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Le sorcier de Terremer
Auteur Ursula K. Le Guin
Genre Fantasy, Bildungsroman
Nombre de pages 205 (première édition)



Le sorcier de Terremer est un roman de fantasy jeune adulte écrit par l'auteur Américain Ursula K. Le Guin, publié d'abord par la petite presse Parnasse, en 1968. Considéré comme un classique de la fantasy et de la littérature de jeunesse, le roman a été largement influent dans le genre de la fantasy.


Situé dans l'archipel fictif de Terremer, l'histoire tourne autour d'une jeune mage qui s'appelle Ged, né dans un village sur l'île de Gont. Il fait preuve d'une grande puissance, même dans son enfance, et il rejoint l'école de magie, où sa nature susceptible provoque un conflit avec l'un de ses semblables. Au cours d'un duel magique, le sort de Ged tourne mal et libère une créature de l'ombre qui l'attaque. Le roman suit son parcours pendant qu'il cherche à se libérer de la créature.

Le livre a souvent été décrit comme un Bildungsroman ou une histoire sur passage à l'âge adulte, puisqu'il explore le parcours d'apprentissage de Ged pour savoir manier ses pouvoirs et se réconcilier avec la mort. Le roman comporte également des thèmes Taoïstes sur un équilibre fondamentaux qui existe dans l'univers de Terremer, ce qui les sorciers sont chargés de maintenir. Cela est étroitement liée à l'idée que la langue et les noms ont le pouvoir d'influer le monde matériel et de modifier cet équilibre. Bien que la structure de l'histoire soit similaire à celle d'une épopée traditionnelle, les critiques l'ont également décrit comme une subversion de ce genre dans de nombreuses façons. Par exemple, le protagoniste de l'histoire a la peau noire, en comparaison aux héros plus typiques à la peau blanche.

Le sorcier de Terremer a reçu des critiques très positives, d'abord en tant qu'une œuvre pour les enfants, et plus tard chez un public général. Il a remporté le Globe de Boston–Horn Book Award en 1969 et a été l'une des dernières bénéficiaires du Lewis Carroll Shelf Award en 1979. En parlant de sa grande influence, Margaret Atwood a désigné Le sorcier de Terremer comme l'une des "sources" de la littérature fantastique.[1] Le Guin a plus tard écrit cinq livres suivants qui, en collaboration avec Le sorcier de Terremer, s'appellent le Cycle de Terremer: Les Tombeaux d'Atuan (1971), L'ultime rivage (1972), Tehanu (1990), Le vent d'ailleurs (2001), et Les Contes de Terremer (2001). George Slusser a décrit la série comme "une œuvre de haut style et imagination"[2], tandis qu'Amanda Craig a déclaré que Le sorcier de Terremer était "le livre de jeunesse le plus palpitant, sage et beau de tous les temps".[3]

Contexte modifier

 
Le Guin, donnant une lecture en 2008

Les premières idées pour le cadre de Terremer ont été développés dans deux histoires courtes, "La Règle de Noms" (1964) et "Le Mot de la Déliaison" (1964). Les deux histoires étaient publiées dans le magazine Fantastic.[4] Les histoires ont été rassemblées plus tard dans l'anthologie de Le Guin, Le Vent de Douze Trimestres (1975)[5]. Terremer a également été utilisé comme cadre pour une histoire que Le Guin a écrit en 1965 ou 1966, qui n'a jamais été publiée.[6] En 1967, Hermann Schein (l'éditeur du Parnassus Press et le mari de Ruth Robbins, l'illustratrice du livre)[7] a demandé à Le Guin d'essayer d'écrire un livre "pour les enfants plus âgés", ce qui a donc donné à Le Guin une liberté totale par rapport au sujet et à l'approche. [8][4] Le Guin n'avait aucune expérience spécifique dans le genre de la littérature pour jeunes adultes, ce qui a augmenté en importance ver la fin des années 1960. [9]En utilisant ses histoires courtes comme inspiration, Le Guin a commencé à travailler sur Le sorcier de Terremer. Le Guin a dit que le livre était d'un côté une réponse à l'image de sorciers comme anciens et sages, et à ses propres questions sur leurs origines. [10] Le Guin a dit plus tard qu'elle a choisi le genre de la fantaisie, et le thème du passage à l'âge adulte, en tenant compte de son public visé ; les adolescents.[6]

