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Nicolo ou Nicolas Giraud (né vers 1795–date inconnue) fut l'ami et possiblement l'amant de George Gordon Byron. Giraud recontra probablement le poète vers 1810, alors que Byron séjournait à Athènes, où ils passèrent beaucoup de temps ensemble. On croit que Giraud aurait enseigné l'italien à Byron et qu'il fut son compagnon de voyage en Grèce. Byron défraya les coûts des études du jeune homme et a indiqué dans son testament que Giraud devait recevoir 7 000£ (environ 390 000£ en 2010) à la mort de Byron. Toutefois, des années après que Byron et Giraud se soient séparés, Byron a modifié son testament pour en retirer Giraud. Outre sa relation avec Byron, on connaît peu de choses de la vie de Giraud.

L'amitié entre Byron et Giraud est devenue un sujet d'intérêt pour les biographes et les spécialistes de Byron. Plusieurs croient que leur relation était platonique, mais de la correspondance entre Byron et ses amis a été utilisée, depuis la fin du XXe siècle, pour soutenir la thèse d'une relation amoureuse. Le premier a avoir évoqué une relation sexuelle entre les deux hommes est George Colman le Jeune dans son poème Don Leon, dans lequel Byron tient le rôle principal et Giraud est décrit comme l'ayant libéré des préjugés sexuels britanniques. Le poème n'est pas biographique cependant: il fait la promotion des visions sociale et politique de Colman.[1]

Sa vie modifier

 
George Gordon Byron en 1813

Nicolas Giraud est né en Grèce de parents français. Nicolo, nom sous lequel il est plus connu, est le nom que lui a donné Byron.[2] Giraud pourrait avoir été le beau-frère de Giovanni Battista Lusieri, un peintre romain et courtier pour Lord Elgin.[A 1] Toutefois, Demetrius Zograffo, le guide de Byron en Grèce, a informé Byron que Lusieri, alors âgé de 60 ans, n'était pas marié et qu'il courtisait deux femmes, chacune d'entre elle croyant que Lusieri allait l'épouser. Lusieri était sans doute proche de Giraud: ils pourraient donc être liés d'une autre manière, peut-être père et fils.[3] En janvier 1809, Byron rencontra Giraud à Athènes au cours de ses voyages et ils furent de simples compagnons jusqu'à la fin des voyages en Byron en mars.[4]

Au cours de l'année qui suivit, Giraud travailla au monastère capucin lorsqu'il fut assigné à enseigner l'italien à Byron après le retour de ce dernier en Grèce. Les deux hommes passèrent leurs journées à étudier, à nager et à admirer le paysage pendant que Byron composait des poèmes.[5] Dans une lettre adressée à John Hobhouse, datée du 23 août 1810 et écrite depuis le monastère capucin de Mendele, près d'Athènes, où il séjournait, Byron affirme:

Mais mon ami, comme tu peut facilement l'imaginer, est Nicolo, qui est, à propos, mon maître d'italien. Nous sommes déjà très philosophique. Je suis son Padrone et son amico et Dieu sait quoi d'autre. Il y a environ deux heures qu'il m'a informé qu'il était très désireux de le suivre (parlant de moi) à travers le monde et il a conclu en me disant qu'il est non seulement approprié pour nous de vivre, mais aussi de «morire insieme» [mourir ensemble]. J'espère éviter cette dernière éventualité. Quant à la première, à sa guise.[6]

Byron amena Giraud rendre visite à Charles Meryon, un docteur anglais qui a évoqué la visite dans ses mémoires et a noter le grand intérêt qu'avant Byron pour le garçon. Par la suite, un serviteur de Byron répendit la rumeur que la consultation concernait une rupture de l'anus. Meryon était un compagnon de voyage, avec Michael Bruce et Lady Hester Stanhope, une amie de Byron. Michael Bruce et de Howe Browne ont témoigné des interactions de Byron avec Giraud à l'un des premiers biographes de Byron, Thomas Moore, bien qu'en des termes différents. Au cours de l'été 1801, Giraud a occupé les fonctions de majordome de Byron au cours de leur voyage dans le Péloponèse et s'est occupé de Byron alors qu'il tomba malade à Patras avant de tomber malade à son tour.[7] Après avoir récupéré, bien qu'encore affaiblie, la paire pousuivit son périple et arriva à Athènes le 13 octobre. Avant novembre, ils furent rejoints par Lusieri, Louis-Francois-Sébastien Fauvel, consul de France et un groupe d'universitaires allemands.[8]

