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Patrimoine bâti modifier

Bibliothèque du couvent de Saint-Gall

La notion de protection du patrimoine apparaît dès la fin du XIXe siècle.

Les sites culturels en Suisse faisant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO sont au nombre de six : en 1983 sont admis la Vieille ville de Berne, l'Abbaye de Saint-Gall et le Couvent bénédictin Saint-Jean-des-Sœurs à Müstair. Ce seront jusqu'en l'an 2000 les seuls sites jusqu'à l'ajout des trois châteaux de Bellinzone puis le Lavaux, vignoble en terrasses en 2007 comme exemple exceptionnel de l’interaction entre les hommes et leur environnement[1] et, finalement en 2008, le Chemin de fer rhétique dans le paysage de l'Albula et de la Bernina avec ses nombreux ouvrages d'art, ponts et tunnels comme le Viaduc de Landwasser. Le Locle et La Chaux-de-Fonds sont candidates en vue d'obtenir l'inscription à la liste du patrimoine mondial de l'urbanisme horloger en 2009[2].

Bâtiment modifier

Châteaux et fortifications
Château d'Aigle

Des châteaux forts sont construits par les familles dynastiques afin d'assurer leur domination. Ils servent à la fois d'habitation et de moyen de défense. Leurs emplacements sont choisis selon des considérations de position stratégique ou de la possibilité de surveiller le paysage environnant. Quelques châteaux forts : le château de Chillon, Lenzbourg, Mesocco, Berthoud, Kybourg ou les trois châteaux de Bellinzone.

Les villes du Moyen Âge sont fortifiées. Certaines comme Morat sont préservées. La plupart des villes voient leurs enceintes détruites en raison du développement des villes au XIXe siècle. Seuls subsistent des vestiges au cœur des villes comme les tours et portes de villes. comme la Zeitturm de Zoug, la porte de Spalen à Bâle ou la Zytglogge de Berne.

Édifices religieux
Abbaye d'Einsiedeln

Les premiers monastères sont l'abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune (fondée en 515) et le couvent de Saint-Gall (613). On trouve ensuite l'abbaye de Moutier-Grandval (640) et l'Abbaye d'Einsiedeln (934). De la période carolingienne on peut citer le couvent bénédictin de Saint-Jean-des-Sœurs (780), la cathédrale de Bâle (entre 805 et 823) ou l'Abbaye de Saint-Gall avec sa bibliothèque (820 – 830). L'architecture romane est présente en Suisse occidentale et en Valais avec, notamment, l'Abbatiale de Romainmôtier, le monastère de Payerne (965). Avec l'architecture gothique les villes se dotent de cathédrales symboles de puissance, comme celles de Genève, Lausanne, Fribourg ou Berne[3].

L'église Saint-Antonius, construite entre 1925 et 1927 par Karl Moser, est la première église entièrement en béton de Suisse.

Édifices publics
L'université de Berne

De la période romaine des fragments restent visibles par exemple sur les sites romains de Augusta Raurica, Vindonissa et Aventicum. L'amphithéâtre d'Avenches est, au XXIe siècle, utilisé comme scène pour des concerts et opéras.

Au Moyen Âge sont construits les premiers hôtels de ville, le plus ancien étant celui de Berne (1406)[4]. L'hôtel de ville de Bâle (1504 – 1514) est, avec ses façades de couleur rouge, très caractéristique. La tour carrée dans la cour de l'hôtel de ville de Genève (1555) par Pernet Desfosses est un bâtiment typique de la Renaissance de tradition française en pierre de taille.

Le XIXe siècle voit la révolution industrielle et technique de l'économie et des transports transformer les villes et le mode de vie : les enceintes autour de villes sont abattues afin de faire face à l'exode de la population des campagnes vers les agglomérations naissantes et les nouveaux besoins de la société[ms 1]. De nouveaux bâtiments publics voient le jour comme les postes, les gares, les musées, les théâtres, les églises et les écoles. Quelques exemples : le palais fédéral, la gare centrale de Zurich, le musée national suisse, le grand Théâtre de Genève et l'université de Zurich.

Ensembles urbains
La Kramgasse à Berne

Jusqu'au XIVe siècle les maisons étaient couramment en bois. Avec l'augmentation de la population dans l'enceinte des villes, les problèmes d'insalubrité et d'incendie, la construction en pierre s'impose. Les arcades apparaissent surtout à Berne, Zurich et en Suisse orientale, on aménage des places et des fontaines servant à l'approvisionnement en eau et pour la lessive. La vieille ville de Berne en est représentative et reste l'un des meilleurs témoins de l'urbanisme médiéval en Europe.

