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Article en cours de modif: Ebionisme

Le Sermon de la Montagne par Carl Heinrich Bloch, 1890.

Les Ébionites Ebionaioi (Grec: Ἐβιωναῖοι; dérivé de l'Hébreu אביונים ebyonim: « les Pauvres ») sont un groupe religieux judéo-chrétien attesté à partir de la seconde moitié du IIe siècle, par les écrit d'Irénée de Lyon puis d'Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle. Les hérésiologues chrétiens, comme par exemple Épiphane de Salamine continuent à en parler jusqu'au IVe et Ve siècle, sans obligatoirement avoir eu un contact direct avec eux.

Quelques chercheurs ont estimé que les Ébionites du IVe siècle décrits par Épiphane (une secte judéo-chrétienne qui vécut en Syrie et en Égypte du IIIe au Ve siècle) n'avaient rien à voir avec les Ébionites du deuxième siècle décrits par Irénée[1]. Cette thèse n'est plus vraiment soutenue aujourd'hui.

Un lien entre les Ébionites et Nazaréens? modifier

Certains auteurs estiment que les Ébionites n'était qu'un autre nom des Nazaréens. Pour eux, ils constituent donc probablement la première communauté connue de disciples de Jésus de Nazareth, celle de Jérusalem, qui est évoquée dans les Actes des Apôtres et dans certaines lettres authentiques de l'apôtre Paul. Les Nazôréens (notsrim en Hébreu) sont les représentants les plus important de la qehila (communauté) de Jérusalem, au moins jusqu'à la destruction du Temple en 70[2].

Pour Simon Claude Mimouni, les nazôréens sont considérés comme « orthodoxes » par les hérésiologues chrétiens anciens, alors que les ébionites sont considérés, comme des hétérodoxes, essentiellement parce que ces derniers n'acceptent de reconnaître que la messianité de Jésus, refusant la divinité du Christ[3]. « De plus, comme tous les hétérodoxes judéo-chrétiens, ils se caractérisent par un antipaulinisme affirmé et virulent[4]. »

Toutefois, ceux qui affirment que « nazôréens » ou « ébionites » sont deux appellations du même groupe, comme par exemple J.M. Magnin[5], font remarquer qu'Épiphane avance qu'il ne sait pas si les nazôréens pensent que Jésus est simplement un être humain ou s'« il est né de Marie par l'opération de l'Esprit saint »[6].

Pour J.M. Magnin, « les membres de la première communauté hiérosolymitaine que leurs compatriotes juifs appelaient nazaréens, avaient très bien pu se donner à eux-mêmes le nom d'ébionites » — c'est-à-dire « les pauvres »[7]. La thèse remonte à A. Gelin, qui le premier « a proposé de voir dans « les pauvres » mentionnés dans l'Épître aux Galates de Paul de Tarse (saint-Paul)[8] une désignation de l'Église de Jérusalem, à savoir l'« Église des pauvres »[9],[7]. » La phrase de Paul de Tarse qui dit que Jésus « s'est fait pauvre, de riche qu'il était »[10], semble indiquer que les premières communautés auraient pu pratiquer une mise en commun des biens de leurs membres, comme cela est d'ailleurs décrit au début des Actes des Apôtres.

Simon Claude Mimouni qui estime que les nazôréens et les ébionites appartenaient à deux groupes différents, note que « nulle part, toutefois, il n'est rapporté de manière claire dans les sources que les nazôréens se sont donnés le nom d'ébionites[7]. » De plus, il ne comprend pas comment toute la communauté de Jérusalem aurait pu « adopter les positions doctrinales attribuées aux ébionites », « d'autant que ces positions semblent antérieures à celles considérant le Messie comme un être à la fois humain et divin[7] ».

Le nom d'Ébionites modifier

Le mot ébionisme, est de l'hébreu אביונים, Evyonim, « les Pauvres ». Evyon veut dire « pauvre » et c'est de cette racine que viendrait le nom des Ébionites. La possibilité que ce nom vienne d'un personnage appelé Ebion, une thèse qui existait encore au début du XXe siècle, n'est plus soutenue aujourd'hui que très minoritairement. Le nom d'Ébionites pourrait venir du fait que les membres du mouvement pratiquaient une certaine communauté de la propriété et que donc les membres les plus riches se rendaient pauvres volontairement. On ignore s'ils revendiquaient ce nom, ou si ce sont les hérésiologues chrétiens qui le leur ont donné.