Byron et Giraud se séparère finalement à Valette, sur l'île de Malte. Byron veilla à l'éducation de giraud en défrayant les coûts de sa scolarité dans un monastère de l'île. Les deux restèrent en communication par échange épistolaire et après un an, Giraud quitta le monastère et écrit à Byron qu'il en avait assez de la compagnie des moines. Peu après que Giraud ait quitté Malte, Byron inscrit en son nom un leg de 7 000 £[9], près du double de ce qu'il prêta par la suite pour rééquiper la marine grecque.[10] Le testamament se lisait ainsi: À Nicolo Giraud d'Athènes, sujet français né en Grèce, la somme de sept mille livres sterling, à être payée par les produits de la vente de Rochdale, Newstead ou autre part qui puisse permettre au dit Nicolo Giraud ...de recevoir la somme susmentionnée lorsqu'il aura atteint l'âge de vingt-et-un an."[11] Toutefois, Byron raya éventuellement Giraud de son testament, comme il le fit pour d'autres jaunes amis, incluant John Edleston.[12]

Giraud écrivit à Byron en janvier 1815:

Mon très précieux maître, je ne saurais décrire la douleur que je ressens dans mon coeur de ne pas vous avoir vu depuis si longtemps. Ah, si seulement j'étais un oiseau et que je pouvait voller vers vous pour vous voir, ne serait-ce qu'une heure, je mourrais heureux sur le champ. L'espoir me souffle que je vous reverrai, et c'est ma consolation pour ne pas mourir immédiatement. Voilà deux ans que je n'ai parlé anglais. Je l'ai complètement oublié.[9]

Byron n'avait pas répondu aux lettres de Nicolo. Ce dernier mentionne toutefois dans la lettre: «Voilà maintenant trois ans que je suis à Athènes; je vous ai envoyé plusieurs lettres, mais n'ai reçu aucune réponse».[13] Il est possible que Byron n'ait pas répondu parce qu'il était marié et, selon la biographe du XXe siècle Phyllis Grosskurth, «Nicolo était la dernière personne dont il aurait voulu entendre parler.»[14]

Sa relation avec Byron modifier

Le sujet de la relation de Byron avec Giraud a fait l'objet de plusieurs de ses biographies. Moore, son premier biographe, a décrit leur relation ainsi:

l'une de ces amitiés extradordinaires – si on peut qualifier ainsi une attachement à des gens si inférieurs à lui – dont j'ai déjà cité deux ou trois exemples issus de sa jeunesse et dans lesquels la fierté de jouer le rôle de protecteur et le plaisir d'éprouver de la gratitude semblent avoir constituer le charme ultime et fondamental. L'individu qu'il avait alors adopter de cette manière et avec un sentiment similaire à celui qui avait inspirer ces premiers attachements au garçon de cottage près de Newstead et au jeune choriste à Cambridge, était un jeune grec, nommé Nicolo Giraud, le fils, je crois, d'une veuve dans la maison de laquelle l'artiste Lugieri logeait. Il semblait éprouvé pour le jeune homme un intérêt des plus vifs, voire franternel.[15]

Toutefois, les travaux de Moore ont été commenté par un proche ami de Byron, John Hobhouse, qui nota que «Moore n'avait pas la moindre idée de la véritable raison qui poussait Lord B. à ne pas gardé d'Anglais immédiatement ou constamment près de lui»[16] Même si l'on ne tient pas compte du biais de Moore contre les classes plus populaires et du fait que Byron passa du temps avec d'autres garçons lors de ses séjours en Grèce, Byron était proche de Giraud lorsque les deux étaient ensemble.[17]