À la fin du XIXe siècle les quartiers neufs naissent sur l'emplacement des anciennes fortifications des grandes villes comme, par exemple, la Bahnhofstrasse de Zurich ou la Ceinture fazyste de Genève[ca 1]. L'urbanisme devient planifié : En 1834 La Chaux-de-Fond, qui est détruite par un incendie, sera reconstruite selon une nouvelle structure urbaine[ca 2]. (voir article Ensemble urbain du XIXe siècle de La Chaux-de-Fonds).

Au début du XXe siècle le mouvement ouvrier fonde des coopératives afin de créer des logements ouvriers basés sur le modèle du Werkbund : une maisonnette avec jardin comme, par exemple, le lotissement Freidorf (1919 – 1921) à Muttenz, synthèse entre l'idéal de la cité-jardin et le mouvement coopératif[5]. La période entre 1945 et 1975 est marquée par un fort développement économique. Les travailleurs immigrés affluent et les besoins en nouveaux logements augmentant des cités satellites sont construites en banlieues des grandes villes : Le Lignon (1962 - 1971), cité de Meyrin en périphérie de Genève ou les quartiers à Berne-ouest (1958 - 1968)[ca 3].

Édifices civils
Palais Eynard (1817 – 1821) à Genève

À partir du XVe siècle Les maisons profanes, de style gothique en pierre apparaissent. Celles-ci sont réservées à la noblesse locale, aux dignitaires de l'Église ainsi qu'aux riches marchands. Par exemple, le Grimmenturm de la Spiegelgasse à Zurich, la maison Tavel à Genève. Autres exemples : la Haus zum Rüden (1348)[6] à Zurich, le Bischofshof (1450) avec une chapelle privée, le Domhof et l'Engelhof (1477) à Bâle, le Sässhaus de Bartlome May (1515) à Berne (Kesslerstrasse), la Haus zum Ritter à Schaffhouse, le Stüssihof zum Königsstuhl (1425)[ms 2], l'hôtel Ratzé (1583-1586) à Fribourg et la maison Serodine (1620) à Ascona[7].

Pendant la Renaissance on trouve au Tessin des arcades ouvertes comme dans la cour du château de Muralto, l'ancien Palazzo Rusca à Lugano et le Colleggio Papio à Ascona [ms 3]. En Suisse allemande où la maison bourgeoise du gothique tardif est caractérisée par la présence d'encorbellements et de tourelles, le premier bâtiment de style renaissance est le « palais Ritter » (1556) à Lucerne, conçu par l'architecte tessinois Domenico Solbiolo del Ponte. À Bâle se trouve le Geltenzunft (1578) et le Speisshof (1580) avec des arcades au rez-de-chaussées ouvertes, à l'origine, des colonnades selon l'ordre classique de Vitruve ou de motif Palladio pour le Speisshof. en Suisse romande on peut citer les Halles construites en 1573 par Laurent Perrot à Neuchâtel et l'Hôtel Ratzé (1581 – 1583) à Fribourg, construit par Jean Tuval, architecte de Lyon.

Les maisons Baroques au Tessin ont des ornements en stuc rapportés sur les façades comme pour la maison Borrani (1621) à Ascona et la maison Rusca-Orelli de Locarno œuvres de Giovanni Batista Serodine. En Suisse allemande, les maisons particulières sont richement décorées, avec des encorbellements à un ou plusieurs étages. À Schaffhouse, les façades de pierre sont ornées en reliefs et décorées de sculptures, comme par exemple le Herrenstube et le Frontwagenturm (1747 – 1748). À Saint-Gall, on trouve de nombreux oriels richement décorés en bois comme les maisons Greifen (1680), Schwannen (1690) etPelikan (1707). À Zurich on peut citer les deux maisons des corporations construites en pierres de taille et d'un aspect sévère : Zimmerleuten (1708) et Saffran (1719 – 1723)[ms 4]. L'ouest du pays est plus influencé par l'architecture baroque française avec toits à la Mansart. Les maisons sont en retrait des voies publiques, des ailes forment une cour d'honneur séparée de la rue par un mur ou une grille. Au cour de la dernière période baroque, on trouve des exemples de style rococo. [ms 5]. Le baroque français s'impose en Suisse romande vers la fin du XVIIe siècle. Des maisons avec cour d'honneur sont construites à partir de 1700 avec de belles pierres de taille comme les hôtels particuliers de la rue des Granges[8], avec les immeubles des trois frères Boissiers (1720). Joseph Abeille réalise le palais de Jean-Antoine Lullin (de Saussure) en 1707 – 1712. Jean Venne réalise l'immeuble abritant aujourd'hui le Palais de justice.

