Utilisateur:Serge Ottaviani/Verrerie d'en bas

Verreries d'en bas
Verrerie Chartier -Verrerie Saint-Laurent- Verrerie Fogt & lemaire - Verrerie Boussois - AGC automotive
Aniche verrerie d'en bas
Présentation
Destination initiale
Fabrication de produits verriers
Construction
1822
Propriétaire
Commune d'Aniche
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Rue Denfert-Rochereau
Coordonnées
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La verrerie d'en bas est fondée à Aniche dans le département du Nord par Hyacinthe-François Chartier[1] sur autorisation royale du 20 février 1823 , signée de Louis XVII . Une source date la création de la verrerie une dizaine d'années plus tôt[2],[3].

Le site industriel de la Verrerie d'en bas est toujours en activité depuis prés de deux siècles. La verrerie d'en bas sera l'objet d'une longue transmission familiale puis de nombreuses sociétés utiliseront ce site.


Contexte modifier

Après la découverte de la houille, à Aniche, le 16 septembre 1778, à la Fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias de la Compagnie d'Aniche du Marquis de Trainel l'industrie verrière se développe à Aniche à partir de 1813-1823, grâce à l'énergie de la houille de terre exploitée à proximité et la mise à disposition gratuitement du réseau ferré de la Compagnie d'Aniche pour l'amenée des matiéres premières et l'envoi des produits finis .

De nombreuses verreries ouvrières verront le jour à partir de 1848 après la création des ateliers sociaux.Les ateliers sociaux étaient une proposition économique et industrielle pour la France, développée par Louis Blanc dans L'Organisation du travail (1839) et qu'il mit en pratique lorsqu’il fut président de la commission du Luxembourg après la Révolution de février 1848[4].

Le gouvernement provisoire publie un décret rédigé à la hâte par Louis Blanc garantissant le droit au travail :

« Le gouvernement provisoire de la République s'engage à garantir l'existence des ouvriers par le travail. Il s'engage à garantir le travail […] à tous les citoyens. Il reconnaît que les ouvriers doivent s'associer entre eux pour jouir du bénéfice légitime de leur travail. »

Verrerie d'en bas modifier

 
Prsper Chartier (1804-1864)
 
Extrait cadastre d'Aniche en 1823 Verrerie Chartier
 
Aniche la Verrerie d'en bas

Hyacinthe-François Chartier est le fils de Marie Françoise Ledendart et de Pierre François Chartier[5], industriel verrier propriétaire d'une verrerie à Douai Rue Saint-Michel, en venant de la Porte Morel, verrerie fondée fin XVIII éme siècle. M. Chartier père était commandant du corps des sapeurs pompiers de Douai et avait acquis la première verrerie de Douai qui fut autorisée à Douai le 26 septembre 1786 par lettres-patentes au marquis de Bacquehem[6][7]

Hyacinthe-François Chartier succède à son pére Pierre François Chartier décédé en 1819[8] et a pour frère Prosper Chartier (1804-1864).

En 1823, Prosper Chartier entre à l'École polytechnique[5] pour s'en retiré en 1824[9]. Avec M.Dupouy il s'associe pour l'activité d'une verrerie à Dunkerque[7].

Prosper Chartier épousera Félicie, fille de Louis Joseph Lahure,général d'Empire dont le nom est inscrit au côté sud de l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris. La verrerie appartient 1833 à la société Chartier & Lahure avec 2 fours [10]

A Aniche en 1827 , il y avait deux verreries, la verrerie d'en bas de Hyacinthe-François Chartier et la verrerie d'en haut M. Eugène Dorlodot[11].

