Utilisateur:Noname7542/Brouillon

La dynastie des Kims reigne sur la Corée du Nord depuis plus de 70 ans[1]. Kim Il-Sung prit le pouvoir en 1948, suite à la deuxième guerre mondiale[1]. Ils ont reigner en utilisant la répression, l’autorité ainsi qu’un système de patronage pour garantir le soutient de la population nord-coréenne[1]. La longévité de cette dynastie s’explique par plusieurs facteurs dont la sacralisation de la famille, le nationalisme et la terreur[2]. Les Kims ont propagé le juchéisme, une idéologie inspirée du marxisme et du léninisme qui encourage l’indépendance de la nation ainsi que son autosuffisance la plus complète[2]. Tout est mobilisé pour que les Nord-coréens adhèrent à cette idéologie, en passant des arts, aux sports et à la littérature, tous prône cette idéologie[2]. D’ailleurs, il n’est pas rare que les dirigeants fassent liquider ceux qui sont jugés déloyales au parti ou qui n’adhèrent pas au juchéisme[2].  

Kim Il-Sung

Kim Il Sung fut le premier dirigeant de la Corée du Nord, il est son père fondateur[1]. Il fut au pouvoir de 1948, lorsque la Corée a été libéré du Japon suite à la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à sa mort en 1994[1]. Il avait réussi à créer un réel culte autour de sa personne, il était connu pour être ”le soleil de la Corée”[3]. Il était, et est toujours, omniprésent dans tous, une fleur porte son nom, il y a des chants à son honneur, son portrait dans les maisons de la population, des monuments partout à travers le pays[2]. Il serait surhumain, un réel Dieu selon les Nord-coréens[2]. Il y a des dizaines de milliers d’ouvrages à son sujet[2]. Il y a une véritable mythologie autour de son personnage ce qui rend son gouvernement très performant au niveau de la population et de son support face au régime[4].  

Kim Jong-Il

Kim Jong-Il, fils de Kim Il-Sung, est celui qui lui a succédé à sa mort en 1994[3]. Comme ça en était le cas pour son père, un culte se forme autour de sa personne ce qui rend son gouvernent beaucoup plus pénétrant et agressif[4]. Il serait né au sommet du mont Paekdu, un mont sacré de la Corée du Nord[3]. Lors de sa naissance, il y aurait eu un double arc-en-ciel et une hirondelle ce qui fait de lui un fils divins[2]. C’est lors de son règne que la constitution s’est précisée et améliorée[4]. Kim Jong-Il donna un certain sentiment de démocratie à la population, par exemple, il instaura des élections à l’Assemblée populaire suprême en 2009, mais il était le seul candidat éligible à être élue[4]. Son règne fut plus bref, il dura seulement 17 ans, il mourra de problèmes cardiaques en 2011[1].

Kim-Jong-Un

Kim Jong-Un est au pouvoir depuis la mort de son père, Kim Jong-Il, en 2011[2]. Lors de la mort de son père, plusieurs doutaient de la survie du régime si Kim Jong-Un montait au pouvoir[5]. La population ne lui vouait pas de culte comme pour son père et son grand-père, il n’était pas divinisé[2]. Il était aussi trop jeune, selon l’opinion publique, pour monter au pouvoir, il ne saurait pas comment bien diriger le pays comme l’ont si bien fait ses prédécesseurs[2]. Il les a cependant surpris puisque, peu de temps après son ascension au pouvoir, il a grandement amélioré l’économie du pays, et ce, notamment en améliorant le secteur nucléaire[5]. Il misait beaucoup sur la modernisation du de la Corée du Nord en passant par l’économie[1]. Tranquillement, son influence et son autorité on fait un bond, il s’est avéré qu’il était quelqu’un de très charismatique, la population lui était de plus en plus favorable[5]. Son éducation s’étant faite en partie en Europe, plus précisément en Suisse, lui confère une sensibilité internationale que son père et son grand-père ne possédaient pas, il est plus conscient de ce qui se trouve hors de la Corée du Nord[5].  

  1. a b c d e f et g ALBERT, Eleanor, « North Korea’s Power Structure », Council on Foreign Relations,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d e f g h i j et k CHUNG, Joseph et FORTIN, Pierre, « Le dernier des Kims », Observatoire de l'Asie de l'Est,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c ATKINSON, Carole, « The Kims : leader’s biographies », Cornell University Library,‎ (lire en ligne)
  4. a b c et d JORDAN, Sara R et Ip, Eric C, « Démystifier le royaume ermite : la Constitution et l'administration publique en Corée du Nord », Revue Internationale des Sciences Administratives, vol. 79,‎ , p. 585-603 (lire en ligne)
  5. a b c et d CHEONG, Seong-Chang, « La succession du pouvoir en Corée du Nord et ses implications sur la politique extérieure du pays », Hérodote, no 141,‎ , p. 64-74 (lire en ligne)