Les histoires courtes publiées en 1964 ont introduit le monde de Terremer et ses idées centrales, telles que le traitement de la magie de Le Guin. Elles ont également introduit Yevaud, un dragon qui s'est presenté brièvement dans Le sorcier de Terremer.[4] La représentation par le Guin de Terremer a été influencé par sa familiarité avec les légendes des Amérindiens ainsi que la mythologie Nordique. [11][12] Sa connaissance des mythes et légendes, ainsi que son intérêt familial pour l'anthropologie, l'ont permis, selon l'intellectuel Donna White de créer "des cultures entières" pour les îles de Terremer. [9] L'influence des traditions Nordiques, en particulier, se montre dans les personnages des Kargs, qui sont blonds et aux yeux bleus, et qui vénèrent deux dieux qui sont frères.[11] L'influence de la pensée Taoïste sur le style de Le Guin est également visible dans l'idée d'un "équilibre" cosmique dans l'univers de Terremer.[11]

Livre modifier

Cadre modifier

«Il n’est de mot que dans le silence,

de lumière que dans l’obscurité,

et de vie que dans la mort :

radieux est le vol du faucon

dans l’immensité du ciel. »

Du poème La création d'Éa, avec lequel Le sorcier de Terremer commence.

Terremer est un archipel ou un groupe d'îles. Selon l'histoire fictive de ce monde, les îles étaient soulevées de l'océan par Segoy, un dieu ancien ou un héros. Des humains et des dragons habitent le monde, et plusieurs parmi les humains sont des sorciers ou des magiciens. Le monde se présente comme être fondée sur un équilibre délicat, dont la plupart de ses habitants sont conscients, mais qui est perturbée par quelqu'un dans chacun de la première trilogie de romans.[6] Le cadre de Terremer est pré-industriel, et il existe de nobreuses cultures dans l'archipel étendu. La plupart des personnages dans l'histoire sont des peuples Hardic, à la peau noire, qui habitent la plupart des îles.[5] Certaines des îles de l'est sont peuplées par les Kargish, qui ont la peau blanche, et qui considèrent la peuple Hardic comme des mauvais sorciers : les Kargish, à leur tour, sont considérés par les Hardic comme des barbares. Les dragons vivent à l'extrême ouest de l'archipel.[5]

Résumé de l'histoire modifier

Le roman suit le parcours d'un garçon qui s'appelle Duny, surnommé "l'Épervier", né sur l'île de Gont. Quand sa tante découvre que le garçon possède des grands pouvoirs, elle lui fait s'entraîner dans la magie.[4] Quand des envahisseurs Kardish attaque son village, Duny utilise ses pouvoirs pour appeler un brouillard pour dissimuler le village. [11] Quand la mage puissante Ogion entend parler de cela, il prend Duny comme son apprenti, et lui donne son « vrai nom », Ged.[4] Ogion tente d’instruire Ged sur « l’équilibre », l’idée que la magie peut bouleverser l’ordre naturelle du monde si on ne l’utilise pas de manière correcte. En essayant d’impressionner une fille qu’il rencontre, Ged cherche dans les livres de sorts d’Ogion et, sans faire exprès, il appelle une ombre étrange, ce qui Ogion bannit. Ogion sent l’impatience de Ged d’apprendre, et donc Ogion lui envoie à une école pour les magiciens sur l’île de Roke.

À l'école, les compétences de Ged inspirent de l'admiration parmi les enseignants ainsi que les étudiants. Il se lie d'amitié avec un étudiant plus âgé, qui s'appelle Vetch, mais il reste généralement à l'écart de ses semblables. Un autre étudiant, Jasper, traite Ged de manière condescendante et provoque son caractère fier. Après que Jasper tourmente Ged au cours d'un festin, Ged lui défie en duel.[11] Il jette un sort avec l’intention de réveiller l’esprit d’une femme morte, mais le sort tourne mal et déclenche une créature de l’ombre, qui attaque Ged et laisse une cicatrice sur son visage. L’Archimage Nemmerle bannit l’ombre et lui sauve la vie à Ged, bien que cette action coute Nemmerle sa propre vie.[4][5]

Ged passe de nombreux mois de guérison avant de recommencer ses études. Le nouvel Archimage, Gensher, décrit l'ombre comme un mal ancien qui souhaite posséder Ged, et l'avertit que la créature n'a pas de nom. Ged finalement reçoit son bâton de sorcier[11], et s’installe sur les Iles Ninety. Il protège les villageois des dragons qui habitent sur l’île voisine de Pendor, mais il découvre qu’il est poursuivi par la créature de l’ombre. Il part à la voile jusqu’à Pendor, et il utilise sa connaissance du vrai nom du dragon pour lui menacer. Le dragon offre de dire à Ged le nom de l’ombre, mais au lieu de cela Ged arrache une promesse que le dragon ne menacera jamais plus l’archipel.

Poursuivi par l'ombre, Ged s'enfuit à Osskil, pour demander l'avis de la pierre de la Terrenon. L'ombre lui attaque sur le chemin, ce qui détruit son bâton, mais Ged s'échappe dans la Cour de Terrenon. Serret, la dame du château, lui montre la pierre de Terrenon, et incite Ged à parler à la pierre, affirmant que ce dernier peut lui donner de la connaissance et de la puissance illimitée. Ged refuse, puisqu'il croit que la pierre abrite un esprit malin. Quand il se rend compte du fait que les serviteurs de la pierre souhaite l'asservir, il s'enfuit. Il est poursuivi par les serviteurs, mais ilse transforme en faucon et il s'envole.