L'hébreu Evyone et le pluriel Evyonim apparaissent fréquemment dans l'Ancien Testament, souvent associé à divers synonymes : 21 fois dans les Psaumes, par exemple en Psaume 69:34[11] "Car l'Eternel écoute les pauvres". Dans le Nouveau Testament, on cite l'Épître de Jacques[12] et l'Évangile selon Luc, qui comprend l'une des bénédictions les plus connues de Jésus : « Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! » (Luc 6:20, voir aussi Matthieu 5:3)[13]. L'appellation « pauvre » est utilisé à plusieurs reprises dans les Manuscrits de la mer Morte[14], pour désigner des membres du Yahad (unité, alliance), mouvement identifié aux Esséniens (peut-être trop rapidement) par plusieurs chercheurs et théologiens du XXe siècle[15].

L'appelation « pauvre » semble être aussi utilisée pour désigner Jésus dans une lettre authentique de l'apôtre Paul, datant des années 50. Paul écrit en effet que « Christ s'est fait pauvre, de riche qu'il était ».

Sources modifier

Les éléments archéologiques trouvés, peu nombreux et sont de nature judéo-chrétienne, sans qu'on puisse les attribuer spécifiquement aux Ébionites ou aux Nazôréens, pour autant que cette distinction ait un sens. L'essentiel de ce que nous connaissons à leur sujet provient de références critiques rédigées par les Pères de l'Église[16] qui les considéraient comme des « judaïsants » et des « hérétiques »[17].

Les ébionites ne sont jamais mentionnés dans les textes de la tradition judaïque, alors que les Nazôréens (notzrim) le sont plusieurs fois. Les tenants de la thèse pour qui les Nazôréens et les Ebionites seraient deux noms désignant le même groupe estiment que cela renforce leur point de vue. Ceux qui soutiennent qu'il s'agit de deux groupes différents font remarquer que le terme notzrim est utilisé pour désigner les chrétiens de la Grande Église, ce qui d'après eux montre que le judaïsme regroupait sous ce terme unique tous ceux qui reconnaissaient Jésus comme Messie.

On ne trouve pas non plus de références à un groupe distinct des Nazôréens, mais très proche de leurs conceptions, dans la littérature arabo-musulmane ou mazdéenne.

Les attestations des « Pères de l'Eglise » modifier

Irénée de Lyon modifier

 
Un mikveh (Ier siècle)..

Concernant la notice d'Irénée de Lyon sur les ébionites, François Blanchetière rappelle que c'est la première mention de ce nom (fin du IIe siècle) et « retient que selon Irénée ils:

  • reconnaissent le vrai Dieu comme créateur universel ;
  • n'utilisent que l'évangile de Matthieu ;
  • récusent Paul, parce qu'il a rejeté la loi (Torah) ;
  • « commentent les prophéties avec une minutie excessive » ;
  • « persévèrent dans les pratiques et coutumes juives au point d'aller jusqu'à adorer Jérusalem comme étant la maison de Dieu »[18]. »

Cette dernière indication fait écrire à François Blanchetière qu'Irénée semble « mal renseigné » et qu'il « commet une sérieuse bévue. Une autre traduction possible serait: « ils prient aussi tournés vers Jérusalem, comme si c'était la maison de Dieu », pratique dont témoigne déjà le livre de Daniel[19],[18] » pour le judaïsme en général[N 1].

Origène modifier

Origène mentionne les ébionites quatorze fois, dans des passages appartenant à dix œuvres différentes[20]. Il « les appelle les Ebioniens (Ἐβιωναῖοι)[21] », et connaît l'étymologie du mot (pauvre en Hébreu), mais « fidèle à lui-même, il donne à ce mot un sens spirituel: les ébionites ne sont pas des pauvres au sens matériel, mais au sens intellectuel[20] », des « pauvres en intelligence ». Il est difficile de ne pas entrevoir un sens péjoratif dans cette réflexion d'Origène, formulée d'ailleurs dans plusieurs passages, même si c'est aussi une référence à l'évangile selon Matthieu, mais qui parle de « pauvres en esprit ». Origène nous fait connaître l'exégèse que les ébionites donnaient de la phrase de Jésus « Je n'ai été donné qu'aux brebis de la maison d'Israël[22] ». Pour eux, « ces brebis perdues » étaient « à titre principal les juifs; nous pouvons en conclure que pour eux le Christ était venu sauver à titre secondaire les païens[20]. »

Épiphane, dépendant d'Irénée et d'Hippolyte de Rome ? modifier

Le Panarion d'Épiphane de Salamine suit le Syntagma d'Hippolyte de Rome (début du IIIe siècle) et le Contre les hérésies (Adversus haereses) d'Irénée (fin du IIe siècle).

