Source : Mayer 1973[1]. Mayer ne note pas la longueur vocalique ni le coup de glotte. Pour l'instant je ne fais que recopier mot pour mot, il faudra reformuler par la suite pour éviter le plagiat. Par contre j'ai changé l'ordre des colonnes : anglais (mot de départ), puis wallisien, puis traduction fr en dernier. Parfois, Mayer fait référence au dictionnaire de Bataillon.
La langue étant toujours en évolution, il serait important de vérifier si tous ces néologismes ont survécu, et quels sont les plus significatifs qui ont émergé depuis l'article de Mayer.
NB: section à compléter avec l'article de Mayer "chanter la guerre à Uvea" où il cite un chant wallisien de la seconde guerre mondiale citant les différent pays (Russie, Belgique, USA, etc).
« Comme on le voit, on pourrait faire l'histoire du commerce européen à partir de cette seule liste. Si on y ajoute le selepo (caractérisant un tissu, ou encore parfois le « football » introduit par Alain Gerbault) et les termes d'autres provenances, il serait possible de définir des strates historiques et des classifications par nationalités. » (Mayer 1973)
« Ce sont les plus rares et pourtant les plus significatifs. De formation ancienne ou récente, c'est dans ces néologismes que se traduisent par excellence les génies de la langue »
wallisien
français
traduction littérale
vakalele kohu
Caravelle (avion)
avion à fumée
puha afi
boîte d'alumette
boîte à feu
lomiala
rouleau compresseur
"qui piétine la route"
pilitai
crocodile
lézard de la mer
aho tapu
dimanche
jour sacré, jour des interdits
potapu
Noël
nuit sacrée
fuluihega
vert
plume de perruche
fakapouli
foncé (couleur)
"à la manière de la nuit noire"
(NB puha est peut-être lui aussi un emprunt, issu du néerlandais (visite de Schouten et le Maire à Futuna en 1616, qui se serait ensuite répandu à Wallis et les îles alentours).
↑Raymond Mayer, « Un millier de légendes aux îles Wallis et Futuna et divers centres d'intérêt de la tradition orale », Journal de la société des océanistes, vol. 29, no 38, (lire en ligne)