Katiba des Narvalos
Situation
Région Monde Monde
Création Mars 2015
Type Communauté virtuelle
Cybermilitantisme
Domaine Lutte contre les djihadistes sur les réseaux sociaux.
Siège France
Organisation
Membres Groupe d'affinité décentralisé

La Katiba des Narvalos est un collectif apolitique constitué de citoyens de toutes origines et luttant contre les activités djihadistes sur les réseaux sociaux[1],[2].

Contexte modifier

Les stratèges de l’État islamique[3],[4],[5],[6] considèrent que la bataille se joue au moins pour moitié dans les médias – en particulier sur les réseaux sociaux – livrée par des cyber-jihadistes qui peuvent être à la fois des combattants et des propagandistes[7],[8],[9],[10],[11]. À l'aide d'une couverture médiatique très structurée[12],[13],[14],[15], des images parfois d’une extrême cruauté[10],[16], des vidéos et des publications d'une grande qualité technique[17],[18], mais aussi en abusant de techniques de manipulation mentale[10], l’État islamique cherche notamment[19] à provoquer la peur, à insuffler la violence et à recruter de nouveaux adeptes[16],[20],[21] souvent loin derrière les lignes de front, jusqu'au cœur des métropoles de ses nombreux ennemis.

La communication des premiers cyber-jihadistes de l'État islamique est marquée par une volonté de mettre en scène une vie guerrière impitoyable, mais couronnée de succès, constituant ainsi un récit romantique qui les héroïse aux yeux du public visé[22] [23]. Les combattants passent aussi d'agréables moments entre deux batailles (« lol-jihad »[7],[24]), au sein d'un proto-État idéalisé, aux caractéristiques fantasmées (économie florissante, services publics performants)[25],[26].

Le paradoxe apparent entre la communication institutionnelle de l'État islamique et celle de ses membres ne sert finalement qu'à renforcer l'efficacité de cette propagande[16],[20],[27]. Au 4e trimestre 2014, la « djihadosphère »[28],[29],[30] était notamment constituée d'un réseau d'au moins 50 000 comptes Twitter, cette plateforme étant largement préférée à d'autres.

Historique modifier

Les premiers comptes parodiques modifier

Les premiers comptes parodiques francophones[31],[32],[33],[34] sont apparus sur Twitter à l’été 2014, au moment de la diffusion par le nouveau califat autoproclamé des images de l’exécution du journaliste américain James Foley.

Le parodique le plus médiatisé a été Abou Jean René al-Faransi[10],[35] suivi d’autres « Abou » comme Abou Francis al-Israeli, Abou Rico, Abou Dinblanc, Abou Tantrain, Abou Jaja, Abou Dner ou encore Bernard le Lorrain. Rien ne distinguait alors les premiers comptes parodiques de ceux des authentiques membres de l’EI ou d’Al-Qaïda, qui eux-mêmes s’y méprenaient parfois[33],[34].

L’humour consistait à endosser le rôle et le vocabulaire d’un djihadiste en Syrie (le Cham) dans le but de les ridiculiser en les décrédibilisant ou encore de semer la discorde (fitna) entre eux[36]. Les tweets parodiques utilisaient le mot-dièse (hashtag) #TweetCommeAbuUthman[34], de son vrai nom Mickael dos Santos[37], propagandiste et djihadiste français très actif sur Twitter.

L'opération ISIS d'Anonymous modifier

À la suite des attentats de janvier 2015 en France, des milliers de messages en faveur des terroristes ont déferlé sur Twitter, notamment sous les mots-dièse #JeSuisKouachi et #JeSuisCoulibaly, en opposition à #JeSuisCharlie[38],[39]. Pour quelques citoyens, cet événement a été le déclencheur d'un engagement militant en faveur de la liberté d'expression et contre les fondamentalismes religieux armés.

Le collectif Anonymous lança l'opération Charlie Hebdo (#OpCharlieHebdo)[40],[41], nommée #OpIceISIS[42] par les anglophones, venue renforcer l'opération ISIS (#OpISIS), et qui proposait de geler (« Ice » en anglais) la communication de l'organisation terroriste. Ces actions ont été entreprises alors que peu d'actions publiques étaient mises en place contre la propagande djihadiste sur les réseaux sociaux[43],[44].

