Utilisateur:Marell le fou/flotte bretonienne (Man O'War)


Cette page décrit les navires et développe quelques conseils tactiques concernant la flotte bretonienne pour le jeu Man O' War.

Présentation modifier

La flotte bretonienne est une de plus rapides flottes de Man O'War, à la seule exception de la flotte elfe. C'est une flotte un peu délicate à manier pour les débutants, qui la trouveront complexe et relativement peu efficace. Elle est surtout appréciée par les vieux routards qui aiment son style "marine historique" et les défi qu'elle demande de relever pour révéler son plein potentiel.

Les règles spéciales modifier

La flotte bretonienne se plie aux règles spéciales suivantes.

Mouvement à la voile : Tous les navires bretonniens avancent de 22,5 cm tant qu'il ne sont pas contre le vent, peu importe que celui-ci soit de travers ou plein arrière.

Catapultes : Les Boucaniers sont armés de catapultes. Celles-ci ne peuvent tirer à courte-portée et doivent obligatoirement cibler la partie haute (si le navire cible en possède). Elles sont soumises aux règles habituelles de ligne de vue. Elles n'offrent pas de bonus défensif en cas d'abordage. Les cibles à longues portées n'ont pas de bonus de sauvegarde due à la distance. Si la localisation touchée échoue à son jet de sauvegarde, le projectile de la catapulte poursuit son chemin vers une localisation inférieure, qui doit aussi effectuer un jet de sauvegarde avec un bonus de +1, et ainsi de suite. Si le projectile passe par une localisation déjà détruite, elle continue en dessous sans donner de bonus de +1 au navire touché.

Avantages modifier

Les marins bretonniens sont de fins marins et ils excellent à naviguer à la voile. Cela leur donne une vitesse de 22,5 cm quel que soit le sens du vent, hormis lorsqu'ils remontent contre lui. Cet atout est loin d'être négligeable mais nécessite tout de même une certaine maitrise des risques tant il peut se retourner contre la flotte si le vent tourne dans le mauvais sens. Quoi qu'il en soit, sa rapidité permettra à la flotte d'empêcher l'ennemi de fuir et de prendre le temps de se placer comme il le souhaiterait.

Son armement est un des meilleurs du jeu, comparable à celui de la flotte impériale en nombre. La quantité de canons embarqués est impressionnante et affronter une flotte bretonienne signifie toujours encaisser énormément de dégâts dues à ses nombreuses bordées de canons.

A la fois avantage et désavantage, le fait que ces canons soient uniquement placés en batteries permet de concentrer les tirs lorsque le bâtiment est en position de tir.

Désavantages modifier

L'utilisation unique des voiles comme moyen de déplacement rend la flotte bretonnienne sujette à l'immobilisation si jamais elle se retrouve avec le vent à contre.

A la fois avantage et désavantage, le fait que ces canons soient uniquement placés en batteries nécessite de placer le navire dans une position particulière et souvent au cœur de la flotte ennemie pour optimiser l'utilisation des bordées.

Chaque coup au but de l'ennemi dans vos canons vous fera perdre deux tirs (un de part et d'autre).

Les bâtiments modifier

Le Galion modifier

Le Galion est l'unique bâtiment de la flotte et son plus gros navire. Son armement est conséquent et, comme la plupart des navires de la flotte bretonienne, se compose uniquement de bordées, au nombre de 4. Ses sauvegardes sont correctes avec un 4+ sur l'ensemble de la coque, et il est virtuellement impossible à immobiliser grâce à ses trois localisations de mâts. Son équipage de 4 est un peu inférieur à celui de la Caraque impériale, sa grande rivale.

Le Galion est un bon navire, quoique sans doutes inférieur en puissance au Corsaire de moindre tonnage. Il n'est pas forcément nécessaire de faire l'acquisition de plusieurs d'entre eux, même si quelques cartes spéciales peuvent le rendre vraiment puissant. L'un dans l'autre, il reste un navire redoutable et apte à apporter la destruction dans la flotte adverse s'il est bien utilisé.

Les vaisseaux de ligne modifier

Le Corsaire modifier

Les Corsaires sont sans doutes le meilleur élément de la flotte bretonienne. Pour 300 points, ils sont un atout majeur dans celle-ci, et un amiral ne doit pas hésiter à en prendre autant qu'il y en a de disponibles. La clé de la victoire résidera en grande partie dans sa capacité à exploiter au mieux leur vitesse et leur capacité de destruction. Ils sont à leur place en première ligne, engageant l'ennemi à courte portée en se glissant entre ses unités.

Leurs trois canons leurs permettent de délivrer pas moins de 6 tirs à chaque tour pour un seul navire, montant le total de l'escadrille à 18 au maximum. Leurs trois points sous la ligne de flottaison et leurs trois points d'équipage leur permettent de rivaliser même avec certains bâtiments des flottes ennemies (le cuirassé nain, par exemple). Enfin, plusieurs localisation détruite n'entrainent aucune conséquence immédiate pour le navire.