Plus tard une ordonnance royale du 25 mars 1842 autorise M. Prosper Chartier à établir dans sa propriété sise à Frais-Marais, quartier de Douai, deux fours de verreries propres à la fabrication des verres et des bouteilles[12]

Delzant Léonard & Cie modifier

La verrerie d'en bas en 1853 est reprise un temps par Delzant Léonard et Cie, verrerie d'en bas, (Société d'ouvriers commandités par le gouvernement)[13][14] [15]

Constant Lemaire modifier

Fondateurs associés de la verrerie Saint-Martin Constant Lemaire et Joseph Boucquiaux revendent leurs parts à Henry Delhay en 1854[16]

Constant Lemaire reprend la même année 1854 la verrerie d'en bas à Aniche[17]

II sera aidé de deux maîtres-verriers de Fresnes-sur-Escaut, Adolphe Schmidt et Alexandre Pasteur, qui le quitteront vite pour créer une verrerie à Râches[1] , verrerie qui sera reprise par la famille Alain Chartier[18]

En 1864 la verrerie devient la verrerie Lemaire Constant, père & fils[19]

La fille ainée de Constant Lemaire , Désirée (née le 21 février 1843 à Aniche,) épouse le 29 août 1865 à Aniche Alexandre Fogt (né le 18 mai 1840 à Fumay, 1er septembre 1907 à Aniche) tandis que la cadette Victorine Lemaire (Née le 4 mars 1845 à Aniche, décès 12 février 1868 à Aniche) épousera son beau-frère deux ans plus tard le 1er mai 1867 Louis Fogt (Né le 14 novembre 1844 à Fumay, 12 février 1868 à Aniche[20]

Fogt Fréres et H.Lemaire modifier

 
Verrerie d'en bas- cadastre d'Aniche en 1876
 
Aniche Verrerie d'en bas
 
Aniche Verrerie d'en bas Vue aérienne

Ainsi, la verrerie d'En-Bas repart sous le nom de Saint-Laurent

Les frères Alphonse et Louis Fogt s'associent avec Henri Lemaire pour fondée la société Fogt fréres et H. Lemaire en 1854,[21]

En 1865, la verrerie devient Ducret-Lemaire et Cie. Charles Ducret assurera la gérance pour le compte des trois enfants issus du second mariage. Ceux-ci la reprennent en 1873, elle devient «  Fogt frères et Nestor Lemaire » ; Alexandre et Louis Fogt étant les deux gendres[1].

La verrerie est toujours active en 1874 comme confirmé par une audience le 15/11/1873 au tribunal des Prud'hommes de Douai, Séance présidée par Paul Hayez[22][23]

M. Lemaire céde ses parts aux Frères Fogt le 23 septembre 1881; exploitants de la verrerie Saint-Laurent [24] La société devient Verrerie Frère Fogt et Cie.

La verrerie Victor Fogt et Cie fera faillite le 12 juillet 1893.

En 1909, La verrerie sera reprise par Joseph Lapeyre-Fogt (né le 9 septembre 1857 à Givors,) maître de verreries à Penchot dans l'Aveyron qui épouse le 10 juin 1890 à Aniche Victorine Fogt (Née le 30 mars 1868 à Aniche,) fille d’Alexandre Fogt[20].

Charles Ducret modifier

Charles Ducret (15/7/1809 à Faverney[25], Douai 26/6/1892[26]);fils de Jean Baptiste et de Françoise Martin; épouse le 11/11/1840 Aldegonde Marguerite Joseph Buisset[27]. Il entre en 27 avril 1839 à la verrerie d'en Haut qu'il quitte comme directeur de la comptabilité à la verrerie d'En-Haut le 1er juillet 1860.

Il est directeur de la Compagnie des mines d'Azincourt en 1864[19].