Naissance du collectif modifier

Le collectif francophone « Katiba des Narvalos » (littéralement « Bataillon des Fous ») fut ainsi créé par le regroupement[36] des premiers « Twittos » parodiant des combattants de l'EI (« les Trolls »), de citoyens militants et de membres d'Anonymous participant à l'#opCharlieHebdo. La Katiba des Narvalos est très vite devenue indépendante de la communauté Anonymous[45], tout en conservant une position influente dans l'#opISIS.

Le 15 février 2015, les Narvalos lancèrent une opération de déception, #DimancheNoir, premier coup porté à la jihadosphère francophone. D'autres membres du collectif perturbèrent par des actions de diversion la propagande d'Omar Omsen et d'Al-Hayat Media Center, la principale société de production et d'édition de l’EI[46].

La première utilisation du hashtag #KatibaDesNarvalos, apparaît en mars 2015, marquant officiellement la naissance de ce collectif[47].

De la parodie aux actions offensives modifier

Aux activités de production de contre-discours parodique et d'opérations psychologiques s'ajoute un nouveau projet, nommé « Controlling Section »[36],[45],[48],[49] (« CtrlSec »), en hommage à la London Controlling Section créée par Winston Churchill en 1941. Cet outil, initialement un bot informatique connecté à l'interface de programmation (API) de Twitter, recense et suit les comptes des utilisateurs se livrant à l'apologie du terrorisme et incite ses abonnés à les signaler en demandant leur suspension.

Ces activités, qui perturbent la propagande de Daech, et le « Cyber-Caliphate » dirigé par le « hacker de l’État islamique », Junaid Hussain, placent certains membres sur une liste de cibles à éliminer[47].

En avril 2015, après Abou Jean-René al-Faransi et Abou Tantrain (Jihadi Jean), le 3e « émir » de la Katiba des Narvalos devient Abd-Charlie[50].

Le 1er mai 2015, Khalan Cypher, l'une des « Narvalettes », prévient par un Tweet la police de la ville de Garland, au Texas, qui accueillait deux jours plus tard un concours de dessins et de caricatures du prophète Mahomet, de l'imminence d'un attentat[51]. L'attaque du Curtis Culwell Center s'est soldée par la mort des deux assaillants, qui se revendiquaient de l’État Islamique[52],[53].

Dans les mois qui ont suivis, la coopération de la Katiba des Narvalos, de Controlling Section et de Ghost Security (en) avec les autorités antiterroristes a permis l'arrestation de cellules terroristes s’apprêtant à frapper en juillet 2015 en Tunisie[54],[55] et à New York[56].

Peu après les attentats du 13 novembre 2015 en France, les trois premières structures issues de l'opISIS, la Katiba des Narvalos, GhostSecurityGroup et Controlling Section ont fusionné leurs effectifs et leurs moyens pour quelques jours.

En mars 2016, des divergences idéologiques ont conduit certains membres à quitter la Katiba des Narvalos pour créer leur propre groupe[57].

Courant 2016, les activités « cyber » des combattants et/ou propagandistes de Daech – du moins celles des francophones – se sont fortement réduites sur Twitter, en raison notamment de l'accélération du rythme des suspensions de comptes[58]. En revanche, elles se sont en partie déplacées vers la messagerie chiffrée Telegram, où la traque des activités terroristes s'est étendue[59],[60], [61].

A la fin mars 2018, la Katiba des narvalos revendique avoir contribuée directement à l'identification d'une quinzaine de djihadistes français, l'arrestation d'une dizaine et l'avortement de 4 projets d'attentats sur le sol français[62].

Organisation modifier

Membres modifier

Beaucoup se sont engagés après l’attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 [2]. Les membres de la Katiba des Narvalos sont des hommes et des femmes qui se disent de toutes religions et de tous âges, couvrant l'ensemble de l’échiquer politique[2].

Éthique modifier

Dans sa charte, rédigée en français, en anglais et en arabe, la Katiba des Narvalos souligne que sa lutte contre le discours jihadiste n'est pas dirigée contre l'islam, ni contre les musulmans[2].

