Utilisateur:Othrod/Lancaster's Normandy chevauchée of 1356

La chevauchée de Lancastre de 1356 en Normandie était une offensive anglaise dirigée par Henri de Grosmont, duc de Lancastre, dans le cadre de la guerre de Cent Ans. L'offensive a pris la forme d'une chevauchée, un grand raid à cheval, et a duré du 22 juin au 13 juillet. Au cours de sa dernière semaine, les Anglais ont été poursuivis par une armée française beaucoup plus importante, commandée par le roi Jean II, qui n'a pas réussi à les contraindre à livrer bataille.

La chevauchée puise son origine dans les troubles internes qui agitent la Normandie. Pour manifester leur opposition à Jean II, les nobles normands refusent de payer leurs impôts: pour rétablir son autorité, Jean II décide d'un coup de force. Il fait arrêter dix d'entre eux, dont Charles le Mauvais, roi de Navarre mais aussi grand seigneur en Normandie. Loin de régler la contestation, l'action de Jean II met le feu au poudre, et la Normandie se soulève, appuyée par le royaume de Navarre. Voyant là une opportunité, Édouard III d'Angleterre détourna une expédition prévue pour le duché de Bretagne sous les ordres du duc de Lancastre vers la péninsule du Cotentin, au nord-ouest de la Normandie, pour apporter son soutien aux rebelles normands. De là, après avoir rassemblé quelques renforts locaux, Lancastre ravage le duché de Normandie avec 2300 hommes, début juin 1356. Le roi Jean se dirige alors vers Rouen avec une force beaucoup plus importante, espérant intercepter Lancastre, mais après avoir approvisionné la forteresse assiégée de Pont-Audemer, les Anglais se tournent vers le sud. Ils approvisionnent une autre fortification rebelle, Breteuil, puis prennent d'assaut et saccagent l'importante ville de Verneuil-sur-Avre. Jean les poursuit mais rate plusieurs occasions d'amener les Anglais au combat, permettant à Lancastre de regagner la sécurité du Cotentin le 13 juillet 1356, avec peu de pertes et de très bons résultats militaires: en 22 jours, les Anglais ont parcouru 530 kilomètres, deux fortifications assiégées avaient été ravitaillées, l'expédition rassembla une grande quantité de butin, y compris de nombreux chevaux, des dommages avaient été causés à l'économie et au prestige français, de nouvelles alliances avaient été cimentées, il y eut peu de pertes et le roi français avait été distrait des préparatifs anglais pour une plus grande chevauchée du sud-ouest de la France (la chevauchée du Prince Noir de 1356).

Contexte modifier

Le 24 mai 1337, à la suite d'une série de désaccords entre Philippe VI de France et Édouard III d'Angleterre, le Grand Conseil de Philippe à Paris décide que les terres détenues par Édouard III en France doivent être placées sous le contrôle direct de Philippe au motif qu'Édouard III ne respecte pas ses obligations de vassal. C'est le début de la guerre de Cent Ans, qui durera 116 ans[1].

En 1346, Edouard mène une armée à travers le nord de la France, battant les Français à la bataille de Crécy et au siège du port de Calais. Les finances et le moral des Français étant au plus bas après Crécy, Philippe ne parvient pas à briser le siège de la ville, qui se rend le 3 août 1347 [2],[3]. Après de nouvelles manœuvres militaires peu concluantes de part et d'autre, et compte tenu de l'épuisement financier des deux parties, des diplomates envoyés par le pape Clément VI trouvent une oreille attentive. Le 28 septembre, la trêve de Calais, destinée à faire cesser temporairement les combats, est conclue [4]. Elle favorisait fortement les Anglais, en confirmant la possession de toutes leurs conquêtes territoriales[4]. La trêve devait durer neuf mois, jusqu'au 7 juillet 1348, mais elle a été prolongée à plusieurs reprises au fil des ans jusqu'en 1355[5]. La trêve n'a pas mis fin aux affrontements navals entre les deux pays, ni aux combats de faible ampleur en Gascogne et dans le duché de Bretagne, ni aux combats occasionnels à plus grande échelle[6]. Un traité de paix est négocié à Guînes et signé le 6 avril 1354. Le nouveau roi de France, Jean II, décide cependant de ne pas le ratifier et ce traité ne prend donc pas effet. La dernière prolongation de la trêve devait expirer le 24 juin 1355. Il était clair qu'à partir de cette date, les deux parties s'engageraient dans une guerre à grand échelle [7],[8].