 
Thomas Moore, premier biographe de Byron

Le biographe du début du XXe siècle, André Maurois, estimait que «Byron avait une capacité à aimer chez l'autre une certaine innocence et une certaine jeunesse»[18] et que la relation s'inscrivait dans l'une des «passions protectrices» de Byron.[19] De même, G. Wilson Knight, dans sa biographie de Byron écrite en 1953, croit que ce dernier est devenu le protecteur de Giraud de la même manière qu'il le devenait avec les enfants qu'il rencontrait au cours de ses voyages.[20] Toutefois, Giraud occupait une place spéciale pour Byron et, selon Knight, «il pensait probablement à Nicolo lorsqu'il écrivit que la Grèce était 'le seul endroit où je me suis senti véritablement contentéModèle:'".[21] Dans Byron: A Biography, publié en 1957, Marchand fait remarque que Byron «souhaitait que Hobhouse soit présent là-bas pour partager cette absurde gaieté» qui émergeait lorsque Byron et Giraud étaient ensemble, mais qu'il changea d'idée lorsqu'il se souvint que la personnalité de Hobhouse ne serait pas génératrice de divertissement.[22] Leurs séjours ensemble constituaient «un plaisir détendu dont [Byron] conserverait un souvenir plus tendre que pour la plupart de ses aventures de voyage.»[23]

Quelques critiques ne sont pas d'accord avec ces spéculations sur la relations qu'entretenaient Giraud et Byron. La biographe du début du XXe siècle, Ethel Mayne, souligne à la fois le caractère commun d'une telle relation et son ambiguité inhérente lorsqu'elle dit: «Son séjour fut aussi marqué par l'un de ces amités ambigues avec un jeune homme infiniment inférieur en rang qui semblait déjà constituer un aspect récurrent de sa vie ... Le client était censé apprent l'italien de Girard; celui lui donna un prétexte pour lui offrir, lors de leur séparation à Malte en 1811, une somme considérable».[24] Elizabeth Longford, dans sa biographie de 1976, exprime son désaccord avec les prétentions selon lesquelles il y aurait eu une relation physique entre les deux, arguant que «Le favori particulier de Byron parmi les 'ragazzi' était Nicolo Giraud. Il a noué ses premiers liens avec Nicolo alors que Hobhouse était à Ebe l'année précendant, mais il n'y a aucune preuve qui indiquerait que les sentiment qu'il éprouvait pour Nicolo étaient autres que romantiques et protecteurs.»[5] Jerome Christensen adopta se point de vue en 1993 et ajoute: «nous n'en savons pas beaucoup plus que ce que nous dit Byron».[25]

Toutefois, Christensen souligne d'emblée que «Même s'il n'existe aucune preuve que Lord Byron, padrone et amico, ait déjà été assez vulgaire pour assigner une valeur marchande à ses arrangements sexuels en Grèce, Nicolo Giraud, le remplaçant d'Eustathius dans les affections de Byron, a été employé comme 'drogman et Major Domo', position qui, de façon presque certaine, vallait un paiement en amour et en argent».[26] La biographie de D. L. MacDonald, publiée en 1986, décrit simplement Giraud comme «Le grand amour de la tournée orientale de Byron».[27] Les travaux menés par D. S. Neff en 2002 décrivent leur relation comme «une relation amoureuse».[28] D'autres, comme Jay Losey and William Brewer dans leur analyse de la sexualité au XIXe siècle, spéculent que la relations de Byron avec Giraud s'inspirait d'un modèle grecque de pédérastie.[29] Le spécialiste des études homosexuelles Louis Crompton croit que la pédérastie constituait l'une des facettes de la vie de Byron et que ses lettres fournissent des indices laissant croire à une relation sexuelle entre Byron et Giraud.[30] Comme le souligne Paul Douglass dans une analyse des études biographiques de Byron, Crompton prétend également que des biographes comme Leslie Marchand ignorait la nature de la relation de Byron avec Giraud. Toutefois, Douglass mentionne également que les travaux de Crompton intitulés Byron et l'amour grec «concentrent la vie de Byron autour d'un seul aspect, plutôt que de tenter d'en donner une vue d'ensemble. De telles études suscitent des réponses négatives de la part de ceux qui croient que l'auteur a modelé Byron pour qu'il corresponde au thème, en ne présentant qu'un seul côté des choses».[31]