À partir de 1800, les architectes « académiques » construisent de grandes villas classicistes. le palais Eynard (1817 – 1821) et la Corraterie (1827 – 1828) à Genève.

Quelques réalisations d'architecture moderne : la villa Le Lac (1923) et l'immeuble Clarté (1931) à Genève par Le Corbusier ou la Cité Halen (1957 - 1961) par l'Atelier 5, près de Berne, un exemple de maisons individuelles contiguës en terrasse pour la classe moyenne[ca 4].

Maisons rustiques
Ferme de l'Emmental

La forte diversité des espaces naturels en Suisse se reflète dans les matériaux de construction (feuillus, conifères, pierre, argile, paille) utilisés au Moyen Âge. Dans les premiers temps, les constructions sont en madrier Ständerbäuten, les espaces étant remplis par de la paille ou enduits de terre glaise, dans la plupart des régions du plateau. Dans les préalpes septentrionales, on construit en Blockbau, maisons en bois conifères pleins dépouillés de leur écorce avec les joints remplis de mousse. Plus tard, on se mit à rectifier à la hache les bois pour améliorer les joints puis, au bas Moyen Âge, le bois de construction est façonné à la scie Strickbau. Dans les vallées alpestres proches des régions méridionales, où l'on construit en pierre, se trouvent les maisons du Gothard construites en bois sur un socle de pierre[ms 6].

À l'est et au nord-est du pays, se développent les maisons à colombages alors qu'au nord et à l'ouest la construction en pierre se généralise à partir des XIe siècle et XIIe siècle. Au sud des Alpes, on construit en pierre sèche[ms 7]. En revanche, la construction en bois s'est maintenue sur le plateau central argovien et bernois jusqu'au XIXe siècle[9].

  • Gotthardhaus (maisons du Gothard ), que l'on trouve dans les vallées alpines isolées, par exemple les vallées supérieures du Tessin, le Valais et dans les Grisons (Walser)[ms 6],[ms 8].
  • La maison valaisanne, typique du centre du Valais et du Val d'Hérens. Ce sont des tours à plusieurs étages qui abritent plusieurs familles formant un clan. La maison d'Obergoms (1718), située à Selkingen, est un exemple de maison valaisanne[mh 1],[10].
  • La maison tessinoise, construite en moellons bruts remplace le Gotthardhaus[ms 9],[mh 2],[11].
  • La maison engadinoise. À Guarda se trouvent des exemples du XVIIe siècle caractéristiques de cette construction. Les encadrements de fenêtres en biais ainsi que les façades décorées de peintures murales et de Sgraffite[ms 10],[mh 3].
  • Oberland bernois et Simmental, en bois massif travaillé à la scie, Strickbau ou en madriers carrés, taillés à la hache[12], ornées de sculptures sur bois et de peintures (surtout au XVIIIe siècle[ms 11],[13].
  • La maison bernoise du plateau suisse, munies d'énormes toitures en croupe ou demi-croupes dites « boiteuses » afin de pouvoir installer une galerie et des fenêtres continues donnant sur des chambres. Les charpentes sont agrémentées de motifs sculptés[ms 11],[14].
  • Les chaumières argoviennes sont typiques du plateau central. Peu de maisons conservent encore leur toit de chaume[15].
  • Les maison à colombage dont les parties de bois visibles sont peintes de couleur vive se trouvent sur le plateau oriental et à Zurich.
  • Les fermes à usages multiples (Dreisässenhäuser) au nord-ouest de la Suisse et sur le plateau romand, construites en pierre[16],[ms 11].
  • Les fermes jurassiennes, à usages multiples, possèdent de larges façades pignon entièrement en pierre crépie à la chaux. Les toits à bâtière sont faiblement inclinés et comportent un dispositif pour maintenir la neige[ms 10],[mh 4],[17].