Encore que les connaissances des uns ne soient pas obligatoirement indépendantes des écrits des autres, ainsi pour les cinq premières notices sur les 80 hérésies qu'il recense, Épiphane reproduit exactement la liste d'Hippolyte[23]. Bien qu'il ait fait un voyage à Jérusalem, il est tout à fait possible qu'Épiphane n'ait jamais rencontré un Ébionite ou un Nazaréens.

Baur, Tabor et Eisenman modifier

Une minorité de chercheurs modernes (notamment Tabor[24] et Eisenman), suivent la théorie de Ferdinand Baur, selon laquelle les Ébionites seraient des disciples de la première heure de l'Église de Jérusalem et qui furent graduellement marginalisés par les disciples de Paul de Tarse, en dépit du fait qu'ils pourraient avoir été tout aussi fidèles aux authentiques enseignements du Jésus historique[25],[26],[12],[27]. Les Ébionites auraient donc été des Juifs disciples de Jésus qui se seraient dépossédés de tous les biens matériels et vivaient en communautés religieuses[24].

Ces opinions sont rejetées par la plupart des chercheurs modernes, qui ne voient pas de lien direct entre l'église de Jérusalem et les sectes "Ébionites" du 3e siècle[28].

Localisation géographique du mouvement modifier

Le foyer des ébionites semble avoir été initialement Jérusalem. Selon les écrivains chrétiens des premiers siècles, vers 68 en pleine révolte juive, la totalité ou seulement une partie de la Qehila de Jérusalem se serait réfugiée à Pella. Il est probable qu'après la défaite et la destruction du Temple de Jérusalem (70), une bonne partie de ceux qui avaient migré soient revenus dans la ville. Cela semble le cas pour deux dirigeants du mouvement: Siméon de Clopas, un parent de Jésus qui aurait été nommé peu après 70, « évêque » de Jérusalem; Théboutis un autre dirigeant du mouvement nazaréen qui aurait développé des conceptions différentes du premier.

Selon Epiphane de Salamine modifier

Au IVe siècle, des lieux où se trouvent des ébionites sont rapportés par Epiphane de Salamine. À l'exception de Bérée en Syrie (Alep), ces lieux sont les mêmes que ceux où sont mentionnés l'existence de groupes nazôréens. Il s'agit de : la Décapole autour de la ville de Pella, la Basanitide autour du village de Khochab (18 km au sud-ouest de Damas), la Panéade autour de la ville de Baniyas, dans le Golan (appelée aussi Césarée de Philippe), la Moabitide et la Nabatée[29]. Toujours selon Epiphane, les ébionites auraient essaimé dans la province romaine d'Asie, à Chypre et à Rome[29]. Pour l'Asie, il est possible que l'hérésiologue confonde les ébionites et les cérinthiens, deux groupes qui semblent différents, même si le Pseudo-Tertullien pétend le contraire[30].

On ne dispose pas d'autre témoignage que celui d'Epiphane, toutefois deux autres documents permettent de localiser des synagogues judéo-chrétiennes à Nazareth ainsi que sur le mont Sion à Jérusalem (IVe siècle).

Le Golan modifier

 
Ruines de la cité fortifiée de Gamala, siège du mouvement Zélote où les familles de « babyloniens » de Bathanée se réfugieront pendant la Grande révolte jusqu'à sa prise et destruction en automne 67. (On entrevoit au fond, le lac de Tibériade.)