Benita Eisler, en 2000, croit que Giraud était l'une des conquêtes sexuelles visées par Byron. Même si, comme l'affirme Eisler, Byron fut d'abord incapable d'atteinte «cet état de satisfaction complète et entière» d'une relation sexuelle avec Giraud, il a écrit à Charles Matthes et lui déclara qu'il viendrait sous peu à bout des inhibitions du jeune homme.»[32] Pendant la maladie de Byron, ce dernier se vanta auprès de Hobhouse et de Lady Melbourne qu'il continuait à avoir des relations sexuelles et qu'un incident avait presque causé sa mort. Bien que cela soit incertain, selon Eisler, «Byron ne précise par si ces excès de satisfaction sexuelle implique uniquement Nicolo à titre de partenaire. Il était encore assez épris du jeune homme, mais son obsession sexuelle, pointage à l'appui, semble avoir poursuivi son cours.»[33] Toutefois, Nigel Leask, en 2004, croit que Hobhouse aurait désaprouvé la relation de Byron avec Giraud,[34]. Dans sa biographie de 2002, Fiona MacCarthy note que Lady Melbourne «en aurait déduit que le partenaire était une femme».[35] Dans une revue des opinions biographiques variées et des désaccords concernant les relations entretenues par Byron, y compris avec Giraud, écrite avant 2004, Douglass souligne que «malgré une certitude plus grand quant à l'ambivalence sexuelle [de Byron], la nature exacte de ces relations continuent de nous échapper».[36]

Don Leon modifier

 
George Colman, auteur de Don Leon

George Colman, l'ami de Byron a écrit, de façon anonyme, un poème intitulé Don Leon. Selon Bernard Grebanier, le poème «montre Byron submergeant Giraud de présents lors de leur première rencontre et s'affairant à développer l'esprit du jeune homme».[37]

Le narrateur de Don Leon fait l'éloge de Giraud et prétend qu'il était si beau qu'il:[37]

Suscitait d'agrérables doutes sur son sexe;
Et celui qui le voyait demeurait perplexe,
Puisque la beauté marquait son genre épicène.

Tout au long du poème, le narrateur décrit comme Byron (Don Leon) passait son temps avec Giraud:[37]

La moitié en amour, l'autre en poésie!
La muse chaque matin et le garçon chaque soir je courtisai,
Et goûtai des douceurs dont jamais je ne semblais me lasser.

Le poème se termine avec la beauté de Giraud qui vaint toutes les craintes que Byron pouvait entretenir au sujet de leur relation:[38]

Par vous, Giraud, dont la beauté déverrouilla
Les portes du préjugé et me déjoua
Les peurs sobres que l'esprit timide doit endurer The sober fears that timid minds endure,
Et auxquelle passions ardentes seules les femmes peuvent remédier,
Ce fidèle hommage à vos charmes recevez,
Qui ne fut pas juré seul, mais qui dans vos bras fut payé dans vos bras.
Puisqu'ici ce souhait, longtemps espéré, longtemps refusé, ,
Dans cette monacale cellule fut exaucé.

G. Wilson Knight, contrairement à la plupart des premiers critiques, croyait que le poème constituait une réponse digne de mention, même s'il disait qu'il avait été écrit par «le poète de grande qualité le plus indécent de notre littérature».[38] Toutefois, Grebanier croit que Colman, et tant que «l'un des confident de Byron durant cette période cruciale de la vie du poète et homme qui partagea la haine que vouait Byron à la simulation ... a sans doute dû voir dans la présentation impitoyable, voire brutale, de ces vérités sur le dilemme moral de Byron un sujet idéal pour vertement critiquer l'éternelle hypocrisie ambiante britannique.»[39] L'objectif poursuivi par Colman n'était pas nécessairement de parler de Giraud, mais plutôt de répondre à ceux qui répendant des rumeurs sur le compte de Byron et qui le critiquait pour l'échec de son mariage, cause de son exil. Cependant, le poème se concentre bel et bien sur Giraud et, comme Grebanier le fait valloir, «Si, comme le dit le poème, les affections de notre héro s'étaient jetées sur Nicolo Giraud, alors les actions de Byron sont acceptable puisqu'«il suivant la coutume du pays. Il avait un jour aperçu un magnifique Ganymède au service du gouverneur turc, un jeune grec, connu publiquement comme le 'catamite' du gouverneur. Était-il criminel d'imiter le gouverneur?»[40]

