Utilisateur:NemesisIII/Histoire du christianisme à Vesoul

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Le culte chrétien de la ville de Vesoul débute durant le XIe siècle avec l'arrivé du prieuré Saint-Nicolas. Le Prieuré du Marteroy fut fondée par Gislebert Ier de Faucogney, vicomte de Vesoul proche d’un cimetière antique. Au fil des siècles, la ville fonda de nombreux lieux de culte, comme des églises, couvents, chapelles, oratoires, temples... pour desservir l'ensemble de sa population croyante et pratiquante. La ville à accueilli de nombreuses personnalités chrétiennes du diocèse comme le Cardinal Mathieu, Cardinal Gousset lors des fameux congrès et procession religieuse de Notre-Dame-de-la-Motte. L'Eglise paroissiale à également connu des vicaires comme Émile-Charles-Raymond Pirolley, Jean-Joseph Gaume et Maurice-Louis Dubourg.

Elle fut également le siège de la circonscription ecclésiastique du Diocèse de Vesoul.

Histoire modifier

Début du culte à la ville modifier

Au XIIe siècle, le premier prévôt de Vesoul, Lambert de Montbozon, est déclaré dans un acte de 1188. Selon la tradition féodale, la profession de prévôt était héréditaire et donnée en possession à son propriétaire[1]. Au siècle suivant, cette famille noble qui fut subvenu au prévot prit le nom de Famille de Vesoul. Le premier lieu ou fut pratiqué le culte fut à l'Église du Marteroy. Ce fut Gislebert Ier de Faucogney, vicomte de Vesoul qui fonde le prieuré du Marteroy, en 1092. Cependant ce fut au XIIIe siècle que cette église décrocha une notoriété départementale avec les généreux dons des célèbres bourgeois et nobles du comté. C'est alors que de multiples échanges de possession ce font pour le bien de l'église. L'époque de dévellopement de l'église fut de 1270 à 1286. Une parcelle de vigne fut donné généreusement, par Jacques Mignottin, en 1270. Une année plus tard, Jacques Dilliez vend à Saint-Nicolas, le prieur de l'église, des redevances de Villeparois. C'est au tour de Maclet de Traves d'enrichir l'église par ses propres moyen, en donnant beaucoup d'objet de culte à l'église en 1273. Dans son testament, le prévôt Hugues de Vesoul choisit sa sépulture de l'église du Prieuré du Marteroy.[2]

L'installation religieuse du XVIIe siècle modifier

 
Le Couvent des Ursulines de Vesoul établi en 1615

Cette période de l'époque moderne marquera une évolution ecclésiastique à Vesoul. Le début du XVIIe siècle fut un moment de ferveur religieuse particulièrement intense et vit l'édification de quatre couvents importants. En 1602, les Capucins de Vesoul veulent fonder un couvent dans la ville. Le Magistrat accepte leurs propositions le 11 septembre 1604. La construction début officiellement le 30 avril 1605, en présence du curé de Vesoul, Renobert Demesmay. L'élévation de l'église fut réalisé par le suffragant de Besançon, Guillaume Simonin, le 7 juillet 1611. La fondation du couvent débute avec les aides de deux célèbres bourgeois de la ville, Claude Besançenot et Melchior Mercier. L'édifice et le séminaire est alors bâti à l'Est de la ville, sur un monticule à l'emplacement d'un lieu de vigne (sur l'emplacement de l'actuel Hôpital Paul-Morel de Vesoul). A l'autre bout de la ville, les Jésuites y fondent le collège des Jésuites (actuel Collège Gérôme de Vesoul). En 1603, le Magistrat de Vesoul écrit au provincial de Pont-à-Mousson pour proposer la fondation d'un collège comprenant quatre classes. Le 23 septembre 1610, le collège ouvre. Les nombreux bourgeois de Vesoul désirait depuis longtemps cet institut Jésuite, pour y mettre leurs enfants. Au début du XVIIe siècle, nous avons donc deux écoles religieuse qui ouvrent à Vesoul. D'une part de la ville, à l'est, le couvent des Capucins, et d'autre part, à l'ouest, le collège des Jésuites. Une troisième école religieuse apparaîtra durant ce siècle à Vesoul, le couvent des Annonciades. La Magistrat y autorise la construction par délibération, le 21 août 1610. Il fut fondée à l'initiative de Françoise Carmentrand, Adrienne Lavey et Catherine Rousselet. Plus tard le couvent y devient l'Ecole des Filles. En 1645, Louis XV les aida en les protégeant des gens de guerre. Le 20 novembre 1615, c'est alors qu'un quatrième couvent ouvra dans la ville, le Couvent des Ursulines de Vesoul. Le couvent est alors fondée par Anne de Xainctonge, durant l'année 1615, et une chapelle s'y édifie le 12 décembre 1632, par Philippe Patornay, et y sera plus tard l'utilisation d'une salle de spectacle. Le couvent fait d'ailleurs l'objet d'une inscription au titre des monuments historique. Le couvent des ursulines deviendra plus tard l'école des garçons[3]