Outre la synagogue du mont Sion, des recherches archéologiques ont permis d'identifier une autre synagogue judéo-chrétienne à Farj dans le Golan. Dans ce massif, indépendamment du site prestigieux de Gamla, les ruines de nombreuses implantations juives présentes au Ier siècle ont été identifiées, ainsi que dix sept synagogues[35],[36]. De cet ensemble se dégagent les deux sites de Farj et Er-Rahmaniyye, habités semble-t-il par des nazôréens[37]. Selon toute vraisemblance, alors que données archéologiques et textes littéraires tendent à prouver une désolation de la région par les forces romaines après la chute de Gamala à l'automne 67, une nouvelle implantation de population s'est produite après 135. Probablement qu'à la suite de la destruction de Jérusalem et l'interdiction à tout Juif d'y pénétrer (135), les habitants de Juda se replièrent vers le nord et s'implantèrent en Galilée et sur le Golan[38]. Ils disparaissent selon toute vraisemblance au cours du Ve siècle, victimes sans doute des mesures de rétorsion du courant catholique fort de l'appui du pouvoir impérial[38]. Une partie d'entre-eux s'est probablement réfugié en Perse sassanide, où pourtant les nazôréens et les elkasaïtes étaient aussi soumis à de fortes pressions pour se convertir au zoroastrisme[39].

Kaukab « au pays de Damas » modifier

Il a été avancé l'idée que la communauté qui a rédigé le fameux Document de Damas et n'a pas résidé à Damas, mais « au pays de Damas »[40] aurait précisément vécu à Kokaba/Kaukab près de Damas, du fait de la réminiscence messianique du toponyme en rapport avec le prophétie de Balaam[41] utilisée à plusieurs reprises dans les écrits de la secte du Yahad dont une cinquantaine d'écrits ont été retrouvés dans des grottes près de Qumrân[42]. Ce serait selon cette hypothèse, parmi ces sadocites que se serait constitué une Qehila (communauté) nazôréenne dans les premières années qui suivirent la disparition du Rabbi Jésus. Dans la même ligne, certains y ont localisé la « conversion » de Paul. Les sources littéraires chrétiennes, en l'occurrence Jules l'Africain[43] et Épiphane, évoquent le site de Kokaba comme lieu d'habitation des parents de Jésus[38] ?

Ce Kokaba qu'Épiphane localise auprès de Karnaïm et d'Asteroth au pays de Bashân[44] sur la plateau du Golan est probablement le lieu appelé aujourd'hui Kaukab, à 18 km au sud-ouest de Damas. En effet, dans son Onomasticon[45], Eusèbe cite le village de Kauba près de Damas « où il y a des juifs appelés ébionites qui croient en Jésus Christ »[46].

Bagatti relève aussi dans la région de Damas, un certain nombre de villages dénommés Menim, toponyme qui pourrait renvoyer à des communautés de minim[47]. Kaukab aurait constitué aux Ier et IIe siècle une place forte des disciples de Dosithée et de Simon le Mage[46].

Richard Bauckham fait remarquer que les nazôréens se sont établis dans des lieux dont les noms possèdent des résonances messianiques : Nazareth en référence à netzer[48] et Kokhav qui veut dire étoile[49], évoque celle de la prophétie de Balaam[41] et doit être rapproché du leader de la seconde révolte, Shimeon bar Kokhba. Il rejoint ainsi ce qu'avait noté Jean Danielou pour plusieurs sites s'appelant Kokhav et où les écrivains chrétiens semblent situer la présence de nazôréens ou d'ébionites[50],[46].

François Blanchetière conclut en rappelant « dans ce contexte ce verset de l'Apocalypse de Jean à forte coloration messianique : « Je suis le rejeton-(nètzer) de la race de David, l'étoile-(kokhav) radieuse du matin[51] »[46]. »

Dans l'espace Perse modifier

Lors de l'invasion de l'Empire Parthe par Trajan (114-116), un homme appelé Elkasaï faisant état d'une révélation, fonde un nouveau mouvement qui joint la communauté auquel il appartenait (probablement des nazôréens ou des ébionites) à des Osséens (Esséniens) pour fonder un mouvement que les hérésiologues chrétiens appellent elkasaïte. Ce mouvement qui couvre une aire géographique importante, indique que des communautés nazaréennes, existaient dans l'espace perse, probablement en Adiabène, au nord de l'Empire Parthe et au sud de l'Arménie au début du IIe siècle. Ces communautés nazaréennes, reconnaissaient Jésus comme le plus important prophète, le messie, qu'elles appelaient « le Serviteur de Dieu », mais ne reconnaissaient pas son caractère divin.