Byrne Fone, un historien des questions homosexuelles, met l'accent sur ce que révèle le poème et la discussion fictive sur la relation entre Giraud et Byron sur la vision qu'entretenaient les Britanniques du XIXe siècle de l'homosexualité. Pour Fone, le poème a été écrit par quelqu'un qui connaissait Byron et il révèle son homosexualité. GFone invoque que la publication du poème en 1883 a été suscitée par l'arrestation de William Bankes, un ami homosexuel de Byron, et par l'exécution de Henry Nicholls ses activités homosexuelles. Les premiers vers du poème mentionnent «les mutilés Talleyrand», William Beckford et William Courtenay. Fone prétend que ces références à Beckford et Courtenay sont utilisées à la fois pour parler du traitement injuste que l'on réservait aux hommes homosexuels qui n'avaient commis aucun véritable crime, et pour mettre l'accent sur l'hypocrisie de l'Angleterre en matière sexuelle. Le poème affirme que la manière dont l'Angleterre traite les homosexuels force Don Leon à voyager en Grèce pour satisfaire ses désirs et être libéré du contrôle intellectuel, ce qui se réalise lorsque Don Leon est avec Giraud. Le Giraud fictif, selon Fone, permet à Don Leon de nse libéré de l'homophobie anglaise. Il souligne que le poème tente de convaincre Moore de faire mention des désirs homosexuels de Byron. Fone conclut: «Non seulement est-ce le poème qui constitue une attaque efficace contre le préjugé homophone, mais aussi l'exemple du poète lui-même.»[41]

Notes modifier

  1. Certains biographes, comme Fiona MacCarthy, décrivent simplement Giraud comme «le frère de la femme français de Lusieri» (MacCarthy p. 128). D'autres biographes, dont Phyllis Grosskurth, ne font pas preuve d'une telle certitude et indiquent plutôt que Giraud est «le frère supposé de la femme de Lusieri» (Grosskurth p. 103). Ni l'une ni l'autre ne fournissent une source pour le déclaré «beau-fère».

References modifier

  1. Kellogg 1983, p.58
  2. MacCarthy 2002 p. 128
  3. Grosskurth 1997 pp. 101–103
  4. Grebanier 1970 p. 69
  5. a et b Longford 1976 p. 40
  6. Marchand 1957 qtd. p. 254
  7. MacCarthy 2002 pp. 128–129
  8. Marchand 1957 pp. 260–261
  9. a et b MacCarthy 2002 p. 135
  10. Knight 1952 p.185
  11. Quennell 1967 qtd. pp. 29–30
  12. Quennell 1967 p. 32
  13. Grosskurth 1997 qtd. p. 126
  14. Grosskurth 1997 p. 126
  15. Moore 1835 p. 114
  16. Crompton 1998 qtd. p. 375
  17. Knight 1953 pp. 71–72
  18. Maurois 1930 p. 555
  19. Maurois 1930 p. 140
  20. Knight 1953 p. 77
  21. Knight 1953 p. 72
  22. Marchand 1957 p. 255
  23. Marchand 1957 p. 256
  24. Mayne 1913 pp. 179–180
  25. Christensen 1993 p. 59
  26. Christensen 1993 p. 61
  27. MacDonald 1986 p. 61
  28. Neff 2002 p. 408
  29. Losey and Brewer 2000 p. 75
  30. Crompton 1998 p. 148
  31. Douglass 2004 p. 22
  32. Eisler 2000 p. 273
  33. Eisler 2000 p. 274
  34. Leask 2004 p. 111
  35. MacCarthy 2002 p. 129
  36. Douglass 2004 pp. 22–23
  37. a b et c Grebanier 1970 p. 76
  38. a et b Grebanier 1970 p. 77
  39. Grebanier 1970 pp. 77–78
  40. Grebanier 1970 p. 78
  41. Fone 2001 pp. 258–265

Sources modifier

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  • MacDonald, D. L. "Orientalism and Eroticism in Byron and Merrill" Pacific Coast Philology, Vol. 21, No. 1/2 (Nov., 1986), pp. 60–64
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  • Neff, D. S. "Bitches, Mollies, and Tommies: Byron, Masculinity, and the History of Sexualities" Journal of the History of Sexuality, Vol. 11, No. 3 (Jul., 2002), pp. 395–438
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