Préparation modifier

L'expédition vers la Picardie modifier

En avril 1355, Édouard et son conseil, alors que le trésor se trouve dans une situation financière exceptionnellement favorable, décident de lancer cette année-là des offensives dans le nord de la France et en Gascogne[9],[10]. Jean II tente de mettre une forte garnison dans ses villes et fortifications du nord contre la descente attendue d'Édouard III, tout en rassemblant une armée : après la répartition des troupes dans les garnisons, cette armée française est assez peu nombreuse, en grande partie à cause du manque d'argent pour recruter plus d'hommes[11]. Une expédition anglaise vers la Normandie est prévue. Elle devait être initialement être réalisée avec la coopération de Charles II de Navarre[12],[13], mais ce dernier se retira[14],[15]. Au lieu de cela, une chevauchée est tentée à travers la Picardie en partant de l'enclave anglaise de Calais en novembre 1355[13][14]. Le roi de France Jean II utilisa à cette occasion une politique de la terre brûlée, contraignant les Anglais à rentrer à Calais en dix jours[14],[16]. Cette chevauchée n'eut pas un impact décisif, mais elle détourna une partie des forces françaises de celle que menait parallèlement le Prince Noir dans le Sud[17],[18].

La chevauchée du Prince Noir (1355) modifier

Le fils aîné d'Édouard III, Édouard de Woodstock, plus tard communément appelé le Prince Noir, reçoit le commandement gascon[19],[20] et arrive à Bordeaux, capitale de la Gascogne sous contrôle anglais, le 20 septembre 1355 accompagné de 2 200 soldats anglais[21],[22]. Une force anglo-gasconne de 5 000 à 6 000 hommes marche de Bordeaux à Narbonne et revient en Gascogne. La chevauchée du Prince Noir de 1355 a dévasté une large bande de territoire français et a entraîné la mise à sac de nombreuses villes en chemin[23],[24]. Bien qu'aucun territoire n'ait été capturé, d'énormes dommages économiques ont été causés à la France : l'historien Clifford Rogers estime notamment que "l'importance de l'attrition économique de la chevauchée peut difficilement être exagérée"[25]. Les Anglais reprennent l'offensive après Noël avec de grands résultats, et plus de 50 villes ou fortifications tenues par les Français dans le sud-ouest de la France sont capturées au cours des quatre mois suivants[26]. Plusieurs seigneurs locaux passent aux Anglais, apportant avec eux 30 autres places fortes[27].

Troubles internes en Normandie modifier

 
Arrestation de Charles le Mauvais, Chroniques de Froissart, Fr.2643

L'argent et l'enthousiasme pour la guerre s'épuisent alors en France au début de l'année 1356. Une grande partie du nord de la France défie ouvertement Jean II et Arras se rebelle. Les grands nobles de Normandie refusent de payer les impôts. Face à cette situation, le roi de France décide d'intervenir par un coup de force. Le 5 avril 1356, les nobles normands dînent avec le fils aîné de Jean II, Charles (le dauphin, mais qui est aussi duc de Normandie), lorsque le roi fait irruption, accompagné d'hommes armés, et arrête dix de ces nobles turbulents : quatre furent sommairement exécutés par la suite[28]. L'un des prisonniers est le traître notoire[N 1] Charles, roi de Navarre mais aussi l'un des plus grands propriétaires terriens de Normandie. Les nobles normands qui n'avaient pas été arrêtés envoyèrent des troupes au frère cadet de Charles le Mauvais, Louis, qui administre le royaume de Navarre en tant que lieutenant-général. Dès qu'il reçoit la nouvelle, Louis commence à lever des troupes pour affronter le roi de France[29], tandis que les nobles normands se tournent vers Édouard III pour obtenir de l'aide dans le conflit qui les opposent à leur suzerain[28].