En 1860 Il fonde deux verreries l'une de gobeleterie à Auberchicourt, les verreries Caton. II va vite s'associer avec un maître-verrier, Auguste Caton, à qui il revendra l'usine en avril 1873 . La deuxième verrerie de verres à vitres qu'il fondera en 1873 à Verrerie Ducret d'Aniche[28], en 1867 il est adjoint au maire d'Aniche de Novembre 1875 à Janvier 1876 puis conseiller cantonal jusqu'en 1880 [29] Charles Ducret est aussi un maître de verrerie à Aniche, à Auberchicourt employant environ 290 personnes[28] et au 22 Rue d'Infroy à Douai[18]

Charles Ducret fut nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1882[28]

Compagnies Réunies Des Glaces Et Verres Spéciaux Du Nord De La France modifier

Compagnies réunies des Glaces et Verres spéciaux du Nord de la France. est une Société, constituée en 1908, résutant de la fusion de la Compagnie des Glaces et Verres Spéciaux du Nord et de la Compagnie des Glaces et Verres Spéciaux de la France, la première résultant elle-même de la réunion, en 1893, des Glaceries de Jeumont et de Recquignies.

Avant 1914, la Société exploitait trois établissements situés à Jeumont, Recquignies et Boussois. Occupées dès le début des hostilités, les trois usines ne furent récupérées qu'en 1918. La Société profita de la reconstruction nécessaire pour centraliser ses fabrications et perfectionner son outillage. L'usine de Jeumont fut cédée aux Chemins de Fer du Nord, celle de Recquignies, complètement détruite, fut désaffectée et vendue. Tous les efforts de ta Société furent concentrés sur la reconstitution de l'usine de Boussois où furent groupes la gtacerie, la verrerie et les services administratifs[30]

BSN (Boussois-Souchon-Neuvesel) modifier

En 1937, l’industrie mécanique fusionne avec les glaces de Boussois. L’activité de l’entreprise est à son apogée en 1960 avec l’allumage du four Pittsburg et une entreprise qui emploie près d’un millier de personnes[31]

Durant la deuxième guerre mondiale en 1940 « les Allemands qui souhaitent opérer un repartage des richesses européennes correspondant à leur nouvelle puissance militaire, et récupérer ce qu'ils ont dû céder après 1918,les Allemands tentent par un niveau de collaboration de réduire la France à son marché intérieur et à celui de ses colonies. Ces cartels concernent en particulier la chimie ,les industriels du verre Saint-Gobain et Boussois à Aniche, les grands magasins. Ils illustrent la conviction, de la part des entrepreneurs français, d'une victoire durable de l'Allemagne et d'une économie européenne dominée par elle »[32]

En 1977 la production de verre à vitres par le procédé d’étirage vertical Pittsburg est remise en cause par un procédé plus économique et plus qualitatif par flottaison du verre sur de l’étain en fusion, c'est le procédé Float-glass En surcapacité de production européenne, une décision doit être prise pour l’affectation du float-glass et Aniche n’est pas retenue. L'arrêt est prévue pour septembre 1978. Dés le 9 mai 1977 Pierre Mauroy , président du conseil régional vient rencontrer en mairie d’Aniche ;après un conseil décentralisé à Valenciennes;les élus et représentants syndicaux.

Les demandes d'emplois non satisfaite de 8.8% passerez à 12% pour une cessation partielle et 14% dans le cas d'une fermeture totale.

Si de nouvelles activités ne sont pas créées 700 emplois sont menacés après la fermeture de l’étirage Pittsburg. Les activités de double vitrage et de pare-brises subsisteront[33].

PPG Industries modifier

Le 11 janvier 1978, le four s’éteint et provoque une grave crise verrière. En 1981, la verrerie d’En-bas intègre le groupe PPG Industries sous pavillon américain. Des investissements sont nécessaires pour le maintien de l’activité et une convention tripartite liant PPG, la mairie et Batinest est signée pour garder l’usine en activité[31]

AGC Glass Europe modifier

En 1961, les deux plus grands producteurs de verre plat Glaver S.A. et Univerbel S.A. s'associent pour créer Glaverbel. En 1972, le groupe français BSN (Boussois-Souchon-Neuvesel) prend le contrôle de Glaverbel et l'intègre dans sa branche de verre plat. En 1981, BSN se sépare de sa branche de verre plat et Glaverbel est racheté par le groupe japonais Asahi Glass Company (AGC).

