VZ Camelopardalis

étoile variable de la constellation de la Girafe

VZ Camelopardalis (en abrégé VZ Cam) est une étoile variable de cinquième magnitude de la constellation boréale de la Girafe. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼ 500 a.l. (∼ 153 pc) de la Terre[2]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +12 km/s[8]. Elle a été considérée comme un membre du superamas des Hyades[11], mais en 1990 cela a été remis en cause[12].

VZ Camelopardalis
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande visible de VZ Camelopardalis, tracée à partir des données publiées par Tabur et al. (2009)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 31m 04,46773s[2]
Déclinaison +82° 24′ 41,2815″[2]
Constellation Girafe
Magnitude apparente 4,80 à 4,96[3]

Localisation dans la constellation : Girafe

(Voir situation dans la constellation : Girafe)
Caractéristiques
Stade évolutif AGB[4]
Type spectral M4IIIa[5]
Indice U-B +1,80[6]
Indice B-V +1,66[6]
Indice R-I +1,25[6]
Variabilité SRs[7]
Astrométrie
Vitesse radiale +11,90 ± 0,22 km/s[8]
Mouvement propre μα = −3,633 mas/a[2]
μδ = −41,623 mas/a[2]
Parallaxe 6,554 9 ± 0,156 9 mas[2]
Distance 152,558 ± 3,652 pc (∼498 al)[9]
Magnitude absolue −1,00[8]
Caractéristiques physiques
Rayon 88,93+7,92
−15,25
 R[10]
Luminosité 1 252 ± 48 L[10]
Température 3 641+359
−152
 K[10]

Désignations

VZ Cam, HD 55966, HIP 36547, HR 2742, BD+82°201, FK5 3951, GC 9851, SAO 1179[9]

VZ Camelopardalis est une étoile géante rouge vieillissante de type spectral M4IIIa[5], qui est sur la branche asymptotique des géantes[4]. Sa nature d'étoile variable a été découverte par l'astronome américain J. Ashbrook en 1948[13]. C'est une variable irrégulière à longue période suspectée de sous-type Lb sont la magnitude apparente varie entre 4,80 et 4,96[3]. Des mesures photométriques à long terme de l'étoile suggèrent qu'il existe au moins sept périodes de pulsation allant de 27,1 à 249,4 jours[1]. Considérant cela, l'AAVSO la classe comme une variable semi-régulière de sous-type SRs[7]. Le rayon de l'étoile est environ 89 fois plus grand que le rayon solaire, elle est autour de 1 250 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 641 K[10].

Notes et références modifier

  1. a et b (en) V. Tabur et al., « Long-term photometry and periods for 261 nearby pulsating M giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 400, no 4,‎ , p. 1945–1961 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.15588.x, Bibcode 2009MNRAS.400.1945T, arXiv 0908.3228)
  2. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a et b (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Olin J. Eggen, « Asymptotic giant branch stars near the sun », The Astronomical Journal, vol. 104, no 1,‎ , p. 275–313 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)
  5. a et b (en) Y. Yamashita, « MK Spectral Types of Bright M-Type Stars », Publications of the Dominion Astrophysical Observatory, vol. 13,‎ , p. 47 (Bibcode 1967PDAO...13...47Y)
  6. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  7. a et b (en) « VSX : Detail for VZ Caù », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  8. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  9. a et b (en) V* VZ Cam -- Long-Period Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  11. (en) O. J. Eggen, « A systematic search for members of the Hyades supercluster. V. The red giants », The Astronomical Journal, vol. 90,‎ , p. 333–340 (DOI 10.1086/113736, Bibcode 1985AJ.....90..333E)
  12. (en) Fusatoshi Yamakawa et Kei-Ichi Uji-Iye, « A Candidate Star for Irregular Variability », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 42,‎ , L65–L67 (Bibcode 1990PASJ...42L..65Y)
  13. (en) Olin J. Eggen et Icko, Jr. Iben, « First Giant Branch and Asymptotic Giant Branch Stars in Nearby Aggregates », The Astronomical Journal, vol. 101,‎ , p. 1377 (DOI 10.1086/115773, Bibcode 1991AJ....101.1377E)

Liens externes modifier