Actions modifier

L'humour comme contre-discours modifier

La Katiba des Narvalos détourne la propagande terroriste en utilisant l'humour et la dérision[47] comme moyen de résilience, et contribue à déconstruire[51] l'image mensongère d'un jihadiste invincible dans un califat idéal[63]. Opposer humour et dérision à la violence de la propagande de l’État islamique et d’Al-Qaïda est un moyen de ne pas en détourner les yeux, et surtout d’en saper l’objectif.

Information et prévention modifier

Sur son compte Twitter officiel @KatNarv, la Katiba des Narvalos relaie quotidiennement des informations diffusées par la presse francophone et des analyses d'experts reconnus traitant du terrorisme. La Katiba des Narvalos « retweete » régulièrement les messages de prévention et d'information du ministère de l’Intérieur français à propos de la menace terroriste, ainsi que ceux du ministère de la Défense en soutien aux militaires engagés sur les théâtres d'opérations.

Signalement des comptes djihadistes modifier

Dans sa lutte contre les comptes jihadistes, la Katiba des Narvalos agit en partenariat avec Controlling Section[64], et des groupes de « chasseurs » indépendants qui détectent les comptes liés au jihadisme, ensuite collectés en vue de signalement à Twitter. Selon le décompte de CtrlSec du 5 janvier 2017, l'opération #opIceISIS a permis la suspension de près de 150 000 comptes[65]. L'efficacité du dispositif est soulignée par plusieurs spécialistes, comme E.T. Brooking dans Foreign Policy, « ce qui prouve que les Anonymous contribuent fortement à attirer l’attention de Twitter sur la présence de djihadistes sur son réseau », l'expert djihadologue Romain Caillet pour qui, « sans ces internautes, certains comptes djihadistes auraient 10 000 abonnés aujourd'hui »[1] et le chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique Jean-Luc Marret qui indique que la katiba des narvalos « est un puissant acteur contre Daech sur Internet » [66].

Traque des djihadistes modifier

Certains Narvalos ont également développé des tactiques offensives[47]. Comme les services de renseignement, ils traquent les djihadistes qui se cachent sur les réseaux sociaux et pratiquent même des infiltrations des réseaux jihadistes à partir de faux comptes[47]. Début 2018, un cyberpatrouilleur officiant dans un service de renseignement, interrogé par Médiapart avouait : « La Katiba, ils nous enfoncent… Ils sont meilleurs que nous. Ils arrivent à géolocaliser un djihadiste à partir d’une photo. Nous en sommes incapables ».[47]