Les Boucaniers modifier

Pour seulement 75 points l'escadre de 3, les boucaniers ne sont pas un mauvais investissement pour la flotte bretonienne. Ils sont fragiles et pas très puissants, mais pour ce prix là, ils restent intéressants et rajoutent une unité à la flotte, permettant de gagner des déplacements libres en fin de tour.

Sa catapulte est modérément puissance et ne sera efficace qu'à une certaine distance, obligeant les boucaniers à se tenir en retrait de la mêlée. Sa sauvegarde est plutôt faible et il ne possède qu'un seul point sous la ligne de flottaison. Cependant, la présence de deux pions d'équipages vient relever le niveau et peut permettre de les utiliser pour renforcer un équipage amoindrit sur un navire plus important.

Les unités aériennes modifier

Le Chevaucheur de Pégase modifier

Pour 75 points les trois, le chevaucheur de pégase est un peu léger en défense et souvent ignoré lors de l'achat de la flotte bretonienne. Il a pourtant une certaine efficacité en attaque, et mérite de parfois participer à la bataille.

Ses deux blessures et son bonus spécial de +1 lui donnent tout de même un dé +3 en cas d'abordage, ce qui n'est pas négligeable. Sa seconde règle spécial est de considérer purement et simplement un 6 comme une victoire automatique. En réalité, leur utilisation principale étant d'achever les équipages déjà éprouvés fait qu'ils affrontent rarement un adversaire qui pourra résister à leur +3 naturel, et ils utiliseront donc peu cette seconde capacité.


Tactiques modifier

Optimisez vos atouts.

Les choix en terme de liste de flottes seront généralement concentrés sur les Corsaires, véritables fers de lance de la flotte bretonienne. Les autres navires s'imposeront à l'amiral en moindre quantité du fait des impératifs de liste et pour le plaisir de jouer une flotte cohérente. Le choix étant limité à trois types de navires et une unité aérienne, il reste relativement étroit.

Cependant, un amiral souhaitant maximiser les atouts liés à l'utilisation du vent saura s'adjoindre les services d'un monstre marin de type élémentaire d'eau. La capacité de celui-ci de changer le sens du vent sur un 5+ est proprement déterminante pour une flotte dépendant totalement du vent comme l'est la flotte bretonienne. Le mieux est de l'invoquer dès le premier tour et de le garder loin de la mêlée afin d'éviter qu'il ne soit détruit. Il peut servir par exemple pour finir un navire endommagé et laissé de coté par le joueur adverse, mais il ne doit pas être une cible facilement atteignable pour l'ennemi.

Enfin et toujours dans la même ligne d'action, un magicien pouvant manipuler les vent est un bon choix pour cette flotte. Permettant comme l'élémentaire de changer un vent qui vous arrive de face, ou de placer votre adversaire dans cette même position, c'est un atout sur. Néanmoins, si vous avez envie de plus de puissance de frappe, l'élémentaire seul peut vous assurer suffisamment de maitrise des vents pour vous permettre au contraire de choisir un magicien différent de l'éternel choix bretonien.


Engagez rapidement le combat.

Avant d'arriver au contact, les navires bretoniens demeurent vulnérables aux flottes bien fournie en armes orientés vers l'avant (comme la flotte impériale, par exemple). Il vous faudra souvent concéder le premier sang avant de pouvoir vous venger et déverser le feu de vos bordées sur l'ennemi. L'approche initiale est donc importante et donner autant de peine que possible à l'adversaire est vital.

Souvenez-vous que chaque coup encaissé dans les bordées vous fera perdre deux tirs et non un. La flotte bretonienne a une bonne puissance de feu mais a tendance à la perdre relativement vite. Une bonne raison de plus pour se ruer vers l'ennemi toutes voiles dehors.


Soignez les déplacements au moment de l'engagement

La flotte bretonienne est rapide et sa seule force de frappe vraiment puissante réside en ses bordées de canons. Un amiral bretonien, pour maximiser leur effet, doit donc engager rapidement la flotte ennemi et la harceler à courte portée afin de profiter du malus de sauvegarde qu'il imposera ainsi à ses adversaires.

Avant l'engagement, l'amiral bretonien aura intérêt à rendre autant que possible ses navires difficiles à toucher. Pour cela, il aura traditionnellement recours à deux tactiques. Positionner ses Boucaniers en boucliers et faire avancer ses Corsaires en escadrilles très rapprochées et disposées en colonnes.

Au premier tour de l'affrontement, placer les Boucaniers en première ligne suivant le principe éprouvé de mettre les escadrilles peu couteuses en écrans. A plus forte raison si elles sont constituées de navires tirant principalement à longue portée. Les catapultes pourront permettre à la flotte bretonienne de rendre quelques coups, au lieu de seulement subir les premiers tirs sans pouvoir riposter. Plus intéressant, les Boucaniers empêcheront l'adversaire de tirer au canon sur les Corsaires qui arrivent derrière eux.