Georges Hage, député de Douai le 22 avril 1983 intervient à l'Assemblée nationale sur la politique du groupe Saint-Gobain notamment dans ses engagements vis à vis de l'emploi. Il déplore les baisses d'effectifs dans les verreries et signale qu'à Aniche l'usine de Boussois-Aniche importe désormais son verre de Belgique et réclame la création d'un four et d'une chaine de feuilleté pour les glaces feuilletées de l'automobile ( Usine Renault de Douai)[34].

En 1998, Glaverbel acquiert PPG Glass Industries, notamment en France et en Italie. En 2002, AGC reprend l’intégralité du groupe Glaverbel qui, en 2007, prend le nom d’AGC Flat Glass Europe, puis d’AGC Glass Europe en 2009.

Depuis 1998, l’usine appartient au verrier Glaverbel contrôlé par le japonais Asahi, elle fonctionne d’abord sous le nom de Splintex et aujourd’hui AGC automobiles.

En 2007 le groupe investira 135 millions d'euros dans une deuxième de ligne de verre plat dans son usine de Klin prés de Moscou représentant 1000tonnes/jours. Une production unique au monde[35]

La production d'AGC automotive est spécialisée dans les vitrages de sécurité feuilletés de formes complexes destinés à l’automobile pour les marques Peugeot, Toyota, Porsche, Mercedes, ou encore Renault[31].

Les verreries anichoises modifier

Aniche devient au début XXéme siècle une étoile verrière qui resplendissait, qui brillait et faisait reluire autour d'elle le commerce local, les fêtes ouvrières, les bals et les ducasses de quartier[36].

Almanach du commerce de Paris reléve des verreries à Aniche :

L'Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers fourni nomme les différentes verreries d'Aniche de 1842 à 1857. Au fil du temps nous sont crées les verreries suivantes:


  • 1842 Patoux & Cie [41][42][43] après le dépôt d'un brevet d'invention pour l'étendage du verre daté du 12 juillet 1841[44]. Patoux et Cie est représenté en 1847 à Paris par Théophile Patoux 41 Rue Neuve-Saint-Mery[45] En 1847 une fabrique de produits chimiques est adjointe aux besoins de la verrerie notamment pour le sulfate de soude.
  • 1849 Patoux Drion & Cie qui deviendra Société anonyme de verrerie et manufacture de glaces d'Aniche (Nord) (ancienne société Patoux-Drion)[46] Directeur-gérant, M. Desmaison*, ingénieur[15]
  • 1849 Delzant Léonard et Cie, verrerie d'en bas [15]
  • 1849 verrerie Louis de HEINZELIN de BRAUCOURT, 14 décembre 1822 (samedi) - Fresnes-sur-Escaut Souffleur de bouteilles puis Maître de verreries à Aniche en 1849 [47]
  • 1853 Gobbe O. Société d'ouvriers commandités par le gouvernement[48][46]
  • 1853 Alexandre Fogt et Cie Société d'ouvriers commandités par le gouvernement[48][46]
  • 1853 verreries Sainte-Catherine Société d'ouvriers commandités par le gouvernement [48][46]
  • 1852 Delhay & Cie Verrerie Saint-Martin Verrerie fondée en 1852 par MM. II. DELHAY et Cie, M. H. DELHAY en fût le Directeur-gérant jusqu'à fin de 1866, époque à laquelle il mourut, la direction en fut continuée par M. Delille son comptable et collaborateur, qui en 1868 devint associé on nom collectif avec M. P. VERDAVAINNE jusqu'à fin de 1873. A compter de 1874, M. Delille restât seul directeur gérant de l'usine, sous la raison sociale : M. DELILLE et Cie.Cet établissement qui comprend sept fours à fusion, marche actuellement avec cinq fours, il occupe 280 ouvriers, sa production annuelle est de 1,400,000 francs.[46][49]M. Delhay (Henri-Charles-Albert), né à Cuincy, qui après avoir suivi d'abord une toute autre carrière, avait tourné son activité vers l'industrie et qui avait fondé à Aniche une verrerie, devenue depuis l'une des plus considérables de cette grande commune. Lui seul pourrait dire combien rudes furent les commencements de son entreprise, les angoises qu'il eut à supporter, les difficultés qu'il lui fallut franchir. La prospérité et la fortune avaient récompensé son intelligente persévérance; mais il avait usé sa vie et il mourait à 48 ans, le 25 décembre de l'année dernière 1866[50]
  • 1856 Lemaire Constant des verreries de l'Union avec dépôt d'un brevet d'invention pour un système de four de fusion le 23 février 1863[51]
  • 1856 Verrerie Saint-Laurent[46]
  • 1873 verreries Saint-Albert[15] de la maison Magin & Cie[15] dissoute le 12 novembre 1891 : associés Magin, Bouché et Dumont[52]
  • 29/12/1893 Sté V. Pasteur et Cie, modification de capital et dissoute le 22 mai 1894 [54]