Références modifier

  1. a et b Gaële Joly, « "Katiba des Narvalos" : rencontre avec une armée d'internautes qui fait la chasse aux jihadistes : Depuis l'attentat de Charlie Hebdo il y a deux ans, des internautes, regroupés sous la bannière de la "Katiba des Narvalos", font la chasse aux jihadistes sur les réseaux sociaux. Ses membres ont témoigné de leur engagement », France Info,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d « Parodies de Daech : de la déconne et des infiltrés sous VPN : Un réseau de comptes Twitter parodie et chasse les djihadistes sur leur terrain. Efficace ? Pas sûr, mais ça fait du bien », Rue89,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Graeme Wood, « What ISIS Really Wants : The Islamic State is no mere collection of psychopaths. It is a religious group with carefully considered beliefs, among them that it is a key agent of the coming apocalypse. Here’s what that means for its strategy and for how to stop it. », The Atlantic,‎ (lire en ligne)
  4. Graeme Wood, « Enquête. Ce que veut vraiment l’Etat islamique : Cette grande enquête publiée dans The Atlantic offre un éclairage sans précédent sur les objectifs et les fondements idéologiques de Daech. Soutenant la thèse selon laquelle l’organisation se définit essentiellement par sa lecture littérale du Coran, elle a suscité de nombreuses réactions. En voici, en exclusivité, l’essentiel. », Courrier international,‎ (lire en ligne)
  5. Jean-Marc Lafon, « Le Management de la Sauvagerie », kurultay.fr,‎ (lire en ligne)
  6. Abou Djaffar, « Send a message out across the sky / Alien raiders just past Gemini / Who will come and save us now? / Who can defend us from the power? », aboudjaffar.blog.lemonde.fr,‎ (lire en ligne)
  7. a et b David Thomson, Les Français jihadistes, 2014, Paris, Les Arènes, 227 p. ; 2e édition, 2016, 300 p
  8. Victor Garcia, « Comment Telegram est devenu le réseau préféré des djihadistes », L'Express,‎ (lire en ligne)
  9. Florian Delafoi, « La propagande, machine de guerre de l’Etat islamique : Dans un rapport publié ce lundi, Reporters sans frontières décortique les rouages de la communication et de la propagande de l’Etat islamique », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  10. a b c et d Guilaine Chenu et Françoise Joly, « Jihad 2.0 : la guerre de la propagande », Envoyé spécial,‎ (lire en ligne)
  11. Étienne Goetz, « Le djihad de l'EIIL passe aussi par les réseaux sociaux », Slate,‎ (lire en ligne)
  12. Robin Verner, « Pourquoi les journalistes doivent lire Dabiq, la revue de l'État islamique : Remplies d'images atroces, diffusant une propagande détestable au service d'un groupe sanguinaire, les publications de l’État islamique n'en sont pas moins les fenêtres les plus directes sur son idéologie. », Slate,‎ (lire en ligne)
  13. Robin Verner, « On a lu Rumiyah, la nouvelle revue de propagande de l'État islamique : L'organisation djihadiste vient de publier un nouveau magazine qui constitue son premier écrit de propagande depuis la mort de son porte-parole, Abou Mohamed al-Adnani. », Slate,‎ (lire en ligne)
  14. Robin Verner, « Pourquoi la propagande de l'EI s'adresse aux BAC +5 occidentaux? : Dans son dernier numéro, Dabiq, revue officielle de l'Etat islamique, accumule de manière étonnante les noms de grand auteurs, les développements théologiques obscurs. Pourquoi? », Slate,‎ (lire en ligne)
  15. Madjid Zerrouky, « Le changement de stratégie de l'EI sur Internet : Après une première phase où ses combattants diffusaient leur propagande sans restriction, l'Etat islamique est entré dans une nouvelle étape de sa communication en ligne. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  16. a b et c Olivier Toscer, « Daech, la propagande de la terreur : Images haute résolution, effets spéciaux en série, montage hyper nerveux... dans leurs vidéos de propagande, l’organisation Etat islamique déploie des moyens dignes des grandes chaînes de télé. Enquête sur les méthodes du terrorisme 2.0. », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  17. Nonfiction et Maryse Emel, « Analyser les vidéos de Daech comme du cinéma est une erreur : Il est sans doute séduisant, intellectuellement, de ramener les vidéos de Daech à une reprise du standard américain hollywoodien, mais filmer des mises à mort en direct a une singularité: le malaise est dans la réception des images.. », Slate,‎ (lire en ligne)
  18. « Attentats de Paris : dans une vidéo, Daech met en scène les terroristes du 13 novembre : La vidéo présente le commando identifié par les enquêteurs, à l'exception de Salah Abdeslam. Les 9 djihadistes sont filmés en train d'exécuter des otages et profèrent de nouvelles menaces. », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  19. « Comment la propagande de daech est-elle organisée ? », stop-djihadisme.gouv.fr,‎ (lire en ligne)