Ces déplacements nécessitent un peu de cohésion entre les escadrilles. Il faut avancer la flotte à portée de catapultes de l'ennemi, tout en évitant de s'en approcher trop près. Les Boucaniers doivent être maintenus en escadrilles relativement serrées, sans qu'on puisse glisser un gabarit de tir entre ces derniers, mais en laissant assez d'espace pour qu'un Corsaire se faufile. Au tour suivant, laisser les Boucaniers sur place et faites avancer les Corsaires.

Phase 1 :   Phase 2 :  

Optimisez les dégâts à chaque occasion

Pendant toute la partie se glisser entre deux navires ennemi doit être à la base des déplacements de vos Corsaires et Galions. Placez toujours autant que vous le pourrez vos Galions et Corsaires de façon à avoir une cible de part et d'autre, afin de donner aux bordées leur pleine puissance. Si votre ennemi place ses navires en ligne face à vous, réussir à intercaler chaque navire d'une unité de Corsaires entre les siens vous permettra pas moins de 15 tirs. 18 si un autre navire est à portée sur le coté ! A courte portée, la plupart de ces tirs se feront avec une sauvegarde de -1 pour votre adversaire si vous vous débrouillez bien. Une balafre dont il se souviendra.

Une attaque de ce type est encore améliorée si on peut profiter du fait de jouer en premier au tour d'engagement. Pour cela il est bon de jouer en dernier les Corsaires à la fin du tout précédant l'engagement, afin de leur épargner autant que possible les tirs ennemis. Puis, les déplacer en premier au tour d'engagement lui même. Vous aurez fait avancer vos Corsaires de deux fois leur mouvement (45 cm !), les faisant passer du statut de menace lointaine à navire par le travers pour l'escadre prise pour cible, qui n'aura pas eu le temps de tirer avant de recevoir la quinzaine de tirs de vos bordées.

Bien sur, cette situation idéale ne se reproduira plus au fur et à mesure que votre adversaire apprendra à craindre vos Corsaires. Il aura tendance à placer lui aussi ses troupes en colonnes de biais. Dites-vous que cela le gêne sans doutes plus que vous, ce qui sera tout de même ça de pris.

Il sera possible pour vous de concentrer les tirs d'une escadrille sur une seule cible. Néanmoins, si cela peut s'avérer payant à court terme (trois corsaires délivreront tout de même 9 tirs sur une seule cible), il n'est pas évident que ce soit intéressant globalement parlant. Délivrer un feu roulant permanent touchant une grosse partie de la flotte ennemie permet en moyenne de tirer plus souvent et a donc de meilleurs résultats au final. Reste que couler un navire en particulier reste possible pour les Bretonniens, même si cela coute souvent la moitié des tirs potentiels à l'escadrille qui fait feu.

En ce qui concerne vos Boucaniers, choisissez de préférence les grosses cibles avec de nombreuses zones hautes et basses. Leur catapulte pourra potentiellement endommager plus de zones que si la cible est petite. On ne sait jamais, la chance peut vous sourire.


Ennuyez votre adversaire

Autant que possible, obligez en permanence l'ennemi à pivoter et effectuer des tournants. Ne restez jamais juste devant eux, en ligne de tir directe. Même un petit pivotement empêchera la plupart des navires ennemis d'éperonner, car ils auront du sacrifier un peu de leur précieux mouvement à la rame pour tourner.


Gardez-vous des abordages

Certains amiraux aiment envoyer le Galion à l'assaut en première ligne, d'autres préfèrent le garder pour porter le second coup, juste derrière les Corsaires. Souvenez-vous que s'il est puissant, il reste relativement prenable à l'abordage. Si votre amiral est à bord, ainsi que votre sorcier, le navire fera une cible très tentante pour l'adversaire.

Souvenez-vous que vos navires sont seulement moyens en quantité d'équipages. Ne vous laissez pas entrainer à jouer le jeu de l'adversaire. Si vos navires se verront très bien défendus face à une attaque latérale, vous serrez au contraire totalement démunis si l'adversaire envoie ses hommes par l'avant ou l'arrière et vous risquez de payer cher cette attaque. Les Boucaniers, quand à eux, ne pourront aligner aucune arme de défense. La réponse pour éviter cela est souvent de se déplacer autant que possible, se jouant des tentative ennemies de piéger vos navires au corps à corps. Cela demandera un peu d'habitude, mais l'expérience vient avec les batailles, gagnées ou perdues.


Pour résumer :

- Faites vous une raison, la flotte Bretonienne doit encaisser avant d'arriver en position de tir.
- Faites avancer vos corsaires en colonnes.
- Utilisez vos Boucaniers en écrans lors du tour d'engagement des hostilités.
- Glissez autant que possible vos Corsaires et Galions entre deux navires ennemis pour optimiser les tirs de vos bordées.

Les navires non officiels modifier

Ajoutez ici vos navires persos...

Notes et références modifier


Articles connexes modifier