Il convient de rappeler que de très nombreuses sources mentionnent que les Apôtres, Juda Thaddée, Juda Thomas, bar tolmay (probablement Barthélemy), voir même Jésus après sa crucifixion par Ponce Pilate, ont évangélisé ces régions et en particulier le sud de l'Arménie, l'Adiabène (Edesse, Nisibe) et le nord de l'Empire Parthe jusqu'à Ctésiphon, dès les années 30-40. Les rois Abgar V d'Edesse, Izatès II d'Adiabène et leurs familles s'étant convertis au judaïsme au début des années 30. Les sources en notre possession indiquent que la prédication de ces apôtres a été reçue de façon bienveillante par ces monarques.

Dans la péninsule Arabe modifier

 
Carte montrant la région du Hedjaz (contours en rouge).

Shlomo Pines ainsi que d'autres chercheurs, soutiennent que les judéo-chrétiens (nazôréens ou ébionites) ont survécu dans la péninsule arabique au delà du XIe siècle. Ils s'appuient sur les textes de l'historien Abd al-Jabbar ibn Ahmad et les identifient à la secte que celui-ci y a rencontré aux alentours de l'an 1000[52].

C'est ce que semble confirmer au siècle suivant, le Sefer Ha'masaot, un livre de voyages écrit par Benjamin de Tudèle (mort en 1173), un rabbin d'Espagne qui rencontre encore ces communautés, notamment dans les villes de Tayma et Tilmas[53].

L'historien musulman du XIIe siècle, Muhammad al-Shahrastani mentionne des juifs vivant à proximité de Médine et Hedjaz, qui acceptent Jésus comme prophète et suivent les traditions du judaïsme, rejetant les vues chrétiennes catholique ou orthodoxe[54].

Certains savants soutiennent qu'ils ont contribué à l'élaboration de la vision islamique de Jésus/Îsâ grâce aux échanges avec les premiers musulmans[55],[25].

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier

Liens connexes modifier

Liens externes modifier

Notes modifier

  1. Cette pratique, après avoir été précisée par la tradition rabbinique demeure en usage jusqu'à notre époque. cf Marcel Simon, 1964,, 28, n. 5.