La circonscription ecclésiastique modifier

 
L'ancien vicaire de Vesoul, Jean-Joseph Gaume

Le diocèse de Vesoul est une circonscription ecclésiastique de Vesoul. Le diocèse est créé en 1791, par rapport de la réorganisation territoriale de l'Église liée à la Constitution civile du clergé. Le diocèse à connu un seul évêques, il s'agit de Jean-Baptiste Flavigny, qui était également l'ancien curé de Vesoul. Le Concordat de 1801 a supprimé le diocèse. Il regroupait de multiples paroisses de Haute-Saône.

L'expansion dans la ville modifier

Les principaux lieux de cultes chrétiens se trouvent dans le centre ancien. Cependant nous trouvons une église situé à l'extérieur du centre de la ville, fondée durant l'époque moderne. L'Église du Sacré-Cœur de Vesoul se situe dans le quartier Jean Jaurès-Petit-Banque, le quartier sud de Vesoul. C'est une église doté d'une architecture très commune, mais remarquable. Elle se situe derrière l'école du Boulevard et apporte beaucoup d'harmonie dans le quartier. Nous retrouvons dans différents endroits de la ville, d'autres églises, tel au quartier des Rêpes, non loin du quartier du Montmarin. Malgré, la forte population musulmane que possède ces deux quartiers, le Presbytère Saint-Joseph à été crée pour assuré la continuité du culte chrétien dans le secteur.

Lieux de culte modifier

Catholique modifier

Église Saint-Georges
 
L'Église Saint-Georges de Vesoul

L'Église Saint-Georges est la plus ancienne église catholique du quartier ancien de Vesoul. Autrefois, sa dénomination étais Cathédrale Saint-Georges. L'église est construite de 1735 à 1745 par les architectes Mathieu Duchesne et P. Archange. Elle est le siège du chapitre de Calmoutier depuis 1649. L'église possède pendant tout l'Ancien Régime la fonction de collégiale et possède un chapitre de neuf chanoines. Elle est inscrite et classée monument historique depuis 1993. Des rénovation ont été réalisé en 2007.


Église du Sacré-Cœur

L'Église du Sacré-Cœur est une église catholique située 17 rue Julles Ferry dans le quartier Jean Jaurès-Petit-Banque. L'édifice est situé derrière l'école du Boulevard et à côté de l'ancien Cinéma Club. Elle est dotée d'une archuitecture commune mais remarquable. Ces différents ornements font-elle d'une monument spécial, qui harmonise grandement le quartier.


Église Saint-Joseph

L'Église Saint-Joseph est une église catholique de style moderne, situé 1 rue de la Division Française Libre, dans le quartier des Rêpes. Elle permet au croyant du quartier de pratiqué le culte en toute serénité et modernité.[4]


Chapelle Notre-Dame-de-la-Motte
 
La chapelle Notre-Dame-de-la-Motte

La Chapelle Notre-Dame-de-la-Motte est le lieu de culte le plus connu de Vesoul. Elle se situe su sommet de Colline de la Motte. La chapelle détient une longue histoire depuis sa fondation. Elle se trouve à l'emplacement même de l'ancien château Castrum Vesulium. Le santuaire et le sentier qui permet d'y accéder est un lieu de pèlerinage.


Chapelle Saint-Maur

Saint-Maur est à la fois une ancienne école chrétienne et le nom de la chapelle de l'édifice. Elle fut fondée au XIXe siècle par le Cardinal Mathieu. C'était une école réservé au fille. L'institut était dirigé par les sœurs du Saint-Enfant-Jésus appelé "Dames de Saint-Maur". L'école est par la suite annexé avec deux autres école privées vésuliennes, Saint-Georges et Saint-Vincent, pour former le Collège de Marteroy. Louise de Coligny-Châtillon, la muse de Guillaume Apollinaire à été élève dans cette institut.