Déroulement modifier

Guerre en Normandie et implication anglaise modifier

 
Le duché de Normandie

L'armée française prend le contrôle au début de l'année 1356 de la majeure partie de la Normandie et assiège les fortifications tenues par les rebelles qui refusent de se rendre[30]. Le fils de Jean, Charles, qui était non seulement le Dauphin, mais aussi le duc de Normandie, se chargea de supprimer ces résistances. Il prend personnellement le commandement du siège d'Évreux, capitale des possessions navarraises en Normandie[31]. Il ordonne plusieurs assauts, qui échouent. La ville de Pont-Audemer est une autre possession normande de Navarre qui refuse de se rendre : la ville tombe aux mains d'une force française commandée par Robert de Houdetot, mais le château résiste. Houdetot ordonna des assauts, qui échouèrent. Philippe de Navarre, autre frère cadet de Charles le Mauvais, prend le commandement de plusieurs partisans de son frère et se retire dans le nord du Cotentin[32]. Le roi de France concentre à Chartres une armée pour répondre à tout mouvement des Anglais. L'arrière-ban est convoqué le 14 mai 1356. Preuve du manque d'enthousiasme que suscite la guerre : l'appel est répété à la fin du mois de mai, puis au début du mois de juin.

Les rebelles de Normandie négocient une alliance avec Édouard III. Les Anglais préparaient une expédition vers le Bretagne sous les ordres de Henri de Grosmont, dans le cadre de la guerre de succession de Bretagne : Édouard III la détourne vers la Normandie pour soutenir les rebelles français. Le 1er juin, une force initiale de 140 hommes d'armes, 200 archers et 1400 chevaux quitte Southampton à bord de 48 navires pour débarquer près de Saint-Vaast-la-Hougue dans le nord-est du Cotentin[33], sur les mêmes plages sur lesquelles les Anglais avaient débarqué dix ans plus tôt au début de la campagne qui allaient les mener à la victoire de Crécy.

Le 18 juin 1356, Lancastre arrive et porte les effectifs à 500 hommes d'armes et 800 archers. Ils sont renforcés par 200 Normands sous les ordres de Philippe de Navarre. Le commandant anglais Robert Knolles rejoint Lancastre à Montebourg avec 800 autres hommes détachés des garnisons anglaises en Bretagne. Clifford Rogers estime donc à 2 300 hommes les forces anglaises présentes en Normandie en juin 1356. Au cours du mois suivant, jusqu'à 1 700 hommes provenant des fortifications tenues par les Navarrais viennent les renforcer.

Aller modifier

L'objectif principal de Lancastre était de soulager les forteresses navarraises assiégées de Pont-Audemer, Breteuil, Tillières-sur-Avre et Évreux : au moment où il débarqua, seules les trois premières places résistaient encore. En effet, au début de juin, l'armée du dauphin Charles avait lancé un assaut réussi sur Évreux, au terme duquel la garnison navarraise se retira dans la citadelle, brûlant la majeure partie de la ville derrière elle. Après des négociations, la garnison d'Evreux livre la place au dauphin et gagne Breteuil.

 
Henri de Grosmont, duc de Lancastre

L'armée de Lancastre, retardée de plusieurs jours à Montebourg, se met en route le 22 juin[34] et arrive le lendemain à Carentan, 40 kilomètres au sud. Jusqu'à présent, ils se trouvaient en territoire relativement ami, mais le 24, ils se dirigent vers la partie de la Normandie contrôlée par les Français. La campagne prend la forme d'une chevauchée typique: tous les participants étaient montés et se déplaçaient relativement rapidement pour des armées de l'époque. Les villages sont pillés et rasés, tout comme les villes et les fortifications suffisamment faibles pour être facilement capturées, tandis que les points de résistance sont ignorés. Des détachements plus petits s'écartent de formation principale pour maximiser les dégâts sur la région ciblée[35]. Lancastre était prêt à livrer une bataille rangée si nécessaire, mais ne la recherchait pas activement[34].