Ouvrages d'art modifier

Ponts

Kapellbrücke à Lucerne

Tunnels
Barrages

Architecture modifier

De la période romaine, entre le Ier siècle av. J.-C. et le IVe siècle, subsistent quelques vestiges des colonies militaires qui ont existé comme Colonia Augusta Raurica par exemple. Aventicum était la capitale de l’Helvétie romaine[18]. Son amphithéatre est utilisé au XXIe siècle pour de nombreuses manifestations culturelles. Outre les vestiges, des sites tels que Nyon, Avenches ou Martigny possèdent des musées romains.

Moyen Âge modifier

Les murs d'enceinte de Morat

Entre le VIe siècle et le VIIe siècle, lees Francs développent le christianisme sur le territoire. Les limites entre les diocèses sont progressivement fixées permettant la construction des premiers édifices chrétiens sur le territoire de la Suisse à Genève (en l'an 350 environ)[19], à Octodurus (en l'an 381)[20].

Au Moyen Âge, des agglomérations sont élevées au rang de ville, telles que Zurich, Saint-Gall, Payerne et Schaffhouse qui s'organisent autour des palais royaux et des cloîtres. les agglomérations de Coire (station de douane au Xe siècle), Constance, Stein, Schaffhouse et Bâle ont reçu les privilèges accordés aux villes au XIe siècle bénéficient du commerce transalpin suivant le Rhin et le San Bernardino. Au XIIe siècle, de nouvelles petites agglomérations urbaines comme Fribourg (1157), Morat (1170) et Berne (1191), sont fondées par des familles dynastiques comme les Zähringen, les Habsbourg, les Savoie et les comtes de Frohburg. Elles sont entourées de défenses[ms 12].

Des châteaux forts servent à la fois d'habitation et de moyen de défense.

Jusqu'au XIVe siècle les maisons civiles étaient couramment en bois, seuls les monuments de l'église étaient stylés. En raison des risques d'incendie, surtout dans les villes ou la place vient à manquer, on se met à construire en pierre. De style gothique, celles-ci sont réservées à la noblesse locale, aux dignitaires de l'Église ainsi qu'aux riches marchands. On relèvera qu'en Suisse romande et italienne, la continuité de la construction en pierre est attestée depuis l'Antiquité[7]. Au nord-est de la Suisse les bâtiments possèdent des étages en colombages et des oriels. Les villes sont pourvues de fontaines pour l'approvisionnement en eau et pour la lessive.

Maisons rustiques modifier

À la campagne, la maison paysanne est diverse selon les espaces naturels (Alpes, plateau et Jura), soit en bois ou en pierre.

Période XVe siècle - XVIIIe siècle modifier

Église des Jésuites à Lucerne
Renaissance

La Renaissance italienne touche en premier la Suisse méridionale, à partir de 1480, où Lugano, Mendrisio et Locarno entre autres dépendent à la fois du duché de Milan en Lombardie et de certains cantons de l'ancienne Confédération sous forme de bailliages communs.

De nombreux architectes originaires de la Suisse méridionale ont pratiqué la Renaissance en Italie et ailleurs en Europe : la famille Solari originaire de Campione, Pietro Antonio Solari de Carona[21] et Pietro Lombardi par exemple.

Durant la même période, au nord des Alpes, subsiste le gothique qui se transforme petit à petit en gothique tardif. Les motifs architecturaux de renaissance ont d'abord été utilisés par les peintres tel que Hans Holbein le Jeune. l'architecte tessinois Domenico Solbiolo del Ponte construit le premier bâtiment de style renaissance, le « palais Ritter » (1556) à Lucerne[22]. Dans le nord-est de la Suisse les éléments renaissance sont combinés au style de maison gothique à pignon découpé en gradins[ms 13].

En Suisse romande, les premières constructions de style renaissance datent de 1520 à la seigneurie de Gruyères. De nombreux architectes viennent de France : Pernet Desfosses ou Jean Tuval, par exemple[ms 14].

Baroque

Comme pour la Renaissance, les architectes tessinois et des vallées italophones des Grisons ont propagé le baroque en Europe : Domenico Fontana, Carlo Maderno, Francesco Borromini et Baldassare Longhena en Italie; Angelini , Viscardi et des architectes de Roveredo (Albertalli, Barbieri, Bonalini, Gabrieli, Riva, Serro et Zuccalli) travaillent au sud de l'Allemagne[23]. Quand à Domenico Trezzini il est chargé de l'urbanisme de Saint-Pétersbourg en Russie. Au Tessin les galeries couvertes se multiplient. Giovanni Batista Serodine rapporte des ornements en stuc sur les façades.

En Suisse alémanique, le baroque apparaît à partir de 1650, influencé par le sud de l'Allemagne, puis par la France dès 1700. Les jésuites et capucins ont joué un rôle déterminant dans la diffusion des principes architecturaux baroques avec la construction d'églises dont les clochers à bulbe est une de leurs caractéristiques. La plupart de ces édifices sont construits par des architectes du Vorarlberg, dont Caspar Moosbrugger[23]. De nouvelles places sont aménagées comme la place du Dom d'Arlesheim (1680) et la vaste place devant le couvent d'Einsiedeln (1745) avec son escalier central, ses arcades et sa fontaine. Les maisons particulières sont richement décorées, avec des encorbellements à un ou plusieurs étages. L'ouest du pays est plus influencé par l'architecture baroque française avec toits à la Mansart. Les maisons sont en retrait des voies publiques, des ailes forment une cour d'honneur séparée de la rue par un mur ou une grille. Au cour de la dernière période baroque, on trouve des exemples de style rococo. [ms 5].

Le baroque français s'impose en Suisse romande vers la fin du XVIIe siècle. Genève connaît une période de prospérité industrielle et possède de nombreux bâtiments réalisés par des architectes venus de France : Joseph Abeille, Jean Venne et Jean-François Blondel. Dans les autres régions on trouve Abraham de Crousaz à Lausanne, Erasmus Ritter ou Hans Fasel à Fribourg par exemple.

Période XIXe siècle, XXe siècle et période contemporaine modifier

Au XIXe siècle, la révolution industrielle transforma les villes et le mode de vie : les enceintes autour de villes sont abattues. Les ingénieurs sont une nouvelle élite. Le Polytechnicum de Zurich est inauguré en 1855. Son directeur Gottfried Semper y enseigne l'architecture et marquera le secteur du bâtiment public par son style néoclassique qui contribua à la création du style national.

Le Corbusier, architecte originaire de La Chaux-de-Fonds est l'un des principaux représentants du mouvement moderne. Organisé par Le Corbusier, Hélène de Mandrot, et Sigfried Giedion le tout premier congrès international d'architecture moderne (CIAM), s'est constitué en Suisse au château de la Sarraz en juin 1928.

Au début du XXIe siècle de nombreux architectes suisses ont une réputation internationale : Mario Botta, Diener & Diener, Herzog & de Meuron, Peter Zumthor entre autre[24]. Certains, comme Bernard Tschumi, font leur carrière à l'étranger.

Notes et références modifier

  1. Lavaux site whc.unesco.org consulté le 14 septembre 2008
  2. Urbanisme-horloger.ch site urbanisme-horloger.ch consulté le 14 septembre 2008.
  3. « Églises (édifices) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  4. « Hôtels de ville » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  5. Guide suisse de l'architecture du paysage Udo Weilacher
  6. [PDF] Haus zum Rüden consulté le 6 août 2008.
  7. a et b « Maison bourgeoise » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  8. Musée Fondation Zoubov site geneve-tourisme.ch consulté le 21 septembre 2008.
  9. « Maison paysanne – Le Plateau et le Jura » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  10. Maison d'habitation de Blatten site ballenberg.ch consulté le 3 septembre 2008.
  11. Les maisons rurales de Cugnasco site ballenberg.ch consulté le 3 septembre 2008.
  12. Maison paysanne d'Adelboden site ballenberg.ch consulté le 3 septembre 2008.
  13. Lenk - Simmental site wanderland.ch consulté le 2 septembre 2008.
  14. Maison paysanne d'Ostermundigen site ballenberg.ch consulté le 3 septembre 2008.
  15. Maison paysanne d'Oberentfelden site ballenberg.ch consulté le 3 septembre 2008.
  16. Maison paysanne avec colombier de Lancy site ballenberg.ch consulté le 3 septembre 2008.
  17. Maison paysanne de La Chaux-de-Fonds site ballenberg.ch consulté le 3 septembre 2008.
  18. « Aventicum, 2 - Histoire d'une capitale » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  19. « Genève (commune). Bas-Empire et christianisation » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  20. « Martigny (commune) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  21. Moscou site spectrum-russia.com consulté le 9 septembre 2008.
  22. Palais Ritter site /www.luzern.com consulté le 13 septembre 2008.
  23. a et b « Baroque – 1. Architecture » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  24. Architecture, Design site ead.nb.admin.ch consulté le 25 septembre 2008.


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