Maison d'Église

La Maison d'Église est l'édifice de l'Unité pastorale de Vesoul. C'est également le pôle de communication pour les mouvements et services de Haute-Saône. Le bâtiment est situé 13 rue Jules Ferry[5]

Protestant modifier

Temple protestant

Le temple protestant de Vesoul est le plus ancien lieu de culte protestant de la ville. Il fut fondé par Louis Tournier le 18 août 1841. Ses compères participèrent également à la fondation du temple. Parmi eux sont, l'horloger Henri Ducommun et le pâtissier Adam Perle.[6]


Église évangélique

L'Église évangélique protestante est une église du Centre Evangélique de Vesoul. Elle existe depuis 1977 et fut crée par le Pasteur Christian Ardoin. Depuis cette époque, l'église est un lieu d'accueil et de partage. Le Centre évangélique est un lieu où on apprend à connaître l'évangile et un lieu de rassemblement ouvert à tous, où se déroule de nombreuses animation.[7]

Jéhovah modifier

Salle du royaume

Vesoul détient un lieu de culte pour cette communauté. La Salle du Royaume est situé rue du Grand Chanois, dans le quartier des Rêpes.

Autres lieus de cultes modifier

Plusieurs monuments et lieu de cultes sont également présent dans l'agglomération de Vesoul certains de ces monuments date du XVe siècle :

Les rituels et traditions modifier

Durant l'inauguration de la chapelle Notre-Dame-de-la-Motte, le 9 août 1857, le jour de la grande procession de Vesoul des promesses de rite et de croyance ont été apportés. Ces promesses ont été annoncé car ils semblaient au religions très important de rend hommage à la Vierge Marie pour les avoir épargné du choléra. L'Assomption tombait, six jours après l'inauguration. Le 15 août 1857, une procession eu lieu à la Motte. Cette procession devait être obligatoirement réalisé pour les religieux mais même pour les habitants de Vesoul. Les promesses tenu lors de la grande procession de Vesoul dise que chaque vésulien doivent aller au moins une fois dans l'année le dimanche le plus rapproché du 30 juillet, ou bien le jour de l'Assomption, à la chapelle de la Motte pour rendre hommage à Marie. Aujourd'hui, cette tradition est toujours respecté par les vésuliens, qui ont à coeur ce jour de l'Assomption. [8].

Unités pastorales du plateau de Vesoul modifier

Le plateau de Vesoul est l'ensemble des unités pastorales entourant Vesoul. Parmi celle-ci nous trouvons les unités pastorales de Notre-Dame-de-la-Motte (Vesoul), Val de l'Ognon et de la Linotte, Pays riolas, Noroy-le-Bourg, Scey Val de Saône, Saulx de Vesoul et Mailley-et-Chazelot-Vellefaux.[9]

Enseignements chrétiens modifier

La ville compte des écoles chrétiennes privées, comme le Groupe scolaire privé du Marteroy.

Personnalités religieuses liées à Vesoul modifier

Personnalités religieuses nées à Vesoul modifier

Prêtres et curés de Vesoul modifier

Notes et références modifier

  1. « Le XIIème siècle à Vesoul », sur http://net70.info/ (consulté le ).
  2. Histoire de Vesoul, Partie 1, Livre I, Chapitre VI, p. 49 : de Alfred Gevrey, 1865
  3. « Vesoul au XVIIe siècle, à la page 13-14-15 », sur un site de lecture de livre (consulté le ).
  4. « Église Saint-Joseph », sur http://clochers.org/ (consulté le ).
  5. « Maison d'Église », sur http://catholique-besancon.cef.fr/ (consulté le ).
  6. « Temple protestant », sur http://clochers.org/ (consulté le ).
  7. « Centre Evangélique de Vesoul », sur http://www.c-e-v.fr/ (consulté le ).
  8. Notre-Dame-de-la-Motte : Notice historique sur le sanctuaire et le pèlerinage, Partie 1, p.23-24 : de J.C. Boilloz, 1860
  9. « Unités pastorales du plateau de Vesoul », sur http://plateaux-de-vesoul.fr/ (consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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