Le 24 juin, les forces anglaises se dirigent vers le sud, traversent la Vire à Torigni-sur-Vire, et s'y arrêtent pour le 25 juin. Le 26, ils tournent vers l'est, traversant le pont fortifié sur la Dives après que la garnison française l'ait abandonné. Lancastre arrive à Pont-Audemer quatre jours après avoir quitté Torigni-sur-Vire, soit une distance de 135 kilomètres. La ville est sur le point de tomber, car les Français ont presque réussi à enfoncer leurs sapes sous ses murs. Ils s'enfuient en apprenant l'approche de Lancastre, abandonnant leurs bagages et leur matériel de siège. Les Anglais passent deux jours à approvisionner Pont-Audemer et à combler les sapes françaises. Détachant 100 hommes pour renforcer la garnison, Lancastre marcha vers le sud le 2 juillet. Le 4, il atteint Conches-en-Ouche, la prend d'assaut et l'incendie. Le lendemain, Breteuil est atteint, ses assiégeants s'étant retirés en bon ordre, et il est suffisamment réapprovisionné pour supporter un siège d'un an[36],[37].

Entre-temps, Jean II avait quitté Chartres avec une force importante, s'établissant d'abord à Mantes. Lorsque Lancastre marche vers l'est, Jean croit qu'il se dirige vers Rouen et y déplace son armée. Il prend également des mesures pour bloquer les gués de la Seine, croyant que les Lancastre se dirigeaient vers Calais. Une fois qu'il est devenu clair que Lancastre se dirigeait vers le sud depuis Pont-Audemer, le roi de France suivit son adversaire[38].

Le 4 juillet, les Anglais poursuivent leur marche vers Verneuil, s'en emparent, le pillent et font prisonniers tous ceux dont on estime qu'ils pourraient valoir une rançon. Les hommes les plus riches du district s'étaient fortifiés dans le donjon de Verneuil[N 2] avec leurs familles et leurs objets de valeur[40]. À 6 heures du matin le 6 juillet, ses défenseurs négocient une reddition : ils sont autorisés à partir, mais à condition d'abandonner tous leurs biens. Le donjon est alors pillé et démoli.L'historien Alfred Burne émet l'hypothèse que le matériel de siège français qui avait été capturé à Pont-Audemer fut utilisé pendant la suite de la chevauchée, ce qui explique les facilités qu'avait Lancastre pour prendre les places qu'il trouvait sur sa route. Cependant, Lancastre ne fait aucune tentative pour porter secours à la forteresse navarraise de Tillières-sur-Avre.

Retour modifier

 
Jean II

Lorsque la démolition du donjon de Verneuil est terminée, le soir du 6 juillet, des rapports sur l'approche de l'armée française sont reçus par Lancastre. Les forces françaises étaient beaucoup plus nombreuses que les troupes anglaises, avec peut-être dix fois plus d'hommes. Elle s'était déplacée de Rouen à Condé-sur-Iton et se trouvait donc à 4 kilomètres de Breteuil, fraîchement approvisionné, et seulement 11 kilomètres de Verneuil. Le 7, Lancastre fait reposer ses hommes et ses chevaux[41] mais ils le font en ordre de bataille à l'extérieur de Verneuil en cas d'attaque française[42]. Les Français à Condé-sur-Iton se reposent également, ayant marché durement pour y arriver en deux jours depuis Rouen. Jean II souhaitait aussi temporiser, le temps que tous ses traînards et détachements rejoignent son armée avant de chercher à engager une bataille. Le 8, les Anglais marchent 22 kilomètres vers l'ouest jusqu'à L'Aigle [43]. Jean II envoie des hérauts au camp anglais pour proposer à Lancastre d' engager ses forces dans une bataille. Lancastre répond de manière ambiguë, mais le roi de France, convaincu que la principale raison du débarquement de Lancastre en Normandie était de chercher une bataille[N 3], croit qu'un accord a été conclu et campe pour la nuit.