Ged vole jusqu'à Gont, où se trouve Ogion, qui lui fabrique un bâton nouveaux. Contrairement à Gensher, Ogion insiste sur le fait que toutes les créatures ont un nom, et conseille Ged d'affronter la créature de l'ombre[11]. Ged poursuit la créature dans un bateau petit, jusqu’à ce qu’il soit attiré dans un brouillard par la créature, ce qui provoque le naufrage du bateau sur un récif. Ged se remet avec l’aide d’un vieux couple qui sont abandonnés sur l’île : ils donnent à Ged un morceau d’un bracelet cassé comme cadeau. Ged répare son bateau et s’échappe de l’île, poursuivant la créature dans la Portée de l’est. Sur l’île d’Iffish il rencontre son ami Vetch, qui insiste de lui rejoindre.[5] Ils voyagent vers l’est, au-delà des terres connues, avant de retrouver finalement l’ombre. Ici, Ged se rend compte du fait que l’ombre a toujours fait partie de son propre esprit. Il donne son propre nom à la créature, et donc il fusionne avec la créature de l’ombre, en la comprenant et l’acceptant comme partie de lui-même, ce qui mène à sa guérison.[4] [5]

Illustrations modifier

La première édition de ce livre, publiée en 1968, a été illustrée par Ruth Robbins. L'illustration de la couverture était en couleur, et l'intérieur du livre offrait une carte de l'archipel de Terremer. En outre, chaque chapitre contenait une illustration en noir et blanc par Robbins, comme une gravure sur bois. Les images représentaient des thèmes de chaque chapitre; par exemple, la première image représentait l'île de Gont, tandis que l'illustration pour le chapitre "Le Dragon de Pendor" montrait un dragon en vol. L'image présentée ici montre Ged dans son bateau Lookfar, et s'utilisait aussi dans le 10ème chapitre, "La pleine mer", dans lequel Ged et Vetch voyagent d'Iffish vers l'est, au-delà de toute terre connue, pour se confronter à la créature de l'ombre.

Publication modifier

Le sorcier de Terremer a d'abord été publié en 1968 par Parnassus Press à Berkeley[2], un an avant La main gauche de la nuit, l’œuvre marquante de Le Guin.[2] C’était un évènement marquant pour Le Guin aussi, car il représentait sa première tentative d’écrire pour les enfants ; elle n’avait écrit que quelques d’autres romans et nouvelles avant sa publication.[8] Ce livre représentait aussi sa première tentative d’écrire la fantasy, plutôt que la science-fiction. [4][11]Le sorcier de Terremer était le premier livre de Le Guin à recevoir de l’attention critique considérable,[9] et on a parlé du livre comme son œuvre la plus connue, en tant qu’une partie de la série de Terremer.[13] Le livre a été publié dans de nombreux éditions, y compris dans une édition illustrée pour la Folio Society en 2015.[14] Le livre a aussi été traduit dans plusieurs langues.[15] Une édition d’anthologie de toutes les œuvres de Terremer de Le Guin sera publiée sur le 50ème anniversaire de la publication de Le sorcier de Terremer en 2018.[16]

Au début, Le Guin avait prévu Le sorcier de Terremer comme un roman unique, mais elle a décidé d'écrire une suite après avoir examiné les details inexpliqués dans le premier livre, et Les Tombeaux d'Atuan a été publié en 1971. Après considération, L'ultime rivage a été écrit comme un troisième volume, et a été publié en 1972.[4][6][5] Les Tombeaux d'Atuan raconte l’histoire de la tentative de Ged de faire entière l’anneau d’Erreth Akbe, la moitié de laquelle est enterrée dans les tombeaux d’Atuan dans les terres des Karg, d’où il doit voler l’anneau. Là-bas, il rencontre la prêtresse enfante Tenar, sur qui le livre se focalise.[4][5] Dans L’ultime rivage, Ged, qui est devenu l’Archimage, essaye de combattre la décroissance de la magie dans tout le Terremer, accompagné d’Arren, un jeune prince.[4] Les premiers trois livres sont considérés ensemble comme « la trilogie originale » ;[6][5][4] dans chacun, Ged essaye de guérir une sorte de déséquilibre dans le monde. [5]Ces livres ont été suivis de Tehanu (1990), Contes de Terremer (2001), et Le vent d’ailleurs (2001), qui s’appellent parfois « la deuxième trilogie ».[4][5]

Sources modifier

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Lectures complémentaires modifier

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Liens externes modifier

Références modifier

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