre ; ils datent du XVIIIe siècle et sont classés Monuments Historiques à titre d'objet par arrêté du 30 juillet 1970. La cloche en bronze date de 1556, elle a été classée Monument historique à titre d'objet par arrêté du 12 octobre 1942. L'église est inscrite à l'Inventaire des monuments historiques par arrêté du 3 novembre 1925[27].

Sur la façade sud de l'église on trouve une série de cadrans canoniaux.

C'est en 1272, comme en témoigne une pierre de fondation mise à jour lors de travaux de restauration, que les Templiers font édifier l'église d'Aubie.Comme sa voisine du prieuré d'Espessas, elle accueille de nombreux pèlerins qui se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est une église romane qui a été retouchée et restaurée en 1878. L’église romane a trois nefs voûtées. Une des nefs est garnie et flanquée d'un bas-côté sud, de style gothique, ajouté au début du XVe siècle. Son chevet est du XIIIe siècle et éclairé par deux fenêtres et terminé en pignon ; le chevet est plat et voûté en étoile. La façade est percée d'une porte dont le fronton est orné d'une statue de la Vierge en pierre datant du XIVe siècle. La Vierge est classée Monument Historique à titre d'objet par arrêté du 6 avril 1970.

  • Lavoir d'Espessas

Un lavoir, situé en contrebas de l'église, a été restauré récemment. Autour de l'église, des galeries ont été creusées pour l'extraction de la pierre calcaire.

Personnalités liées à la commune modifier

  • André Goujas (1883-1950), né et décédé à Saint-Antoine, auteur, bibliophile, chroniqueur d'expression gasconne et gabaye, maire de Saint-Antoine de 1919 à 1945.
  • Eymeric marquis du Mas de Paysac (1853-1925), conseiller d'arrondissement de Saint-André-de-Cubzac, propriétaire du château Buffaud.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. « Commune de Val de Virvée (33018) », sur le Code officiel géographique publié par l'Insee (consulté le ).
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Val de Virvée et Saint-Gervais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Val de Virvée », sur Géorisques (consulté le )
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  21. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Val de Virvée », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  23. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  24. a et b « recueil des actes administratifs de Gironde ».
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Inscription de l'église Saint-Pierre », notice no PA00083826, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 18 janvier 2012.
  27. « Inscription de l'église Saint-Pierre-ès-Liens », notice no PA00083116, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.