Le lendemain matin, les Français se préparent au combat, surveillés de loin par un détachement de cavalerie navarraise[44], et partent à midi[45]. Les Anglais avaient cependant levé le camp pendant la nuit et s'étaient engagés dans une longue marche de 45 kilomètres vers Argentan. Tenter une poursuite étant manifestement sans espoir[46], les Français retournent à Breteuil et rétablissent leur siège de la forteresse[45]. Une force est également envoyée à Tillières-sur-Avre, qui capitule aussitôt, étant donné que Lancastre n'a pas ravitaillé la forteresse[47]. Un détachement suivit cependant la troupe de Lancastre dans son repli, qui qui explique la précipitation[N 4] du duc: il croyait qu'il s'agissait de l'avant-garde de l'armée du roi de France. et il a pu croire qu'ils étaient l'avant-garde de toute l'armée de Jean, .

La troupe de Lancastre revient à Montebourg le 13 juillet[48]. En 22 jours, les Anglais avaient parcouru 531 kilomètres, un exploit pour l'époque[49]. L'expédition de trois semaines avait été couronnée de succès : deux des places assiégées avaient été réapprovisionnées, les participants avaient saisi une grande quantité de butin, dont de nombreux chevaux, des dommages avaient été causés à l'économie et au prestige français, l'alliance avec les nobles normands avait été cimentée, il y avait eu peu de pertes et le roi de France avait été distrait des préparatifs du Prince Noir pour une plus grande chevauchée dans le sud-ouest de la France[48],[50].

Suites modifier

Philippe de Navarre et Geoffroy d'Harcourt (un noble normand éminent et influent) reconnaissent Édouard III comme roi de France et lui rendent hommage pour leurs terres normandes[48][51]. Suite à sa chevauchée réussie, Lancastre se rend en Bretagne avec 2 500 hommes [52]. De là, il marche vers le sud à la mi-août, dans l'intention de rejoindre le du Prince Noir qui remonte du sud-ouest, dans les environs de Tours. Il ne parvient cependant pas à franchir la Loire et retourne en Bretagne où il assiège sa capitale, Rennes[53].

Lorsque le roi Jean reçoit la nouvelle que le Prince Noir a commencé sa propre chevauchée avec une force anglo-gasconne se déplaçant vers le nord depuis Bergerac, il met fin au siège de Breteuil. Il rassemble alors une armée royale à Chartres, poursuit les Anglo-Gascons, coupe leur retraite[54] et les contraint à la bataille de Poitiers. L'armée française est lourdement battue par les forces anglo-gasconnes, pourtant moins nombreuses, et Jean II est capturé[55].

Notes, références et bibliographie modifier

Notes modifier

  1. Surnommé Charles le Mauvais, il avait comploté à plusieurs reprises avec les Anglais et, en 1354, avait assassiné dans sa chambre le connétable de France, l'un des plus proches conseillers de Jean II, et s'en était vanté.
  2. La Tour Grise, qui avait été construite par le roi anglais Henri Ier [39],[40]
  3. Le fait que Lancastre ait passé la journée du 7 stationné en ordre de bataille à l'extérieur de Verneuil a probablement contribué à faire croire à Jean que les Anglais étaient impatients de se battre
  4. Le 10, les Anglais effectuent une autre longue marche de 51 kilomètres vers Thury-Harcourt et le 11, une marche exceptionnellement longue de 64 kilomètres vers Saint-Fromond sur la Vire, où ils évitent une embuscade française.

Références modifier

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  2. Jaques 2007, p. 184.
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  16. Sumption 1999, p. 173.
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Bibliographie modifier

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