  20. a et b J.M. Berger, « Comment Daech s’inspire des fictions dystopiennes modernes pour sa propagande : L'organisation État islamique a fait sortir la violence de l'écran, et la diffuse directement à domicile.. », Slate,‎ (lire en ligne)
  21. J.M. Berger, « “Le management de la sauvagerie”: le livre qui a inspiré l’Etat Islamique dans son expansion par la violence extrême », Atlantico,‎ (lire en ligne)
  22. « l'État islamique », Cahiers de l’Institut Religioscope, n°13, août 2015, Olivier Moos, 42 p.
  23. Jean-Luc Marret, « Les trois défis de l'antiterrorisme : Jean-Luc Marret, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, estime que l'irruption d'un terrorisme individuel secoue les pratiques de la lutte contre la violence politique en France. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  24. Luc Mathieu, « Français en Syrie : entre massacre et «LOL jihad». », Libération,‎ (lire en ligne)
  25. Lucie Ronfaut, « La surprenante communication de l'État islamique sur les réseaux sociaux : Sur Facebook, Twitter ou Instagram, les djihadistes font de la propagande et espèrent recruter de nouveaux membres. En alternant des photos de chats et de nourriture avec des vidéos ultraviolentes.. », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  26. Timothée Vilars, « Syrie : la propagande de Daech est en plein effondrement : La cellule médias de l'Etat islamique est devenue une cible systématique de la coalition, dans le but de couper le mal à la racine. Résultat, la communication du "califat" a drastiquement chuté en qualité et en quantité depuis un an. », Libération,‎ (lire en ligne)
  27. Eugénie Bastié, « Daech, une communication terriblement performante : Le communicant Assaël Adary décrypte la stratégie de l'État islamique, passé maître dans l'art de la propagande. », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  28. (en) Pramod Sedhain, « Prioritizing actions against growing IS cyber-terrorism threat », The Daily Journalist,‎ (lire en ligne)
  29. « Dans la « djihadosphère », on célèbre « la conquête de Paris » : Sympathisants de l'Etat islamique et d'Al-Qaida célèbrent sur Twitter les attentats parisiens afin de se les approprier. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  30. « Observatoire du Monde Cybernétique, 4e trimestre 2013, délégation aux Affaires Stratégiques », Ministère de la Défense,‎ (lire en ligne)
  31. « Ils parodient la propagande de l'Etat islamique sur les réseaux sociaux : Sous des noms ridicules (Abou Dinblanc, Abou Ricot, Abou Jean-René), ils utilisent Twitter pour publier des messages tournant en dérision la communication du groupe islamiste radical. », France Info,‎ (lire en ligne)
  32. Sophie Janinet, « Les trolls, nouvel ennemi de l'Etat islamique : Leur pseudos : Abou Jean-René, Abufrancis alisreali ou Abou Dinblanc. Sur Twitter, des utilisateurs ont créé des faux comptes de combattants de l’Etat Islamique pour les tourner en dérision. », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne)
  33. a et b « La parodie, nouvelle arme contre l'Etat islamique ? », Arrêt sur images,‎ (lire en ligne)
  34. a b et c Yann Bertrand, « Daech : la parodie contre la barbarie : Depuis quelques mois, les comptes qui parodient les islamistes de Daech se multiplient sur les réseaux sociaux, tandis que des vidéos humoristiques apparaissent sur la toile. Un mouvement de fond ? Cette tendance, plutôt nouvelle, interroge sur les moyens de lutter contre une réalité souvent glaçante. », Radio France,‎ (lire en ligne)
  35. « « Les tourner en dérision » : Abou Jean-René, cyber faux jihadiste », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  36. a b et c TTU, Lettre hebdomadaire d'informations stratégiques, 06/05/2015, n°975, p. 4, Romain Mielcarek, « Contrer la propagande djihadiste »
  37. Soren Seelow, « Mickael Dos Santos, du BEP peinture au djihad : L'identité du second Français présent sur la vidéo de l'EI a été confirmée mercredi par le parquet de Paris. Ses proches le décrivent comme un jeune converti qui s'est brutalement radicalisé. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  38. (en) Samantha Payne, « #JesuisKouachi: Charlie Hebdo terrorists' fan club enrages French. », International Business Times,‎ (lire en ligne)
  39. « Des réseaux sociaux incontrôlables. », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  40. Jérôme Colombain, « Cyberdjihadisme et cyberrésistance : La guerre contre le terrorisme est aussi une cyberguerre, du moins une cyberguerilla. Et elle a déjà commencé… », Radio France,‎ (lire en ligne)