Notes et références modifier

  1. a b et c Centre de mémoire de la verrerie d'en haut à Aniche
  2. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale des lois (Paris), (lire en ligne), (N.° 14,266.) ORDONNANCE DU ROI qui autorise le Sieur Chartier à établir dans la commune d'Aniches , département du Nord, une verrerie pour la fabrication du verre blanc, du verre à vitres et du verre à bouteilles. (Paris, 20 Février 1823.).
  3. Etienne Jouy, Oeuvres complètes d'Étienne Jouy. T12 / ,... avec des éclaircissements et des notes, vol. 12, (lire en ligne).
  4. Jean Jaurés, Histoire socialiste, tome IX La République de 1848 (1848-1852), vol. IX, Jules Rouff (lire en ligne), Les associations ouvrières de production. — Mais il reste à étudier la partie la plus importante du programme de Louis Blanc, celle qui, dans sa pensée, devait avoir le plus d’influence sur l’avenir. Il s’agissait de créer par l’association un embryon de société socialiste ; de transférer pacifiquement aux travailleurs la propriété des instruments de travail ; de transformer les salariés en associés ; de faire enfin, avec l’aide de l’État, un essai coopératif.Le système coopératif, qu’il s’applique à la production, à la circulation ou la consommation, recherche toujours la suppression, entre deux catégories de personnes qui sont en relations économiques, d’un intermédiaire dispendieux. Dans la production, c’est le patron ou l’entrepreneur, considéré comme un rouage inutile et coûteux, qui est directement visé. Si nous comparons la société capitaliste à une forteresse, on peut dire que Louis Blanc l’attaquait de front, montait à l’assaut du côté le mieux défendu et le plus escarpe, coup d’audace qui peut réussir par surprise, mais qui, en face d’un ennemi résolu et averti, a grand’ chance d’aboutir à un échec désastreux.Les associations ouvrières de production n’étaient pas chose nouvelle. Il en avait existé à Lyon dès le XVIIIe siècle. Après 1830 Bûchez et Bastide en avaient repris et popularisé l’idée. L’association catholique des bijoutiers en doré avait été fondée en 1834 à Paris avec cette devise : « Cherchez le royaume de Dieu et sa justice ». Au fond, le capitalisme avait ici montré la voie au socialisme. La prospérité des grandes compagnies avait prouvé la puissance des capitaux associés. Il n’est donc pas étonnant que, dans la fièvre d’enthousiasme qui suivit le 24 Février 1848, les associations ouvrières de production aient pullulé et inspiré à leurs fondateurs des espérances démesurées..
  5. a et b Site de la bibliothèque de l'École polytechnique, onglet « Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne », recherche « Chartier Prosper », résultat : « Chartier, Prosper (X 1823 ; 1804-????) ».
  6. Hippolyte-Romain-Joseph Duthilloeul, Douai ancien et nouveau, ou Historique des rues, des places de cette ville et de ses alentours,, Foucart (Douai), (lire en ligne).
  7. a et b Bulletin / Union Faulconnier, société historique de Dunkerque, (lire en ligne), Cette famille est originaire de l'Artois. Vers la fin du XVIII éme siècle,, elle vint se fixer à Douai où le père de Prosper Chartier acquit une grande Verrerie, fondée en 1786 appartenant au marquis de Bacquehem. Prosper (1804-1864) fut reçu avec le numéro un à l'école polytechnique en octobre 1823. A sa sortie, il se fit choix d'aucune des carrières que lui .offrait cette institution et préféra se livrer comme son père à l'industrie. II tut d'abord à la tête d'Une verrerie exploitée à Dunkerque en association avec M. Dupouy. Puis il revint dans sa ville natale pour prendre la direction du grand établissement qu'y avait exploité son père. Maire de la ville de Douai en ; août 1847, il se démit de celte fonction en 1848. Il avait épousé: Félicie Lahure, fille du lieutenant-général baron Lahure. De cette union naquit Lydie, aujourd'hui Mme Mancel..
  8. Revue du Nord, Volume 67,Numéros 264 à 267, vol. 67, Université de Lille, (lire en ligne).
  9. Ambroise Fourcy, Histoire de l'École polytechnique, (lire en ligne).
  10. a b et c Duverneuil, Almanach du commerce de Paris..., bureau de l'Almanach... (Paris), , 1364 p. (lire en ligne).
  11. a et b Duverneuil, Almanach du commerce de Paris..., bureau de l'Almanach... (Paris), , 1214 p. (lire en ligne).
  12. Pierre-Antoine-Samuel-Joseph Plouvain, Souvenirs à l'usage des habitants de Douai, ou Notes pour faire suite à l'ouvrage de M. Plouvain sur l'histoire de cette ville, depuis le 1er janvier 1822 jusqu'au 30 novembre 1842, impr. de D. Ceret-Carpentier (Douai), (lire en ligne).
  13. Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), (lire en ligne).
  14. Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), .
  15. a b c d et e La Tempérance, (lire en ligne). Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « A1873 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  16. J-P Daviet, Le patronat du Nord sous le Second Empire:, Librarie Droz, , 409 p. (ISBN 9782600034081, lire en ligne).
  17. « La verrerie d’en-Bas a soufflé ses 160 bougies », sur http://www.mairie-aniche.fr, (consulté le ).
  18. a et b La Tempérance, (lire en ligne).
  19. a et b Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), (lire en ligne).
  20. a et b Dominique FOURREAUX, « Alexandre Fogt », sur http://gw.geneanet.org (consulté le ).
  21. Journées géographiques de Nanterre (25-27 février 1967) - Travaux de la Commission de Géographie Industrielle, vol. 55, , 642/664 (lire en ligne), Créée en 1854 sur l'emplacement d'une briqueterie, la verrerie Saint-Laurent (nom autrefois donné à Boussois-Aniche) a été propriété familiale jusqu'en 1923; c'est une société belge qui rachète alors l'établissement, mais en 1937 cette société est absorbée par Boussois. L'usine d'Aniche a depuis lors bénéficié du développement de Boussois. Depuis plus d'un an cependant des difficultés s'accumulent : suréquipement et ralentissement de la construction bloquent tout nouveau développement..
  22. Le Hir, Jean-Louis (pseud. L. Le Léonais). Éditeur scientifique Raoult (05). Éditeur scientifique, Annales de la science et du droit commercial et maritime : recueil mensuel de législation, de doctrine et de jurisprudence à l'usage des magistrats consulaires, des avocats, des avoués, des agréés, des négociants, des banquiers, des courtiers, des agents de change,, (lire en ligne), BOULANGER C. FOGT FRÈRES, MAÎTRES DE VERRERIE.28 juillet 1874. MM. Paul Hayez, prés. ; Carlier, secrétaire-greffier. CONSEIL DES PRUD'HOMMES DE DOUAI, i5 novembre 1873.Congé. Livret. Indemnité de congé ne pouvant être réclamée entre patron et ouvriers si les ouvriers ont été reçus sans livret dans la fabrique.— Won comparution devant le bureau particulier du conseil de prud'hommes; perte de temps, réparation due.L'article 3 de la loi du 22 juin i854 sur les livrets d'ouvrier prescrivant aux chefs d'établissements industriels de n'employer les ouvriers qu'avec un livret en règle, il doit être décidé que l'ouvrier qui n'a pas présenté son livret en entrant dans une fabrique (de sucre), pour y faire inscrire la date de son entrée n'a aucun droit, à sa sortie, au congé de huitaine ou de quinzaine. ( 1 ) Et réciproquement le patron n'est pas plus en droit d exiger la huitaine ou la quinzaine de travail, à la sortie de l'ouvrier, f ouvrier ainsi reçu sans livret étant considéré comme travaillant à la journée soit à titre d'essai ou autrement.En cas de non comparution devant le bureau de conciliation, le patron doit être condamné par lé bureau général à payer à l'ouvrier une indemnité pour le temps perdu par celui-ci pour soutenir sa réclamation devant le bureau général..
  23. Catalogue général descriptif de l'exposition : section française / Exposition universelle de Paris 1878, vol. 1, (lire en ligne), p. 133/798.
  24. Archives commerciales de la France. Journal hebdomadaire., (lire en ligne), Modification de la Société LEMAIRE et FOGT (expl. de la VERRERIE SAINT-LAURENT), à Aniche, par suite de la cession d'une partie des droits de M. Lemaire à ses associés, et prorogation au 1er juillet 1888. — Acte du 23 sept. 1881..
  25. apports et délibérations - Nord, Conseil général, (lire en ligne).
  26. Eric Bernard, « Charles Ducret », sur http://gw.geneanet.org (consulté le ).
  27. Société d'études de la Province de Cambrai, Mémoires, vol. 22 et 23, (lire en ligne).
  28. a b et c « Charles Ducret », sur =http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore (consulté le ).
  29. « Les maires de Aniche », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
  30. Revue politique et parlementaire : questions politiques, sociales et législatives, Colin, (lire en ligne).
  31. a b et c Didier Margerin, « Aniche : la verrerie d’En-bas a fêté ses 160 ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  32. Centre d'études et de recherches marxistes (Paris), La Pensée (Paris), Editions sociales internationales (Paris), (lire en ligne).
  33. Marc Leleux, Histoire des sans-travail et des précaires du Nord, Presse universitaire de france, , 367 p. (ISBN 9782757404485, lire en ligne).
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  36. Parti socialiste SFIO (France) - Le populaire du 24 juillet 1932 - voir en Ligne [1]
  37. Etienne Jouy, Oeuvres complètes d'Étienne Jouy. T12 / ,... avec des éclaircissements et des notes, vol. 12, (lire en ligne).
  38. Foucart, Paul (1848-1902) Finot, Jules, La défense nationale dans le Nord, de 1792 à 1802., vol. 2, impr. de Lefebvre-Ducrocq (Lille), (lire en ligne), Prosper Chartier, âgé de quarante-huit ans. propriétaire de verrerie, domicilié à Douai, lesquels nous ont déclaré que le jour précédent, à dix heures du soir, est décédé au dit Wavrechain-sous F.mtx, en son château, Monsieur le baron Louis Joseph Lahure, âgé de quatre-vingt-six ans, général de division, grand officier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, grand umeier de l'ordre de Léopold, domicilié en ladite commune de Wavrechain-sous-Faulx,.
  39. Duverneuil, Almanach du commerce de Paris..., bureau de l'Almanach... (Paris), , 714 p. (lire en ligne).
  40. Duverneuil, Almanach du commerce de Paris..., bureau de l'Almanach... (Paris), , 714 p. (lire en ligne).
  41. a et b Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), (lire en ligne).
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