Références modifier

  1. Simon Légasse L'antipaulinisme sectaire au temps des pères de l'Eglise 2000
  2. Simon Claude Mimouni, « Les groupes chrétiens d'origine judéenne du IIe au VIe siècle », in S. C. Mimouni et P. Maraval, Le christianisme des origines à Constantin, Paris, éd. P.U.F./Nouvelle Clio, pp. 279-285
  3. Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, pp. 161-162.
  4. Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 162.
  5. Voir J.M. Magnin, Notes sur l'ébionisme, dans Proche-Orient chrétien, n° 23 (1973), pp. 263-265 ; n° 24 (1974), pp. 225-250 ; n° 25 (1975), pp. 245-273 ; n° 26 (1976), pp. 293-318 ; n° 27 (1977), pp. 250-276 ; n° 28 (1978), pp. 240-248.
  6. Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 149.
  7. a b c et d Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 163.
  8. Nouveau Testament, Paul de Tarse, Épître aux Galates, 2, 10.
  9. Voir A. Gelin, Les pauvres de Yahvé, Paris, 1953, pp. 96-97 (Les pauvres que Dieu aime, Paris, 1967, p. 90).
  10. Nouveau Testament, Paul de Tarse, Deuxième épître aux Corinthiens, 8, 9.
  11. références dans Sefarim
  12. a et b Eisenman, Robert James the Brother of Jesus: The Key to Unlocking the Secrets of Early Christianity and the Dead Sea Scrolls, 1992, Viking (ISBN 1842930265).
  13. Miller, Robert J., The Complete Gospels: Annotated Scholars Version, Polebridge Press, 1994 (ISBN 0-944344-49-6).
  14. Eisenman, Robert & Wise, Michael, The Dead Sea Scrolls Uncovered, 1992, Spring (ISBN 1852303689).
  15. André Paul, in Qumrân, Le secret des manuscrits de la mer Morte', BNF, Paris, 2010, p. 73 (ISBN 978-2-7177-2452-3).
  16. extraits (en) en anglais
  17. Klijn A.F.J. & Reinink, G.J., Patristic Evidence for Jewish-Christian Sects, Brill, 1973 (ISBN 9004037632).
  18. a et b François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, pp. 144-145.
  19. Bible, Livre de Daniel, 6, 11.
  20. a b et c Gilles Dorival, Le regard d'Origène sur les judéo-chrétiens, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 260.
  21. Gilles Dorival, Le regard d'Origène sur les judéo-chrétiens, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 259.
  22. Nouveau Testament, Evangile selon Matthieu, 15, 24.
  23. Aline Pourkier L'hérésiologie chez Épiphane de Salamine p103 1992 - "Ébionites Dans cette partie de son ouvrage, Épiphane suit le Syntagma d'Hippolyte en gardant un œil sur l'Adversus haereses d'Irénée. Pour les cinq premières notices de ce groupe, il reproduit exactement la liste d'Hippolyte"
  24. a et b Tabor, James D., Ancient Judaism: Nazarenes and Ebionites, The Jewish Roman World of Jesus, Department of Religious Studies, University of North Carolina at Charlotte, 1998. Consulté le 31 septembre 2006.
  25. a et b Schoeps, Hans-Joachim, Jewish Christianity: Factional Disputes in the Early Church, trad. Douglas R. A. Hare, Fortress Press, 1969. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Schoeps 1969 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  26. Maccoby, Hyam, The Mythmaker: Paul and the Invention of Christianity, Harper & Collins, 1987 (ISBN 0062505858).
  27. Tabor, James D., The Jesus Dynasty: A New Historical Investigation of Jesus, His Royal Family, and the Birth of Christianity, Simon & Schuster, 2006 (ISBN 0743287231).
  28. Antti Marjanen, Petri Luomanen A companion to second-century Christian "heretics" 2008 p276
  29. a et b Epiphane de Salamine, Panarion, 30, 18, 1.
  30. Pseudo-Tertullien, Contre tous les hérétiques, III [lire en ligne].
  31. Simon Claude Mimouni, Le judéo-christianisme ancien, Paris, 1998, pp. 161-168.
  32. Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 143.
  33. Plus précisément entre 560 et 570. cf. François Blanchetière, op. cit., p. 264.
  34. cf. par exemple Simon Claude Mimouni ou François Blanchetière: « Cette « Synagogue » n'est pas juive, mais « nazaréenne » puisque les « juifs » ne peuvent déplacer la poutre (sur laquelle Jésus est censé s'être assis lors de son enfance), opération que seuls les chrétiens peuvent accomplir », Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Cerf, Paris, 2001, p. 264.
  35. MA'OZ, 1993, 536, voir carte.
  36. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, pp. 121-124.
  37. Claudine Dauphin, 1984 et 1993a.
  38. a b et c François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 122.
  39. Une mention des « nazôréens » dans une des quatre inscriptions de Kartir et qui remonte au règne de Vahram II (277-293), est en général considérée comme faisant référence à la fois aux nazôréens et aux elkasaïtes.
  40. CD-A 8, 21 ; CD-B 20, 12.
  41. a et b Bible, Nombres, 24, 17.
  42. North, 1959 ; Philonenko, 1960, 8-12.
  43. Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, 1, 7, 14.
  44. Épiphane de Salamine, Panarion, 29, 7-8.
  45. Eusèbe de Césarée, Onomasticon, 172, 1.
  46. a b c et d François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 123.
  47. BAGATTI, 1966, 21.
  48. Bible, Isaïe, Is 11. 1
  49. Kokhav ou Kochab veut dire étoile et ce nom a d'ailleurs été donné à Beta Ursae Minoris.
  50. BAUCKAM, 1990, 62-70 ; DANIELOU, 1961a, 123-127.
  51. Nouveau Testament, Apocalypse de Jean, 22, 16.
  52. (en) Shlomo Pines, The Jewish Christians Of The Early Centuries Of Christianity According To A New Source, Proceedings of the Israel Academy of Sciences and Humanities II, No. 13, (ISBN 102-255-998[à vérifier : ISBN invalide])
  53. (en) Marcus N. Adler, The Itinerary of Benjamin of Tudela: Critical Text, Translation and Commentary, p. 70–72., Phillip Feldheim,
  54. (en) Muhammad al-Shahrastani, Kitab al–Milal wa al-Nihal, William Cureton edition, page 167, Gorgias Press,
  55. O. Cullmann, "Ebioniten", in: Religion in Geschichte und Gegenwart, p. 7435 (vol. 2)