  41. Julien Lausson, « Des Anonymous veulent venger Charlie Hebdo », Numerama,‎ (lire en ligne)
  42. (en) Anthony Cuthbertson, « Inside the Isis 'social media war machine' tracking 25,000 terrorist Twitter accounts », International Business Times,‎ (lire en ligne)
  43. Simon Fontvieille et Flore Thomasset, « Djihad, jusqu’où peut aller la contre-propagande ? », La Croix,‎ (lire en ligne)
  44. Nathalie Guibert, « Contre l’Etat islamique, l’armée active une cellule de contre-propagande », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  45. a et b E.T. Brooking, « Les Anonymous contre l’État islamique : Depuis quasiment un an, une drôle de guerre fait rage aux confins d’internet. Mais une bande de hackers peut-elle vraiment venir à bout du groupe djihadiste le plus meurtrier au monde? », Slate,‎ (lire en ligne)
  46. Robin Braquet, « Une propagande virtuelle extrêmement soignée : L’Etat islamique s’est doté d’un service qui diffuse des magazines dans plusieurs langues et des vidéos HD. », Libération,‎ (lire en ligne)
  47. a b c d e et f Matthieu Suc, « Ces simples citoyens qui traquent les terroristes : Ils sont informaticiens, ingénieurs ou professeurs. Sur leur temps libre et sous pseudo, de simples citoyens traquent les djihadistes à travers les réseaux sociaux, auscultent la propagande du groupe État islamique, décryptent les failles de nos services de renseignement. En participant, dans l’ombre, à la lutte antiterroriste, ils s’attirent aussi des difficultés. », Mediapart,‎ (lire en ligne)
  48. (en) Krithika Varagur, « This Twitter Collective Takes On ISIS One Account At A Time », HuffPost,‎ (lire en ligne)
  49. (en) Rick Gladstone, « Behind a Veil of Anonymity, Online Vigilantes Battle the Islamic State », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  50. « Enquêteurs ou observateurs : ce qu’ils cherchent dans la tête des djihadistes », I-Télé,‎ (lire en ligne)
  51. a et b Yann Barthès, « A la rencontre des chasseurs de djihadistes », Quotidien,‎ (lire en ligne)
  52. Joshua Keating, « La fusillade du Texas prouve que l’État islamique gagne en influence », Slate,‎ (lire en ligne)
  53. « Fusillade près de Dallas lors d'une exposition de caricatures de Mahomet », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  54. Boris Manenti, « Contre Daech, la drôle de guerre des Anonymous », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  55. Pierric Marissal, « Une guerre virtuelle aux conséquences bien réelles », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  56. (en) Anthony Cuthbertson, « Anonymous affiliate GhostSec thwarts Isis terror plots in New York and Tunisia », International Business Times,‎ (lire en ligne)
  57. Message Twitter de la Katiba des Narvalos du 7 mars 2016
  58. Morgane Tual, « Twitter dit avoir supprimé 235 000 comptes de propagande terroriste en six mois : Le réseau social, régulièrement critiqué pour sa modération jugée inefficace, annonce avoir amélioré ses méthodes. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  59. Florent Bascoul et Martin Untersinger, « Comment l’application Telegram a tout fait pour se mettre hors de portée des Etats : Depuis sa création, l’application de messagerie a tout fait pour se mettre à l’abri des Etats, que ce soit en matière fiscale ou judiciaire. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  60. « Telegram, un outil de discussion prisé des djihadistes… mais pas seulement : Régulièrement décrite comme « l’application préférée des djihadistes », cette messagerie ne se résume pas à cela. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  61. « Telegram, l'application favorite des djihadistes de l'État islamique : Le service de messagerie permet des échanges ultra-sécurisés, utilisés par les terroristes, mais aussi Daesh qui s'en sert de plateforme de revendication. », Le Point,‎ (lire en ligne)
  62. Katiba des narvalos, 27 mars 2018
  63. Valerie Dekimpe, « Des déserteurs de l’État islamique témoignent: «N'y allez pas, vous allez le regretter» », Slate,‎ (lire en ligne)
  64. « Bourdin Direct : A partir de 29 min 29s) », Bourdin Direct,‎ (lire en ligne)
  65. Décompte par CtrlSec au 5 janvier 2017 du nombre de comptes suspendus
  66. « Jean-Luc Marret : « Doit-on interdire le salafisme ? » : Dans une tribune au « Monde », le chercheur s’oppose à la proposition que Manuel Valls a faite dimanche 25 mars. Une interdiction du salafisme serait inapplicable et risquerait d’être contre-productive. Mieux vaut renforcer la surveillance de ces milieux. », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier